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1461-09-21 Que Toulouse trace la première certitude...

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Message  Admin Dim 27 Juil - 17:40

Asphodelle a écrit:« J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.  » Nelson Mandela


D'un regard d'apparence sévère, elle embrasse les maisons qui se déversent sur la ligne d'horizon sous ses yeux.
Des seules certitudes qu'elle possède, il ne reste que ce chemin sinueux qu'elle vient de tracer depuis Rouen...et par delà dans son passé, des milliers d'autres, des centaines de milliers d'autres. Une série de vagues, et le rivage...un nouveau rivage. Où est le point au-delà, qu'elle finira par rejoindre, à partir de cette borne exacte ou ses pieds se tiennent, là, sur cette terre particulière? sera-ce l'assurance d'un refuge? le cherche t'elle vraiment? car dans la longue litanie des injustices, des murmures malsains derrière des murs qu'elle connaissait bien, elle en savait une fournée, elle les sentait, dans son dos. Si elle reste silencieuse à leurs propos, c'est par pure dignité, par la seule idée que ses archétypes et ce qu'elle a de plus vif dans son cœur, valaient mieux que de s'empourprer sur ce qui la blesserait.

Alors, quand on porte chaque jour un tel fardeau, peut-être finalement, qu'on envisage l'avenir ainsi qu'il décidera de se tracer, parce qu'elle émettra des volontés...parce qu'elle s'accrochera et qu'on la sait déterminée...tellement déterminée. Pourtant de cette débauche de lignes pas même d'équerre, éventrée face à son esprit vide, elle perçoit bien qu'elle se décevra, ainsi qu'elle le fait toujours. Mais jusqu'où l'amèneront ses choix? jusqu'où ses déceptions la porteront-elles?

Toulouse plie sous le poids de ces questions, mais se refuse à n'en illustrer qu'une seule silhouette de réponse.

Attendons alors...attendons...au point du jour, celui-ci sera fini, et avec lui des minutes qui délaieront dans le temps, de nouvelles informations, l'esquisse d'une réalité complètement dessinée, et décidée. Au point du jour, elle aura, ici, et en cette ère, posé un passé dans cette nouvelle ville.

Attendons...

Et c'est ce qu'elle fait, déclarant à ses compagnons de route :
je ne bouge plus. Très précisément, ici...euuuh...où ça ici? et bien...sur cette place, face à cette cathédrale...dont je ne connais...le nom...il s'agissait de la cathédrale Saint-Etienne.

Portant son index droit à sa bouche, elle en mouille du bout de la langue l'extrémité, et le lève en l'air, comme cherchant le sens du vent.


Je le sens...il va se passer quelque chose...dans...elle hoche la tête devant sa méconnaissance certaine mais son intuition assurée, de son hypothèse à l'issue d'une équation différentielle du premier ordre à variables séparables : dans pas longtemps...je ne bouge pas. J'attends...maintenant, j'attends.

Et autour, la vie, l'animation, le grincement des essieux, et l'agitation ou le mutisme, l'immobilisme, le cri ou le chuchotement...elle, les pieds joints, elle ne bouge plus, elle attends...que Toulouse trace pour elle....la première certitude.

Jean.de.cetzes a écrit:Jean se prenait parfois à rêver de magie, se demandant si pareils pouvoirs en ce monde, supérieurs à ceux du commun, pouvaient exister. Qu'il serait bon de pouvoir, d'un coup de baguette magique arranger tout ce bazar dans son hôtel, et particulièrement dans son bureau et son annexe, dite aussi chambre ! Si seulement à l'aide d'une formule il pouvait y arriver ! Il essaya même : Higitus Figitus* ! Et le miracle ... ne vint pas. Ne fallait-il pas s'en douter en même temps ? Pauvre JdC. Heureusement qu'il avait de la domesticité... Aah la dure vie de seigneur. Enfin ils en branlaient pas une les pécores et lui, bonne poire, il ne disait rien. Mais alors ? Quel rapport avec le récit d'Asphodelle ? Aucun, mais ça vient.

Fort de cet échec - si,si -  il sut que la seule force supérieure était celle de Dieu. Si lui n'avait pas de pouvoir magique qui pouvait ? En dehors de cette sorcière de Castres ? Personne, c'était évident ! Et c'est donc dans la cathédrale qu'il se trouvait lorsque Asphodelle pointa le bout de son doigt, dans un exercice de divination, sur la place. Elle espérait une trace ? Et bien il y allait en avoir une belle, dans les braies d'un clochard ivre mort sous le porches du lieu de culte qui lâcha un pet aussi fulgurant que bruyant. Serait-ce la première certitude de la nouvelle arrivante ? Il faut souhaiter que non.

Ce qui est certain c'est que dans la cathédrale le vent se fit entendre et Jean ne put s'empêcher de penser que certains avaient tout de même des «capacités» digestives hors normes.



* C'est votre faute avec cette mise en scène !

Floriantis a écrit:[Au même moment, même endroit]

"Vois, ce spectacle est beau. - Ce paysage immense
Qui toujours devant nous finit et recommence" (V. Hugo)


Il les a regardé dévaler sans rien dire ces valons, ces montagnes qui s'étaient dressées telles des murailles lui bouchant la vue volontairement vers cette étendue d'eau sans fin. Etendue qu'il avait frôlée et caressée, dévorée du regard avant de glisser lentement sur son fil et de jouer sur la pointe de ses vagues avec impertinence laissant l'écume frapper doucement la coque de bois. Les poumons remplis de cet air si différent où les senteurs marines se mélangent vous invitant à fermer les yeux afin d'en savourer pleinement les infinies particules qui telles un voile léger et transparent s'enroulent autour de vous. Sensation de fraîcheur sur le visage, goût salé sur les lèvres, comme une impression qu'il n'y aura pas de fin lorsque les yeux décideront de se poser enfin tout là bas.
Le bout du monde est il si loin que lorsque je m'en approche il semble s'éloigner davantage ?

Mais l'étendue a disparu, disparus avec elle son chant et ses embruns, disparu derrière eux le sillage bruissonnant de l'écume qui chantonne comme la brise dans les voiles. Disparue pour laisser place à des chemins caillouteux, des campagnes et des montagnes, des vals et des plaines que quelques villes et bourgs parsèment de leurs présences. Les cailloux qui dansent sous les sabots de Nash ont maintenant l'accent chantant de ces terre du sud qu'ils ont foulées et qui peut être feront repartir leurs rêves.

Et si le chant des vagues qui viennent mourir sur la côte résonne encore à ses oreilles, le gris de ses pupilles s'est fixé lui aussi sur la cathédrale qui se dresse devant eux.
Il est étrange comme ce monument majestueux et imposant, dressé fièrement au-dessus des hommes, semble les mettre en garde. Prenez garde à vous minuscules fourmis de ne point souiller l'espace que je vous prête !


J'attends...maintenant, j'attends

Ah.

Si ses lèvres ont esquissé un fin sourire qui reflète davantage l'étonnement que la compréhension, son regard s'est posé avec une détermination non dépourvue d'étonnement sur la di Cesarini.


j'attends la fin d'un rêve et le début d'un autre. Murmure qui se perd alors qu'il porte son regard au devant d'eux et le lève pour suivre les courbes de pierres qui montent vers le ciel.

j'aimerais aller prier.


Asphodelle a écrit:Un regard en biais à Floriantis...il murmure quelque chose et l'entends à peine, alors que son regard l'observe avec surprise. Surprise, ou presque. Il la connaissait depuis une paie, et il savait qu'elle avait un sérieux grain. Elle lui sourit avec tendresse.
Tous deux n'avaient pas eut leur conversation encore. La gravité du tourment de Floriantis rendait son visage plus beau, et il lui sembla qu'il avait mûri. Il fera un grand Navigateur...et peut-être qu'un jour, elle lui servira de mousse ! depuis qu'elle s'était découvert une personnalité à extension, pouvant passer sans problèmes de la dame de chambre à la tueuse à gage, du garde du corps à l'Officier Royal habillé à quatre épingles, de la tenancière de taverne à la danseuse du ventre, de la tendre diaconesse à la carnassière justicière, elle noue des rubans blancs à ses glaives tachés de sang, sans la moindre cassure, elle écrit des missives de Représentation pour l'Eglise de France, espionne, range, passe le brocard comme le pourpoint lourd, et tout autant le balai, et depuis peu, ne se casse même plus la gueule en descendant des carrosses !

Cet ensemble de femmes en une seule constituait sa folie, ne sachant jamais qui elle sera au jour venu, elle n'en tire aucun décalage intérieur, mais par contre...conçoit une tristesse des plus immenses. Cela, c'était ce que personne ne saura jamais.

A Toulouse, elle voulait tenter autre chose de plus stable. Le doigt levé, rien ne se passe, excepté un excès de chou illustré par une intonation des plus classieuses qui envahit la nef au portail ouvert. Toulouse? un pet?


Ha....mais non pas ça bordel ! faut-il que je fasse moi-même la prochaine animation de rue? je ne sais ! qu'on me bouscule ! qu'on me drague ! ouais bon...ça...elle repassera...qu'on me demande le chemin...et je dirai que je ne sais pas! ah ! je m'agace, je m'impatiente ! Blackney ! faites arriver quelque chose ! de grâce je suis d'humeur capricieuse...tout est trop calme depuis trop de semaines ! et ce soir au fait...je dors avec les pauvres...prenez tout ce que j'ai...je deviens une pauvresse à partir de maintenant...enfin....ahem...sauf les sous...gardez-les moi de côté...depuis le temps que je suis réellement pauvre....faut pas charrier, j'ai une mission à mener moi....

Elle aura tenu.....trois minutes. Les fourmis déjà sillonnent depuis les orteils, elles prennent d'assaut les genoux, fusent sur les cuisses, s'entortillent autour des hanches, font la queue-leu-leu sur son petit ventre, et zouuuuuuuuuu...c'est l'escalade jusqu'à la pointe des seins...euh "escalade" mais sans les outils nécessaire pour ce faire, le dénivelé n'étant pas des plus vertigineux...huuuum hum. La tension fait gonfler la veine battant du ventricule, et le cerveau inondé catapulte deux ordres à la fois :

Patiente...patiente...elle ferme les yeux de toutes ses forces, ne bouge pas, mais la pointe du pied déjà effectue un léger tremblement, il n'en faut de peu pour qu'elle ne procède à un mouvement d'action rapide destiné à effectuer qu'importe traction de son mécanisme pour ne point rester tranquille.

Grand Créateur, faites que Toulouse m'adresse un premier signe...je veux un passé toulousain ! je veux je veux je veux je veux je veux......

Le Roi dit "nous voulons" !
Leçon numéro une : "exprimer sa volonté et esquisser un caprice". La folle du quatrième n'a peur de rien, même pas du ridicule ! sauf de manquer de son looch...looch dont elle n'a pas résolu le problème avec Anya, et qu'il faudra pourtant qu'elle affronte. En parlant de looch...il semble que le diacode a bien l'intention de continuer à la manipuler...jusqu'à la mort, bien évidemment.

Floriantis a écrit:Il fit le doigt de la femme,  Chef-d'oeuvre auguste et charmant,
Ce doigt fait pour toucher l'âme
Et montrer le firmament. (V. Hugo)
...  encore oui

Il ne sait pas s'il montre le firmament son doigt, mais toujours est il qu'il accueille la tirade di Cesarienne avec une certaine perplexité, jette un coup d'oeil vers le dit Blackney chargé d'animer les lieux et regarde autour de lui une fois le dernier mot posé, avant de porter à nouveau ses prunelles grises sur ses deux compagnons, lorsqu'un imperceptible tressaillement attire son attention toujours à l'affût.

Avait elle bougé ?

Il en donnerait pratiquement sa solde … qu’il n’avait pas puisque pour cela il aurait fallu qu’il soit soldat et il ne l'était pas. Il n’avait donc aucun mal à parier sur quelque chose qu’il n’avait pas, ça le délesterait d’autant moins.
Prunelles qui descendent pour se fixer sur les pieds de la di Cesarini. Elle a bougé, il en était pratiquement sûr, ce qui voulait dire une avancée certaine ou une certaine avancée vers ce qui semblait être en destination finale…. la cathédrale ! Regard vers le monument et vers ses cloches qui peut être les inviteraient à entrer.
Froncement de sourcils, les lieux semblaient habités et non pas seulement par le Très Haut mais par une faune bien plus ras de terre qui signifiait sa présence et pas de la façon la plus distinguée.
Un Prélat ? un fidèle ? ou le pauvre bougre du coin chargé de ranger les cierges et veiller sur l’eau bénite ?
Les paris étaient ouverts et une petite moue amusée s’affiche quelques instants sur son  visage tandis qu’il fait son propre pronostic mettant en cause le dévoué aux cierges.

Et de faire trois pas en avant,  parce que c’est plus que deux mais moins que quatre, vers l’édifice avant de s’arrêter devant l’anneau salvateur d’un mur bien placé et d’y attacher Nash, son fidèle comtois, ainsi que la mule qui se trimbale la cariole depuis Rouen. Il se retourne ensuite vers ses compagnons avec un petit mouvement de tête et un air interrogatif qui accompagne sa question, d’où l’air qui va avec. C'est un lot, question et air.


vous venez ?

Non qu’il n’a pas l’habitude de prier seul, mais connaissant Asphodelle, elle n’est pas femme à se trouver devant une cathédrale et à se contenter d’en admirer l’architecture, au demeurant magnifique de celle ci. La Cathédrale entendez bien. Quoi que Monseigneur n’est pas non plus des plus désagréables à regarder, il y a pire dirait un peu galant, il n'y a pas mieux dirait un intéressé, il y a bien mieux dirait un...  bref, lui ne dira rien car il n'aime pas mettre sa vie en périls lorsque ça n'est pas nécessaire, et de plus il a appris à être prudent depuis des mois qu'il la cotoie.

Aspho je suis certain que tu meurs d’envie de visiter ce lieu

L’air est il moqueur ? sans doute, mais non dépourvu de tendresse envers son amie, qui il le sait pouvait avoir des réactions totalement contraires à celles que l’on attendait, et peut être même qu'elle attendait elle même. Et là, il lui avait semblé qu’elle allait se diriger vers les grandes portes, à moins qu’elle ne parte en courant dans la direction opposée. Lui ne fuirait pas,  du moins pas sans savoir s’il avait gagné ou non son pari.
Hervald a écrit:Grandeur que cette ville toulousaine. L'aîné des Blackney était déjà passé par cette ville et en avait gardé de bons souvenirs, ainsi que de la Gascogne à l'ouest. La dernière fois qu'il était passé icelieu, il s'était ensuite dirigé vers les Pyrénées avant de tracer jusqu'à la Mer des Baléares. Pour apprendre à forger des armes avec un sombre maistre catalan...vous ne resvez pas.

Le petit groupe était arrivé devant ce qui semblait être la cathédrale Saint-Etienne : à vrai dire, Hervald savait bien qu'il s'agissait de la cathédrale mais son nom était le cadet de ses soucis. Non, ce qui le tracassait par dessus tout à ce moment précis de sa vie était de voir Asphodelle plantée là, un doigt en l'air, en train de parler comme si elle se trouvait possédée par quelque sorcier maléfique.


Blackney ! faites arriver quelque chose !


Ben voyons. Un regard en direction de Floriantis eut valeur de réponse. Elle voulait quoi? Un spectacle de marionnettes? Une démonstration de démontage de têtes à l'épée sur le parvis de la cathédrale? Une chanson au luth? Un poème ridicule pendant qu'un troubadour jouait du crin-crin?

Sauf votre respect Doña Asphodelle, car il parlait désormais à l'hispanique vu le territoire, ce n'est pas en humectant votre index ou toute autre chose que vous ferez apparaître l'activité par ici.

Puis, après une réflexion de quelques secondes à peine, il finit par proposer.

Ce que je peux proposer, c'est la chose suivante: on part dans la petite ruelle là, et il montra du doigt une ruelle qui ne laissait rien présager de bon, on enchaîne première à gauche, première à droite,tout droit jusqu'à la mairie et on se pose à la taverne juste à côté pour se jeter une bière. Ou alors quelque chose de plus fort.

Mais comme Floriantis proposait déjà quelque chose, Hervald ajouta:

Oui, prier aussi c'est bien. Ca rafraîchit moins le gosier mais c'est important. Pour nos âmes, le respect du divin, et tout ça. Non? Fit-il en regardant Asphodelle qui était la garante spirituelle du groupe.Vous verrez qu'après une prière et une bonne pinte, de nouvelles perspectives s'ouvriront à nous. Et au besoin...si rien ne se passe, je paierai un barde qui nous contera les histoires du monde. Ca vous va ?

Capricieuse maintenant? Il fallait déjà avancer avec l'or pour contenter Milady? C'était du joli...

Asphodelle a écrit:A droite la piété, à gauche la bibine.
Elle fait un fin sourire lumineux de tendresse. Les choix sont toujours ainsi : deux directions opposées, de l'esprit jusqu'à la chair, et entre deux sûrement, les nuances.

Elle baisse son doigt qui indiquait le ciel, et pour répondre à ces deux aiguilleurs de destin, donne ses souhaits avec toute franchise :


A vrai dire...Je n'ai pas envie de visiter la Cathédrale. Le poids de ma foy est parfois lourd ces temps-ci. Il faut souvent user de ténacité pour rester debout face aux attaques du Monstre, et je ne la trouve qu'en prières, dans la sérénité d'un calme débarrassé d'aura ostentatoire. Elle ajoute en fronçant un instant le nez, de l'air d'une enfant ayant une idée rêveuse : si ce n'était que moi, les cathédrales seraient garnies de fleurs, et l'orgue jouerait souvent...

Et à l'adresse d'Hervald, elle indique : aller s'en mettre la lampe est une idée, mais je pense que nous devrions mettre nos affaires à l'abri avant de côtoyer des endroits passants.

Il faut pourtant se décider sur une direction, mais elle ne connaissait trop la ville finalement.
Peut-être que se concentrer sur la vie des autres, serait plus intéressant que se concentrer sur elle-même? N'était-ce pas ce qui était toujours le plus certain : la droiture, et la noblesse d'âme, peu importe le contexte, n'avaient-ils toujours raison?

Elle se tourne alors complètement vers leurs envies, et leur demande :


Que souhaitez-vous, vous?

Elle, elle venait de comprendre quels seraient ses premiers jours à Toulouse.

Gnia a écrit:Retour du Faubourg Saint Cyprien les bottes crottées pour ce que les ruelles n'y étaient pas d'une propreté exemplaire. Mais c'était là que Maleus avait décidé d'installer sa taverne et Agnès s'y était déplacée en espérant le trouver.
Chou blanc, quoiqu'elle y ait croisé quelques personnes de sa connaissance aussi avait-elle entrepris de retraverser la Garonne pour retourner dans les murs de Toulouse.
Plutôt que de rentrer directement au quartier Saint Sernin et à l'Ostal Maurand,  elle avait fait un détour par le centre et le Capitole où le nouveau maire de Toulouse prenait tranquillement ses marques.
Rien de nouveau sous le soleil là bas non plus.

Poussant jusqu'à la place Saint Etienne où elle espérait trouver l'échoppe tisserand réputé pour s'offrir une bagatelle qu'elle pensait bien mérité.
Porte close et petite pointe de déception.
Ne restait plus qu'à prendre la direction de la maison donc, où il fallait achever de prévoir l'expédition montalbanaise que la Saint Just s'était piquée de mettre sur pied.

Et, passant devant la place sur le chemin du retour, d'aviser malgré sa mine préoccupée un petit groupe qui faisait le pied de grue devant la cathédrale, semblant hésiter sur le chemin à suivre.
Bien qu'en mode ermite grognon, la Saint Just se décida après un soupir à aller voir de plus près ces touristes et décider une fois non loin de leur proposer renseignement ou pas.

et la voilà donc en train d'entreprendre une approche dicte en crabe, consistant à approcher le groupe après une large boucle divisée en autant d'arrêts que de devanture d'échoppe à regarder. Lorsque, arrivée enfin non loin du petit attroupement, elle hausse un sourcil et se fend d'un discret sourire en coin.


Tiens donc...


La réflexion lui échappe à voix haute et campée à quelques mètres des touristes elle conserve sourcil haussé et sourire en coin, attendant voir si les destinataires se sentent concernés.

Floriantis. a écrit:1461-09-21 Que Toulouse trace la première certitude... 13012009441415985110783107

Un Archevêque en perdition avec un doigt en l'air semblant suspendre le temps, un fils de Duc qui aime la bibine, un moussaillon à terre qui trimbale des bonbonnes d’air marin, à coup sûr voila bien un étrange trio qui plus est, se trouve planté face à la cathédrale, superbe certes, de Toulouse, et qui semble hésiter.
Les paroles de Hervald l’ont sensiblement convaincu, une prière et une bonne pinte pour se rincer le gosier un peu asséché et lui donner un peu plus de douceur après les lieues avalées dans la journée.

Mais Monsignor ne veux point prier, ce qui n'arrange pas forcément l'Alcapari qui ne saura pas s’il a gagné ou pas son pari. Mais d’un autre côté boire ou prier il faut choisir et son choix était fait. Boire.
Prier il peut le faire où qu'il soit, boire il faut un contenu dans un contenant et parfois le contenant manque de contenu, bien que les quelques tonneaux de cidres ou de calva qu'il avait soigneusement glissé dans sa cariole, en sus de ceux trouvés en chemin, assuraient quelques temps raisonnables d'hydratation.  

Ce qu’ils souhaitaient ?


Rha si elle savait. Un bon baquet d’eau tiède et savonneuse, des vêtements propres où la poussière ne serait plus qu’un lointain souvenir, du moins jusqu’au lendemain et une couche où se reposer quelque peu de ce dernier jour de voyage. Donc il hasarda.

Poser nos affaire est nécessaireRegard vers la mule, la vraie et non Asphodelle hein… peut être que si l’on trouvait une auberge ça nous permettrait d’y laisser mule et barda

Il l’aime bien la mule que lui a fourni ce marchand mais bon, s’il pouvait la laisser quelque part ça ne serait pas mal.
Et tout à ses réflexions, tout en jetant un regard autour d’eux il n’a que légèrement remarqué une femme qui semble hésiter elle aussi sur le tracé à faire suivre à ses pas, droite, gauche, tout droit ou petit crochet par la droite encore.

Petit toussotement à l’intention de ses deux comparses.


Vous croyez que le vin est bon dans cette région ? puis plus basAspho j’crois qu’on nous observe.

__________
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[en vadrouille quelques jours]

Asphodelle a écrit:Flo se range à l'idée de se dépoussiérer du chemin, et de se reposer un moment.
Elle va pour acquiescer en s'apprêtant à s'enquérir de l'avis d'Hervald, lorsqu'une phrase reste en suspens dans son esprit.

Observer? elle fronce les sourcils, interrogative, et ses yeux par un réflexe humain, s'orientent aux points cardinaux...l'air de rien, on ne sait jamais si l'observateur ne devait pas s'apercevoir qu'il était grillé.

Pourtant, ce n'est pas un espion qui les aurait suivi - bien qu'elle se sait épiée par Rome, à moins que l'Office des Secrets soit devenu mou du genou, ce qui n'est pas impossible.
Non, bien plus que deux yeux de fouine, voit-elle dans son viseur, ceux de la Reyne qu'on appelle - et elle ignore encore pourquoi - "la Salamandre"...la "Reyne" oui, puisque le Roy actuel n'en a pas, et que cela lui plaît ainsi.

Les deux prunelles font alors basculer tout le registre, le décor se retourne, ça fait "schlack schlack schlack schlack" à mesure des panneaux qui tournent sur eux-même dans sa tête, tandis que balances et couleurs, impressions générales et sensations particulières disparaissent pour un autre ton, et que le fond de plan a changé de lumière.

Son visage s'imprègne d'une gravité douce, elle se redresse, les épaules s'ouvrent, le buste prends place, elle s'abîme en révérence.

La vague douce de rivière vient de passer, c'est juste un écho dans l'eau, pas même un ricochet, mais l'ondulation est suffisamment savante pour que le tout s'inscrive dans une harmonie à placer au Louvre.


Votre Altesse...
La dynamique peut reprendre, le verbe attrape dans la palette du peintre le rouge et le orange : vif, pétillant, et acidulé, voila comment elle présente ses deux compagnons, tandis que ses bras s'appliquent à tracer une arabesque en fonction de la direction imprimée :

Votre Altesse, laissez-moi vous présenter, à ma droite : Floriantis Alcapari, Navigateur, prochainement Capitaine d'un grand bateau, et futur Armateur de Compagnie Maritime, sans nul doute - et de doute à ce sujet, elle n'en souffrait d'aucun, puisqu'elle comptait bien l'y aider, et qu'il en avait l'étoffe.

Le croisement est pratiqué avec délicatesse, le gauche prends le relais :

A ma gauche, Hervald Blackney, Duc de Mortain dans quelques heures.

Le pont est pratiquement terminé entre les protagonistes, elle termine le tablier :

Flo...Hervald, veuillez saluer Son Altesse Gnia de Saint Just....Veuve de notre Feu bon Roy Couill...hum...notre bon Roy Eusaias de Blanc-Combaz.

Les deux rives pouvaient se rejoindre.

Hervald a écrit:Le fils Blackney allait répondre qu'il voulait définitivement aller se reposer puis se jeter un godet lorsque l'alerte naturelle d'Asphodelle se fit comprendre.  Observation comme un suricate, avec les sourcils froncés en plus. Floriantis avait prévenu qu'on nous observait pour couronner le tout, ce qui poussa l'héritier du Duché de Mortain a placer sa main droite sur son fauchon, qu'il possédait depuis bien des années.

Puis finalement, à force de regarder à gauche, à droite et de travers, il s'avère que la personne était connue. Reconnaître de si loin une femme...était un exploit. Mais pour le coup, à force de s'approcher, Hervald comprit également de qui il s'agissait : il avait vu à quelques reprises, de loin certes mais tout de même, la Reine Agnès lors du règne de Sa Majesté Eusaias. Asphodelle se sentit obligé de la présenter àlui, et il ne lui en voulut même pas : il avait la réputation d'être quelque peu rustre et loin d'être au courant des titres de noblesses des personnes qui se présentaient à lui. Mais les Rois et Reines...quand même!

Le jeune homme s'inclina respectueusement en saluant :
Votre Altesse, c'est un honneur de vous rencontrer. 

Theodule a écrit:N'étant ni médicastre et plus porteur de vin, son cruchon était vide, le blond marchand quitta l'Ostal Bon Mancipe. Charroi et deux hommes d'armes loués formait son convoi. Dans les ruelles du bourg Saint Sernin, ils se perdirent. Ils s'égarèrent bien davantage dans celles du quartier Saint Etienne et ce, malgré les rues pavées et récurées de près. Cherchant le port et le marché, le convoi se dirigea vers l'Ouest. L'entrée du quartier endormi Saint Pierre Saint Gernaud n'inspira guère confiance à Toc. Redevenu meneur de son convoi, il l'entraîna vers le Nord descendant, montant, enfin comme vous le voulez les rues pavées du quartier Saint Etienne.

Perdu donc davantage et s'éloignant du fleuve, du port et du marché, le convoi arriva sur une grande place bordée toujours par un édifice religieux. Plus grand, selon les critères du blond qu'à l'accoutumée. De plus cet édifice lui laissait une forte impression d'inachevé. La récente guerre religieuse avait elle sévi sur les finances du clergé ? Un coup de bombarde y était il l'auteur de cette impression ? Pour l'heure ils étaient perdus et continuer sur ses impressions retarderait davantage de trouver un tonnelet pour remplir leurs godets, le fourrage pour les bêtes, les animaux de trait et non les hommes d'armes et une taverne avec grange pour y parquer la charrette et ses produits entassés. Un vin d'Anjou exceptionnel et peu cher, vraiment peu cher. Goûtez le et vous le payez.

Bref ils étaient perdus. Sur la place seul un attroupement de 4 personnes, une cariole et une mule était présent. Ils ne ressemblaient point à des habitants de la cité. Quoiqu'ils dessinent moult ronds avec leurs bras, sur le lot un doit avoir demeure en la ville se dit à lui même le blond marchand. Le convoi de Toc s'ébranla en leur direction. Arrivé près du groupe, Toc descendit du charroi. S'avançant vers eux, il retira sa toque et passa une main dans ses blonds cheveux. D'une voix joviale, il leur tint ces propos.


Le bon jour dames et sieurs.

Humble marchand venant d'arriver il y a peu en la ville, je crains que mes compagnons et moi même ne nous sommes, un brin ou deux, perdus dans le dédale des rues. A tout hasard, connaitriez vous le chemin menant au port de la ville où tout du moins à une taverne propice pour y trouver godet, repas et repos ?

Asphodelle a écrit:Deux chemins venaient d'apparaître dans l'équation différentielle de son expérience : lever le doigt vers le ciel et attendre, ou aller vers les intérêts des autres, bousculaient à eux seuls les envies normées de ses attentes. Restait à savoir si le premier jouait dans le mille à conditions d'user de davantage de patience, ou bien si c'est le second, qui dans la droite ligne de ces valeurs, faisait doubler la mise par bénédiction divine. Parce que le "but de la vie c'est l'amour etc..."...

Car après Son Altesse Gnia, voila un deuxième élément perturbateur dont elle espérait la perturbation, et si la première remplissait son univers immédiat d'un air chaudement pimenté, cette dernière était au contraire d'une fraîcheur délicieusement surprenante, car elle ne connaissait nullement l’élément en question.

Piment d'Espelette et Menthe Glacée...mmmm...ça donne plusieurs séries de frissons qui l'entraînent dans les aléas rythmés et excitants des embardées interstellaires de surprises du destin, au savoureux goût de Pepper-Mint.

Elle faillit d'abord répondre "le soiffard à ma gauche saura pour le godet, le moussaillon à ma droite pour le Port", mais elle ne dit rien de cela et faillit bien plutôt applaudir devant les réponses qui pleuvent soudainement à son attente chère.

Tandis que son passé toulousain commence à se dessiner sous un trait royal et un trait bondissant à la fois, elle se sent les pointes de l'aventure parcourir son corps de milles stimuli qui l'entraînent à vouloir manger de l'imprévu par lot de dix livres par bouchée.


Vous vous êtes perdus, ça c'est une aubaine ! nous ne l'avons encore faits nous-même, nous attendions de savoir quelle meilleure direction prendre pour nous tromper, à l'entrée de cette grande Porte - celle qui était par derrière et d'où ils arrivèrent. Plus que souriante - aux anges - Asphodelle continue de surfer sur la vague en y prenant tout son pied :

Son Altesse Agnès de Saint-Just - dont elle finira par devenir l'Intendante, force la présenter de la sorte avec tant de concentration - pourra sans aucun doute mieux vous aiguiller que nous-même, auquel cas nous aurions grand plaisir à nous perdre avec vous, si vous acceptez la compagnie...Cependant après une course vers notre "perte" qui nous mènerait vers un repas et une bonne bouteille, ainsi que de quoi dormir pour nos compagnons, j'aurai à quitter les bons quartiers pour les mauvais.

Et comme si elle adressait sa demande portrait de façade avec roses trémières et volets lilas à l'appui, elle applique un visage enchanté lorsqu'elle s'enquiert à son tour de l'emplacement de sa destination propre :

Sans doute et peut-être, aurez-vous repéré dans vos circonvolutions le quartier pauvre de Toulouse...Je cherche en effet un joli Taudis...quatre planches qui tiendraient de guingois, et un voisinage de malandrins et grippe-sous, miséreux et prostituées...des malades m'iraient très bien...absolument convaincante et convaincue, elle ajoute : si le puit est loin, c'est un plus...

Après ces quelques souhaits exigeants de snobinarde adressés, totalement sûre et certaine des absolus nécessité et désir qui la poussent à cette quête au but bien précis, elle ne se rends pas compte qu'elle passera sûrement pour une originale à la tête dérangée.
Et pourtant, elle est très sérieuse dans son enthousiasme décalé, tout autant que dans le moindre propos qu'elle venait de proposer.

Theodule a écrit:Sur la place, l'attroupement se densifie. A la mule, la cariole, les deux dames et les deux sieurs s'ajoutent un blond marchand, un charroi et deux hommes d'armes. Les noms de ces derniers importent peu. Un léger vent joue dans les cheveux du blond. Non parce ce qu'il le vaut bien, lui le croirait mais c'est ainsi. Lui, sa toque à la main, il écoute la femme à la chevelure auburn mi longs et bouclée. Enfin pour le blond, la chevelure de cette dame est rousse, un point c'est tout. Pour une belle étoffe, il aurait pu  retenir les reflets mais pour des cheveux, une couleur c'est déjà beaucoup.

A ses premières paroles, il la regarde puis son regard se porte sur la porte. Un regard étonné sur cette grande porte. Etait il entré par ici ou par une autre porte, par là bas ? Il était bien incapable de le dire. Dormir, emmitouflé dans de chaudes couvertes, fourrures est loin de vous faire apprécier le paysage, à sa juste valeur, ni de vous rappeler le chemin emprunté. De sa main libre, il lise sa barbe imaginaire. Il marmonne pour lui même.


Qui diantre pourrait connaître le chemin emprunté ? Les deux outres à vins qui me servent d'escorte ?

Brièvement, il se retourne vers les deux hommes d'armes. Il n'y trouve nulle réponse : l'un soulève ostensiblement les épaules, l'autre les deux bras vers le ciel dans un geste d'ignorance. Autant leur demander qui est venu en premier l'oeuf ou la poule ? Retournons à nos moutons, Toc s'en allait répondre quand la seconde dame de l'attroupement lui est présentée. A son tour de dessiner quelques mouvements de bras quoique moins gracieux.

Vostre Altesse, vous revoir est toujours un plaisir. Le Très Haut nous donne nouvelle occasion de nous rencontrer.  Saviez vous qu'il m'a aussi permis de lier chemin avec votre rousse chevalier banneret et ses hommes ?

Ils m'ont offert place dans leur convoi de Bouillon jusqu'iscelieu. Je la et vous en remercie grandement. Sans eux, j'attendrai encore en ces terres nordiques. Sachez cependant que votre rousse chevalière a entamé le travail de son ventre pansue. Il semblait être ardu pour cette pauvre malheureuse. Elle se trouve en son Hostel, Ostal. Je n'ai pu en saisir le nom. Vous m'en voyez navré.


D'un geste machinal, le blond se signe rapidement et psalmodie une rapide prière à Sainte Illinda. Se tournant à nouveau vers la rousse auburn et ses deux compères. Un lueur de curiosité brille dans ses pupilles.

Mes circonvolutions se résument à un sommeil du juste jusqu'en un Ostal et un cheminement à travers bonnes rues propres, pavées et à l'occasion endormies. Je crains de ne pouvoir vous en dire davantage sur les bas quartiers. Neporquant cheminer en votre compagnie me serait fort aise. Je serai d'ailleurs heureux de vous entendre davantage mais aussi de connaître les raisons de votre recherche d'un joli taudis. Si d'aventure, vous vouliez bien me les conter.

Je parle ...
je parle ....
et j'en oublie mes bonnes manières de flamand - tourangeau. Je me nomme Theodule Cassel, humble franc marchand. Mais nommez moi Toc. Pour servir les gentes dames et ma personne évidemment.


Aux paroles se joignent les gestes circulaires des salutations. Son regard détaillent les deux sieurs tout en s'attardant sur la dame. Vieux réflexe de ... marchand, dirons nous.

Floriantis. a écrit:1461-09-21 Que Toulouse trace la première certitude... 13012009441415985110783107

Votre Altesse a t'elle dit ?

Il y a des mots qui font clic et résonnent et celui-là sonne les cloches dans la cathédrale de sa tête. Aspho se fend d’une révérence qui le laisse à mi chemin entre admiration et … admiration, et il pose à nouveau ses aciers  sur la femme qui les observait. La Saint Just, bien sûr qu’il en a entendu parler par son ami champenois lors de leurs missives échangée, et bien sûr qu’il a entendu résonner ce nom mainte fois à Brienne chez la blonde duchesse qu’il a cotoyée, mais il ne l'a jamais rencontrée, et aujourd'hui il a devant lui une Reyne et ça, pour le jeune gars qu'il est, c'est une première, une  date à marquer d'une pierre.

Alors il suit le mouvement, incline le buste en posant sa main sur son cœur et n’entend pas trop les paroles de son amie tant sa tête bourdonne. C’est que lorsqu’il est surpris et ému, l’Alcapari ne dit mot, ou très peu.


Votre Altesse c’est un honneur

Dire qu’elle fait partie de ces rencontres que l’on souhaite tout en se disant qu’elles sont improbables serait un doux euphémisme.
Mais l’arrivée d’une autre tête blonde à la voix joviale lui fait tourner ses prunelles vers lui tandis qu’il se redresse doucement.
Le port, mot magique qui a la faculté surprenante de lui faire oublier la fatigue, et il en sent déjà les effluves qui bercent les gréments et les mâtures à donner le vertige.
Il revient sur terre et garde le silence, se contente d’observer, d’écouter, d’emmagasiner tout ce présent qui fera son passé.



1461-09-21 Que Toulouse trace la première certitude... 13093012090415985111597445
[en vadrouille quelques jours]

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