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1459-11 - Les Trente-accueil des nouveaux Ecuyers... trop longue est l'attente

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Message  Admin Dim 27 Juil - 17:20

Lomig a écrit:Depuis 10 jours que Lomig patientait dans la salle des nouveaux Escuyers dans l'attente qu'un Escuyer confirmé ou qu'un Chevalier le prenne sous sa coupe, il avait eu le temps de réfléchir à son avenir.
Finalement, il doutait maintenant qu'intégrer l'Ordre des Trente fut le meilleur choix qu'il avait fait pour son épanouissement. Prenant son courage à deux mains, il se leva et regarda l'assistance avec un air gêné :

"J'ai longuement réfléchi à mon avenir, la trêve est aussi passée par là, et j'ai pris la décision de vous quitter tant que ce choix n'est pas trop lourd de conséquences.
Ma démarche initiale de vous rejoindre n'a pas été suffisamment réfléchie. Je ne me sens pas apte à faire partie de votre groupe. Je pars donc vers d'autres destinées et je vous présente mes excuses pour la confiance que vous m'avez accordée et que je n'ai pas honoré.
Bonne chance à tous et gloire à la Bretagne."

Sur ce, Lomig rassemble ses affaires et quitte la salle sur la pointe des pieds sous le regard sidéré des ses ex-compagnons.

marypole a écrit:Mary entendit les paroles de Lomig, et elle allait s'exprimer quand elle vit qu'il prenait ses affaires et s'en allait à pas de loups.
Elle se demanda alors si cette attente assez interminable, il faut le dire dans cette salle, faisait partie des épreuves  de patience et d'humilité pour devenir un vrai escuyer faisant vraiment partie de l'Ordre des trente.
Un lourd silence, entrecoupé d'encouragements donnés par quelques chevaliers et escuyers qui passaient leur tête à la porte, avait fait place au joyeux accueil des premiers jours.
Alors et parce que la trêve lui permettait de penser plus haut et plus fort Mary s'adressa au chevalier Roxanne sa cousine :


Je vous remercie tous de l'aide que vous acceptez de nous porter mais nous n'avons aucune idée de ce qui nous attend et de ce que nous devons faire...tant que la guerre était là, nous étions au combat et avons appris pour certains d'entre nous les rudiments des ordres, rapports, déplacements, armements, combats et j'en passe...
Mais ici ? Devons nous attendre dans cette pièce que l'ordre nous soit donné d'aller nous instruire en salle d'armes ou dans d'autres lieux ?

Lomig est parti sans doute las d'attendre, la patience est une grande vertu et je sais ce qu'elle est pour moi en ce moment qui vis sans nouvelles de mon si cher époux mais qui pourrait nous dire si cette attente est voulue ou due à une réorganisation de l'Ordre ?

Elle rougit ! De quel droit prenait-elle la parole au nom des autres ? tant pis, c'était dit ! Elle baissa la tête et attendit une réponse ou des commentaires de ses compagnons de "salle d'attente".

Glaria a écrit:Glaria s'était complètement endormie dans la salle d'attente. Elle se réveilla d'un coup en sursautant de sa chaise, à deux doigts de se ramasser la figure, lorsqu'elle entendit qu'un des nouveaux ecuyers abandonnait.

Elle le regarda traverser la pièce la tête baissée. Il est vrai que l'attente était très longue. Mais n'est ce pas une qualité que de savoir attendre. Sur cette pensée, elle referma les yeux en croisant les bras, et le dos bien droit contre le dossier de la chaise pour mieux apprécier sa sieste.
Mael De Morrigan-Montfort a écrit:Le Maréchal de Bretagne dit:
-"Tiens en voilà un qui part à cause de l'attente...
C'est préférable...

Si on ne supporte pas l'attente, on peut difficilement supporter des combats dans une troupe d'élite...."


Et pour le reste de l'assemblée...:
-"les trente ont beaucoup de travail et si la trêve est là elle n'annule en rien nos devoirs visa à vis de la Bretagne ...

Si certains ne sentent pas ne mesure de faire preuve de patience, ils trouveront sans difficulté le chemin de la sortie...

Les candidats ne manquent pas..."


Le ton était sec et le colosse quitta la pièce en boitant légèrement ....

Aenaelle Montfort a écrit:Aenaelle avait entendu la parole des futurs nouveaux escuyers puis celle un peu plus brute du Maréchal. Elle  se tourna vers les futurs escuters et leur dit:

Quand Dame Secate  vous a proposé de nous rejoindre, elle as bien dit que vous intégrez une armée de métier. Les grandes décisions ne se prennent pas comme ça a coup de poing sur la table. Des gens se réunissent, parlent, cela met de temps. Ce temps pour nous, nous parait très long, c'est pour cela que nous les soldats de l'ordre nous devons avoir de la patience.

Quand je suis arrivée a l'ordre, j'ai été mise sous les ordres de notre capitaine FTN. A coté du bateau, nous avons attendu presque 1 mois avant d'avoir les premiers ordres de rejoindre les combats. Notre vie, travailler tous les jours, pour vivre mais aussi pour organiser notre vie quand nous ne sommes pas mobilisés.

Que feriez vous si vous n'étiez pas venu dans l'ordre?
Travaillez sur vos champs, !!

Eh bien là faite travailler quelqu'un en attendant de le faire vous même.

Vous êtes vous demandé pourquoi les cours du Mestre d'armes n'ont pas commencé? Oui surement.

Plusieurs réponses :
Une blessure qu'il as reçu
Sa mobilisation sur le champs de bataille.
Attends t'il d'autres recru ?

Qui peut le savoir? Alors patience mes frères et soeurs pour la Bretagne, pour votre Roy.

roxanne de montfort-laval a écrit:Un coup d'oeil sur Lomig qui voulait partir, Roxanne ne dit pas un mot mais était loin d'être certaine que seule l'attente motivait ce départ. Elle sourit à Mary et s'apprêtait à lui répondre lorsqu'elle vit arriver le Maréchal. Elle écoute ses paroles qui pouvaient de prime abord paraitre dures mais bien au contraire, ils étaient tous forgés dans ces qualité là. Car non, le maréchal n'avait pas tort, la patience un chevalier doit également l'acquérir. Un salut respectueux en le voyant repartir non sans une pointe d'inquiétude en regardant sa démarche, bah oui faut pas oublier qu'il est son héros et qu'il le restera. Elle savait que son parrain était actuellement en retraite mais elle connaissait le lieu où se cachait le mestre d'armes et elle ne manquerait point dans la journée de lui faire parvenir un pigeon bien redondant, pour une fois, c'est la filleule qui allait devoir mettre un coup de pied au fion de son parrain et non le contraire.

Et bien rien ne vous empêche de vous rendre dans la salle d'armes, je suis certaine qu'en attendant que le mestre d'armes revienne, il se trouvera quelques chevaliers pour venir vous donner quelques cours. Pour ma part mes spécialités sont l'archerie et la fauconnerie mais je sais que Nominoë bien qu'étant encore escuyer est également apte à donner quelques cours à ceux qui veulent découvrir ou approfondir l'art de l'archerie. Ensuite je peux aussi vous parler de différentes techniques de défense mais il n'est pas meilleur que le mestre d'armes ou le maréchal pour ce faire. D'ailleurs mon petit doigt me dit que le mestre d'armes ne devrait point tarder à sortir de sa retraite.

Sourire de la pestiotte, c'est que quand il faut elle ne s'embarrasse pas de gants, tout mestre d'armes qu'il soit.

Et puis de toute manière, un peu d'entrainement ça ne fera que du bien à tout le monde et si vous y tenez je peux vous concocter un petit parcours qui vous ôtera à tous l'envie de râler tellement vous serez sur les rotules en terminant.

Un clin d'oeil à Nominoë au passage, elle ne doute aucunement que l'escuyer sera d'accord pour venir en salle d'arme.

Floriantis a écrit:Il avait écouté, comprenant le départ de Lomig, et avait été choqué par les propos du maréchal, homme sympathique. Au moins ils étaient fixés, où ils fermaient leur gueule, où ils partaient.
Regard vers Mary malgré les propos de deux personnes qui le laissèrent perplexes. Haussement de sourcils vers la jeune femme parlant de leurs occupations.


Si je n'étais pas venu chez les trente, je serai sur les chemins, ou peut être dans un ost, ou encore à faire d'autres choses intéressantes allez savoir.
Je n'ai jamais été vraiment esclave de mon champ qui produit bien sans moi.


Bien piètre avis elle avait d'eux, mais au moins ils étaient fixés sur la considération que les supérieurs leur portaient.
ALors pour l'instant il ferait comme ordonné, il attendrait en faisant silence, avant de prendre lui aussi sa décision.

marypole a écrit:Gloups ! Lomig était parti et elle l'avait vu et elle avait parlé comme ça parce qu'elle voyait bien que ses compagnons de salle s'endormaient tour et à tour mais quand elle vit arriver le Maréchal, et qu'elle entendit ses paroles, elle resta sans voix, les pieds s'enfonçant dans le sol et plus rubiconde que jamais !

Une façon de se faire la tête entre les deux oreilles toute "Maréchalesque" et sans doute en avait-elle besoin !
Elle le vit partir en boitant avant qu'un son n'ait pu sortir de sa bouche...

L'escuyère Aenaelle pénétra aussi dans la pièce et ses mots moins catégoriques que le Maréchal ne fit que renforcer l'idée que la patience était donc le point premier qu'il fallait avoir pour intégrer cet Ordre prestigieux et que "patience et silence" étaient donc deux mots qui rimaient mais pas seulement !

Enfin le chevalier Roxanne à qui elle s'était en fait adressée répondit avec ce calme et cette pondération qui lui était propre...

Elle entendit le mot "salle d'armes" plusieurs fois prononcés ...attendit que Roxanne eut terminé et d'une voix timide et peu cassée répondit

Je vous ai entendus et compris ( j'ai vous ai compris ^^ ) je me rendrai donc en salle d'armes et j'encourage mes compagnons qui patientent ici d'en faire de même mais je vous prie aussi de bien vouloir prendre mes paroles non comme de la rébellion ou de l’impatience mais comme une réelle envie de participer activement à la vie de l'Ordre.

Elle se tut se sentant tout à coup bien seule...elle si timide mais quelle mouche l'avait donc piqué de remarquer le départ de Lomig et de le commenter. Elle entendit une voix qu'elle reconnut comme celle de Floriantis qu'elle avait cotôyé à Orléans sur le champ de bataille, l'écouta et lui dit :

Floriantis, si nous allions nous battre en salle d'armes, je dois reconnaître que je suis une piètre combattante même si j'ai ramassé quelques crânes lors des derniers combats !

Elle esquiva un sourire au souvenir de sa chute la première fois qu'elle avait pris l'épée dans les mains, entraînée par le poids de celle-ci !

Floriantis a écrit:Un regard vers Mary qui avec Secate et Ambre, étaient les trois personnes avec qui il discutait... fraternité et famille quand tu nous tiens !
Un sourire fatigué à son amie et une voix éteinte.


oui allons y, je perds patience moi aussi, et le très haut sait que j'en ai pourtant à revendre depuis des mois.

Il lui emboita le pas pour sortir de la salle.

 

.....


Floriantis a écrit: post du 8 déc 2011

Le blondinet était las… las d’être pris pour de la chair à remplir des armées, las d’attendre celle qui l’avait fait partir de chez lui, las d’entendre des paroles comme celles prononcées par ce maréchal… la fermer ou dégager.

Et bien il avait choisi de ne pas la fermer mais de dégager quand même, cet ordre n’étant pas fait pour lui. Quant à l’honneur il en avait. Chimères, fausses promesses d’une famille qui n’était pas, fausses promesses de considération qui n’était pas non plus, cet ordre n’était pas sa vie et surtout pas son avenir. Ses amies sauraient toujours où le trouver car la fidélité et la loyauté étaient en lui lorsqu’on lui offrait la sienne.

Il ramassa son barda alors qu'il s'apprettait à suivre Mary, et s’adressa à celles et ceux présents.


Je me suis trompé sur bien des choses, ou peut être m’a-t-on trompé en me faisant miroiter quelque chose qui n’est pas… ou qui n’est plus.

Je suis venu pour découvrir d'autres terres que celles déjà foulées par mes bottes. Je ne suis pas venu en reniant le Royaume de France qui m'a vu naitre et grandir, et m'a apporté de nombreux bonheurs, et m'en apportera encore je l'espère. Renier la terre où l'on a vu le jour, c'est n'avoir pas d'Honneur, de même que renier la terre sur laquelle on a vécu ne serait ce que quelques temps.
J'aime les terres de ce Royaume que j'ai parcouru souvent, et j'aime cotoyer certains qui y vivent.  Certains critiquent les françois, tout en ayant sûrement profité à un moment ou un autre de leurs largesses, de leurs fonctions, de leur armée etc.
J’aime les terres de Bretagne que je découvre et vais sans doute m’y installer pour les servir à ma façon.

J’ai été soldat et garde comtal, j'ai escorté mon Comte, l'ai servi, avec honneur et loyauté et n’ai pas vu pire qu’ici pourtant.

Mais depuis quelques jours, je me pose des questions sur ma vie au milieu des Trente.

Je me suis trompé en pensant trouver une famille. Ici, souvent j'ai posé des questions pour savoir ce que je devais faire, où devais je allé... et je n'ai jamais eu de réponse, hormis le chevalier FTN qui est le seul à se rendre compte que nous avons quelquefois des difficultés, et pour ça je l’en remercie. Je sais que la guerre est là, que la guerre occupe, mais lorsqu’on promet de la considération et une famille, on tient ses promesses.

Maintenant pour anticiper les paroles que dira sans doute le maréchal comme au départ de Lomig, à savoir sans nul doute : « c'est préférable » … ou alors « ferme ta gueule ou dégages »… je répondrai qu’il ne suffit pas de faire partie des Trente pour avoir de l’honneur et que c’est avoir bien peu de considération pour les Bretons et la Bretagne, ou même les femmes et les hommes en général, que de penser cela, de se croire le meilleur et l’unique.

Ici, j’ai aimé cotoyé certains qui se reconnaitront dont Mary, devenue mon amie, ma sœur…. fais attention à toi. Ambre.. toi seule sait ce que j’endure depuis des mois, et les motifs de ce découragement et de cette perte de goût pour être ici. Fais attention à toi Ambre.

Je vais soit reprendre mes voyages car la liberté n’a pas de prix, je vais peut être aussi servir la Bretagne d’une autre façon toute aussi honorable, je vais peut être servir le royaume de France… je vais peut être me reposer ….   tout dépendra de ce que m’offrira la vie.
Ceux qui voudront rester en contact avec moi seront toujours les bienvenus.

Je donne donc ma démission des Trente, aujourd’hui, le 8 décembre 1459, avec pas mal d’amertume en moi.

Qu’Aristote vous garde !

 


(hrp que l’on supprime mon compte)

D'autres sont partis ensuite. Nous avons été en armée pendant des semaines, sans grandes consignes hormis suivre, suivre, suivre... et se procurer armes et nourriture nous même. Si nous étions blessés il fallait se débrouiller et puis tenter de savoir où était l'armée car personne ne répondait.
Ensuite il fallait partager sa nourriture avec l'armée, les dirigeants étaient invisibles et méprisants.
Je suis venu
J'ai vu
Je suis partu



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