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1463-01-31 [RP] L'Elite de la ligue des joutes mise à l'honneur

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Message  Admin Jeu 12 Fév - 8:09

le 31 janvier 1463 à l'Hotel Saint Paul


Deedlitt a écrit:Minerve avait contacté les trois champions toujours en vie et non disparus pour les mettre à l'honneur.
Elle avait prit place en l'hôtel Saint-Paul, prévenu Montjoie et les intéressés, petit plus elle avait aussi invité le collège héraldique.
Un salle d'apparat avait été ouverte, on peut dire qu'elle avait fait sortir tout le barda et les breloques qui brillaient disponibles. Car oui pour Minerve, les champions du royaume ça rigolait pas. C'était des figures extrêmement importantes du monde des joutes et c'était d'ailleurs bien pour cela qu'elle avait souhaité les mettre à l'honneur dans le nouveau texte de la ligue des joutes.

Elle aimait profondément les joutes, la ligues et ceux qui y participaient, à côté de cela, elle avait de l'admiration pour chaque jouteur. Qu'elle ai pu les détester ou pas à côté, pour elle il fallait un sacré courage pour monter en lice et mettre sa vie en jeu pour la gloire de la noblesse et pour démontrer son habilité sur un destrier. Elle eut une pensée émue pour Azdrine qui avait perdu la vie sur une lice. A quelque part c'était aussi une façon de lui rendre hommage. Indirectement sans doute.

Bref Minerve attendait les acteurs de cette journée.

Aimelin a écrit: L'Hôtel Saint Paul.


Tandis qu'il se dirigeait vers la salle d'apparat, avec à son bras sa blonde épouse et à leurs côtés deux amis, le brun ne perdait pas une miette de ce qui se passait autour de lui. Son côté curieux de tout, prenait toujours le dessus, et qu'importe l'endroit où il était, il en prenait plein les mirettes, engrangeant les souvenirs qui viendraient défiler un jour au détour d'une conversation.
Un regard vers son épouse avant de lui sourire.
Que de chemin parcouru depuis ce mois de septembre 1457, après ces quelques aventures avec Vae, alors que quelques femmes de valeur, dont sa Suzeraine, lui avaient fait confiance et que l'une d'elles lui avait ensuite proposé d'être son écuyer pour les joutes du Lavardin.
Les joutes il ne connaissait pas, et il s'était retrouvé au milieu d'un campement animé, autant par les nobles que par les gens et les chevaux qui les entouraient. Il avait regardé avec curiosité cette drôle de coutume, avait admiré les cavaliers et leurs montures, avait grimacé lorsque les chutes faisaient bouger doucement les tribunes, et s'envoler quelques exclamations, et s'était appliqué avec le harnois d'une vicomtesse de ses amies.

Un petit clin d'oeil au blond attrapé au vol alors qu'il arrivait sur les lieux, et qui aujourd'hui respirerait autre chose que l'air marin, et qui lui avait fait plaisir en venant les rejoindre, ne serait ce qu'une journée. Un autre à Jujoss, devenue au fil des mois depuis l'été où ils avaient partagé le même conseil, une amie fidèle, une presque soeur du jeune couple. Et puis de poser son regard sur les portes de la grande salle.
Lui qui fuyait souvent les honneurs et les rassemblements de salons, une fois de plus il était au milieu et ne pourrait y échapper. Mais cette fois ci, encore, il était fier. Fier de tout ce chemin parcouru. La première fois où il avait foulé une lice en tant que jouteur, c'était à St Omer, et puis l'engrenage, la passion, le sentiment de liberté qu'il ressentait à chaque fois qu'il élançait Altaïr en lice faisant corps avec lui pour donner le meilleur. Petit à petit il s'était fait un nom dans ce milieu fermé, avait fait briller maintes fois les couleurs de sa première Suzeraine, la Princesse de Valois, les couleurs de la Champagne ensuite, et celles aujourd'hui de son autre Suzeraine et amie la Duchesse de Brienne, ainsi que leurs propres couleurs à Aliénor et lui, et sa plus belle récompense à chaque fois était de voir briller une lueur de fierté dans les pervenches aimées.

Et s'il était quelque peu ému d'être en ces lieux, il savait que ça lui permettrait aussi de retrouver cette ancienne Vicomtesse, celle envers qui il n'avait jamais changé d'attitude, lui vouant toujours depuis ce temps là la même amitié et le même respect, où se mêlait souvent une certaine pudeur à ne pas l'approcher dans ses fonctions. Bien sûr il l'avait croisée quelquefois depuis cette furtive rencontre à Vendôme l'été 60, et à chaque fois c'était un plaisir, et remontait en lui quelques anecdotes de cette terre d'amour béarnaise qui avait vu naitre son surnom de l'Infâme. Et puis aujourd'hui, être là, était la plus belle manière de remercier Minerve également, pour la confiance qu'elle avait eu envers lui en le prenant dans son équipe.

Alors aujourd'hui, c'est le regard pétillant et la mèche toujours légèrement rebelle qu'il franchit les portes de la grande salle de l'Hôtel Saint Paul et qu'il posa ses aciers sur celle qui l'avait convié à venir, avec un petit sourire complice qui étira doucement ses lèvres.



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[Hôtel Saint Paul, du côté des Millelieues]


ha non mais moi je n’vais pas à ce truc là !

Ca c'est la première chose qui lui ait échappé à la lecture du message apporté par un pigeon venu se fracasser contre son bouclier.
Un réflexe chez le blond, lever son bouclier dès qu'un bruit suspect fonce sur lui, surtout depuis son aventure Sicilienne. Tant pis pour le volatile qui n'a pas supporté le choc.


Mais qu'est ce que je fiche ici, qu'il marmone aujourd’hui l'Alcapari en frottant ses bottes pour en enlever un maximum de poussière. Le monde il le fuit, il n'y est pas à l'aise. Il confie Nash au gamin de l’auberge où il est descendu, et à qui il a d'abord montré sa latte, arme secrète autrefois dévoilée par sa marraine lorsqu’il débarqua à Joinville et dont il use régulièrement depuis. Ces dernières semaines il s'est même essayé au maniement de la lourde hache troquée contre un crâne à un marchand bizarre, et le choc contre un agresseur a eu l'effet escompté, un de moins dans les rangs adverses. Aujourd'hui plus de hache, mais une tenue digne d'un gentilhomme, composée de pantalon et surcot de couleur terre qu'il affectionne,  posé sur une chemise blanche aux manches légèrement bouffantes, le tout surmonté d’une cape de couleur plus foncée. L’aubergiste lui a trouvé belle allure et ça le change des tenues lourdes de l'armée dans laquelle il s'est un peu embourbé ces dernières semaines.

Si tu me perds ces fontes tu ne respireras plus l’air de la capitale.

Il déteste qu’on perde ses affaires surtout lorsque le précieux onguent concocté par Pom et apporté par Harpège y est jalousement mis à l'abri. Il ne lui faut ensuite que quelques minutes pour rejoindre le bâtiment qu’on lui a indiqué, et le petit groupe qu'il cherche. Trois personnes et il en connait une, cela lui suffit. Une accolade brève et sincère avec le brun, un sourire et une petite inclinaison du buste pour son épouse et la jeune femme qui les accompagne après avoir été présenté, et il leur emboite le pas. Et c'est bien parce que le jeune Duc est un ami de longue date et qu'il l'a surtout menacé de venir le chercher,  que le blond foncé, marin de surcroît, a laissé les vagues et les embruns pour quelques jours. Et puis il n’a pu venir à son mariage pour cause de navigation en eaux ennemies, alors  il lui doit bien ça aujourd'hui. Une récompense c'est toujours important qui plus est si elle est méritée, et même s'il ne l'a jamais vu jouter, il a entendu parler de ses exploits.
Un petit regard vers le couple et leur amie, et de reconnaître qu’Aimelin a toujours eu du goût pour les femmes, et puis un regard autour de lui pour laisser flâner ses aciers et leur laisser admirer et apprécier ce qu'ils voient avant de revenir au-devant de lui. C'est qu'ici ça n'a pas l'air de rigoler et à voir la beauté des lieux, il n'y entrera plus de sitôt alors il va devoir être le plus discret possible, ce qui en fait ne le changerait guère de son état normal.



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[pnj utilisé car pas dans le royaume]


Actarius a écrit:Il avait été invité, mis à l'honneur pour une année brillante, une année brillante qui avait précédé une année franchement creuse, la faute - uniquement bien sûr, mauvaise foi oblige - au chat noir de compétition qui présidait aux destinées de la Ligue. Car oui, aussi étrange que cela pût paraître, le champion de l'année 1461 avait remporté cinq tournois et aucun arbitré par la Dauphine. Pire encore, et il pouvait l'attester puisqu'il consignait tout, dans tous les tournois où elle débarquait pour remplacer un juge égaré et où il avait réussi un beau parcours, il perdait presque aussitôt, passant parfois un tour ou deux de plus. Bref, l'année avait été calamiteuse et l'organisatrice de cette sauterie en était clairement la seule et unique responsable. D'autant plus que même Lexhor avait récemment gagné sous sa baguette maudite.

Il aurait pu venir avec une armée, mettre le feu à Saint-Paul et hurler vengeance sur les cendres de cet édifice où on complétait pour le priver de victoires depuis plus d'une année. Mais il se trouvait plutôt dans de bonnes dispositions et avait fait le choix de se passer de piétaille et surtout il craignait la réaction de sa belle et incomparable épouse, qui tenait sans doute encore beaucoup à ce lieu où elle avait "vécu" tant de mois. Bref, il se présenta tout simplement seul, espérant que ladite femme le rejoindrait. Il lui avait laissé un mot, mais elle était enceinte d'une part et d'autre part très occupée de par ses fonctions. Autant dire qu'il n'avait pas eu le coeur, ou qu'il avait eu la maladresse, de ne pas trop en faire pour qu'elle fût là.

Ceci étant, il eut l'excellente surprise non pas d'apercevoir le porte-poisse en chef à son arrivée ou le brave Aimelin, il s'attendait à les voir, mais de voir que Jujoss et Alienor étaient également de la partie. Précisons que malgré sa propansion à râler, il appréciait tout de même Minerve et Aimelin, qu'il y avait donc un coeur sous cette montagne de mauvaise foi soupçonneuse. Bref, il approcha, conscient de ne pas vraiment être en avance, et salua tout ce beau monde.


Bonjour.

Avec le sourire pour Jujoss et Alienor ainsi que l'inconnu qu'il avait remarqué au passage, et avec un rictus plus nuancé pour Minerve et Aimelin. Fallait pas déconner non plus, l'année écoulée avait vraiment été pourrie.

Thegregterror a écrit:Jamais deux sans trois. Voilà notre troisième champion qui avait rejoint l'Hôtel Sainct-Paul, à l'invitation de sa très chère épouse. Alors qu'il allait pénétrer dans cet endroit mythique, l'Ailhaud eut un sourire pour lui en constatant où le temps les menait...

Songeant à quelques souvenirs sur la lice, sa première victoire à un tournoi de joutes fut sans conteste la plus belle. Les joutes de l'impossible en Artois, début août 1455, pour les couleurs de celle qui deviendrait son épouse le mois d'après. Pour y parvenir, le chemin ne fut cependant pas sans embûche, puisqu'un Cygne et un Cerf ne lui avaient pas facilité la tâche. Mais cela rendait certainement l'exploit plus épique encore, d'autant que le feu Flamand avait été contraint à l'abandon sous sa lame.

Rejoignant les quelques personnes déjà présentes, le salut global fut de rigueur.


Mes salutations à tous.

Après le saphir pour le Lys, ce serait donc l'azur pour la lice...

Gnia a écrit:Et clôturant le défilé de ceux qui étaient attendus ce jour là, se présenta enfin Montjoye.
Non pas qu'elle fut très légèrement en retard parce que cette petite cérémonie l'ennuyait, bien au rebours.
Mais tout simplement, elle avait fait un détour par la salle des caducées avant de venir où comme à l'accoutumé, cas d'espèce, quotidien et autres questions avaient retenu son attention. Là un souci de chef de famille attribué autrefois à un héritier illégitime, ici des seigneurs qui avaient décidés qu'ils pouvaient se faire la guerre et démembrer les fiefs des voisins sans que la Hérauderie ou leur suzerain n'aient mot à dire, à l'alcôve suivante une question de justice, à celle d'après un souci de régnant aux poches plus que percées, et avant d'espérer mettre un doigt de pied dehors une question surprise sur un disparu.
Bref, une journée ordinaire à la Hérauderie de France.

Pas si ordinaire toutefois, puisque l'on concrétisait ce jour une petite nouveauté qui avait germé dans l'esprit de Minerve il y a quelques mois et que l'on inaugurait donc la remise du Cry des Champions de France.


Salutations à tous et bienvenue à l'Hostel Saint Paul.

Et Agnès de rejoindre Minerve et de se placer auprès d'elle avant d'entrer dans le vif du sujet.

Minerve, on commence quand vous voulez.

Deedlitt a écrit:Elle salua Montjoie et les présents d'un poli signe de la tête.

Bonjour à vous tous, et merci d'avoir répondu par la positive à cette proposition de distinction de l'élite des joutes de France.

Puis elle regarda Montjoie.

Nous commencerons donc par année.

Que s'avance devant notre Roy d'Armes le Champion de France de l'année 1459, Grégoire d'Ailhaud.

Thegregterror a écrit:1459. Quatre années s'étaient déjà écoulées depuis cette époque. Diantre, le temps passait bien vite. Un peu trop à son goût et suffisamment pour que quelques secondes lui soient nécessaires pour revenir à la réalité et répondre à l'appel de Minerve.

S'approchant au devant du Roy d'Armes, Grégoire ne savait trop quelle serait la manière de recevoir cette distinction - autant dans la forme à adapter que dans l'échange qui aurait lieu. Privilège du premier, certes. Il fit donc simplement face, attendant une consigne éventuelle.


Montenjoie. Euh... Montjoye.

Ingeburge a écrit:La duchesse impériale de Limbourg – car c'était à ce titre qu'elle avait fait le déplacement en ce froid jour de février, elle était venue pour monsieur – était également dans la salle d'apparat, entrée avant la clôture du défilé et ayant opté pour une place dans le fond, non loin de la porte. Par choix et commodité, elle avait décidé de ne pas trop s'avancer, de ne pas troubler les retrouvailles des présents et d'opter rapidement pour la posture assise, l'Oisillon qui croissait en son sein la fatiguant de plus en plus, à mesure qu'il prenait ses aises. Installée depuis quelques minutes, elle avait alors laissé son regard pâle divaguer sur les tentures du lieu où avait été réunie la fine fleur des joutes à la française, tâchant de se remettre du périple qu'il l'avait fait venir de son hôtel de Bourbon à celui de Saint-Paul. La route en effet n'avait été de tout repos, au croisement de la rue Saint-Germain-l'Auxerrois et de la grand'rue Saint-Denis, son coche avait été immobilisé faut de pouvoir se mouvoir plus avant. Un petit attroupement s'était formé, fait des gens empêchés d'avancer comme elle et des badauds venus assister à la querelle survenue entre un maraîcher et un brasseur, tous deux se rendant à l'Apport-Paris, marché poussant à l'ombre du Grand Châtelet et le premier, à moins que ce ne fût l'inverse et c'était bien là le nœud du problème, ayant coupé la priorité au second. Résultat, le chariot du maraîcher gisait renversé au sol, déversant sa cargaison faite de légumes et de fruits au sol, le haquet du brasseur lesté de lourds tonneaux menaçaient de culbuter aussi. Il avait donc fallu faire demi-tour, ce qui n'avait pas été simple avec toute cette presse et tant le claquement du fouet, le hennissement des chevaux que les cris du cocher et de ses gardes se mêlant à ceux de la foule avaient eu raison d'une sérénité déjà rendue précaire par une grossesse avancée. Après un périple dans de petites artères puantes, le flanc sud du cimetière des Saints-Innocents avait été atteint puis de là avaient été gagnées la rue de la Verrerie puis celle du roi de Sicile. Maintenant, hiératique dans ses voiles et soieries noirs, la Prinzessin attendait sous les ors paisibles de Saint-Paul. La cérémonie débuta, Ingeburge mit un terme à sa languide contemplation pour suivre l'hommage rendus aux valeureux jouteurs au premier rang desquels se trouvait la Terreur.

Gnia a écrit:Et le Roy d'Armes d'accueillir d'un discret sourire et d'une légère inclinaison du chef son compatriote artésien.

Votre Grandeur, je suis fort aise d'avoir l'honneur de vous remettre le cry qui revient au Champion de France pour les joutes de l'année 1459.
Votre réputation sur la lice n'est plus à faire mais elle est aujourd'hui distinguée par le cry suivant.

Tyr !
Dieu du ciel dieu du ciel, de la guerre juste, et de la stratégie des mythologies nordiques.


Elle se saisit ensuite de l'étoffe pliée qu'un page lui présenta et la déroula entre ses mains pour la présenter à Grégoire.

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Elle s'avança pour qu'il puisse s'en saisir, un sourire énigmatique aux lèvres.
En effet, Grégoire ne découvrait rien de nouveau ce jour, puisqu'il avait aidé son épouse dans la confection des dicts listels.
Minerve, armée d'autre chose qu'une plume était un danger ambulant, pour elle-même et pour les autres, alors que dire d'une paire de ciseaux ou d'une aiguille à broder.
Aussi son époux avait suivi de près l'élaboration des crys.


Ce cry est unique et sera dûment enregistré près de la Hérauderie de France à l'issue de cette petite cérémonie.
Vous pouvez choisir de l'arborer ou non, en lieu et place du vôtre si vous en aviez un.

Puisse-t-on longtemps entendre "Tyr" retentir sur les lices et les champs de bataille.


Et ainsi s'acheva pour Montjoye cette remise de première distinction.
Une fois que le Comte de Saint Omer ce fut retiré, elle posa son regard sur Minerve afin que le suivant soit appelé.

Deedlitt a écrit:Show must go on ! Même si elle avait compris le sourire de Montenjoie, ne releva pas.
En effet, ce n'était pas qu'elle soit dangereuse, c'était les objets qui étaient sous l'influence du malin.
Elle se rappela, émue, comment Grégoire avait proposé son aide pour la découpe, après l'avoir entendu dire : « Marie-Cécile, vous m'apporterez une paire de ciseaux !». Car si Minerve savait broder, enfin presque, enfin elle connaissait le principe tout du moins; elle n'avait jamais vraiment  su à quoi pouvait bien servir toute cette précision dans la découpe de la soie. C'est ainsi, qu'à chaque fois qu'elle devait se mettre à l'oeuvre, elle trouvait une domestique ou quelqu'un de plus doué qu'elle pour lui facilité la tâche.
Mais cette fois c'était différent, elle voulait vraiment le faire, car c'était pour les joutes, pour les champions.

Si les activités dites « féminines » l'agaçaient souvent, les joutes étaient pour elle, le sommet du divertissement. Aussi, quand elle eut l'idée de mettre les Champions à l'honneur, elle voulu absolument s'y investir.
Et comme à chaque fois que quelque chose lui tenait à coeur, il fallait aller au bout.
C'est ainsi que ses mains resterons quelques jours encore cachées par des gants, car en l'état le bout de ses doigts ressemble plus à des bouts de viandes mâchouillé par une fouine qu'a des extrémités correctes.

Enfin elle sourit à son époux, puis elle reprit le fil de la cérémonie aux côtés de Montjoie.
Chaque champion avait pour elle une importance particulière. Tous avaient marqué le monde des joutes à leur façon. Elle souhaita à cet instant que cela continue toujours ainsi.
Le prochain à s'avancer devant Montjoie, était sans doute le jouteur le plus téméraire qu'il lui fut donné de voir.
Elle l'appela donc avec un sourire de fierté, fierté de pouvoir se tenir en face de ce grand champion ce jour.


Que s'avance devant notre Roy d'Armes, le Champion de France de l'année 1460, Aimelin de Millelieues

Aimelin a écrit:Son nom lancé par Minerve il s’avança. Tu fais un faux pas en marchant Millelieues et tu es mort, peut être pas physiquement mais de honte c’est certain.
Un regard complice vers Minerve avant de se trouver devant Montjoie et de lui adresser un sourire discret tandis que son regard pétillait… normal pour un champenois pourront ils dire dans quelques années.

Et de se tenir immobile après avoir d'une petite inclinaison de la tête salué celle qui se trouvait devant lui.


Montjoie

Thegregterror a écrit:Recevant l'étoffe de soie d'azur des mains du Roy d'Armes, l'Ailhaud lui rendit son sourire sans se douter de ses pensées. Les siennes se portaient d'avantage sur la répétition du "dieu du ciel", s'interrogeant sur sa raison : était-ce une figure de style, l'appui d'une représentation particulière ou devait-on craindre que Mamie Zinzin ait encore frappé?

Assurément, il devrait s’enquérir des derniers potins parisiens auprès de son épouse. Car la complémentarité de la paire audomaro-lilloise ne s'arrêtait pas à la broderie - l'un patient, l'autre ayant l’œil des couleurs. Et s'il ne savait donner le ton, Grégoire apprécia cependant le dégradé qui se dévoilait à lui - quand bien même la surprise fut d'apparat.


Nous l'arborerons fièrement et ne manquerons pas de faire trembler les esgourdes adversaires comme il se doit.

Il s'abstient évidemment d'en faire démonstration en l'Hôtel Saint-Paul, et laissa sa place avant le nouvel appel de Minerve.

Gnia a écrit:Visiblement, Mamie Zinzin avait encore frappé, commençant une phrase, pensant soudainement à autre chose, reprenant ensuite plus loin, ou au début, comme ici.
Ou bien était-ce tout simplement une façon détournée de jurer en toute impunité et de se complaire à répéter "Dieu du Ciel !", allez savoir ?

Toujours est-il que Montjoye, ne sachant guère quelles questions assurément existentielles pouvait se poser Grégoire, elle se contenta de le saluer d'un fin sourire le Champion 1459 qui la quittait pour accueillir celui de l'année suivante.

Là encore, un vieil ami, un ancien complice, un allié d'avant. Certes moins ancien que l'artésien qui venait delui laisser place, mais tout de même.
L'on remontait à une époque où la Saint Just aiguisait à peine ses tyranniques lames à  régner en despote éclairée sur une bande d'agités du bulbe.
Ah le Béarn... Une étroite mare boueuse dont la grande majorité de la population avait l'intelligence d'une tanche. Et parmi eux, quelques perles, des joyaux sali par la fange, qu'il suffisait de découvrir sur le lit de boue, au milieu de la lie, tentant de percer l'obscurité d'un timide éclat, comme Aimelin.

Si elle n'avait été en cérémonie quelque peu protocolaire, elle lui aurait donné franche accolade. Au lieu de ça, elle lui offrit peu ou prou ce même sourire qu'à son compatriote artésien, de ceux, trop rares et donc précieux, qu'elle ne réservait qu'à ceux qui le méritaient.

Aimelin, qu'elle avait connu traitre ou presque et en disgrâce, et maintenant Duc et Champion de Joutes.


Votre Grasce, je vous remets aujourd'hui le cry qui honore le Champion de France des joutes de l'année 1460.
Je ne peux m'empêcher de me ramentevoir la première fois que je vous ai emmené à un tournoi de joutes, au Lavardin, comme écuyer.
Puis vos premières passes sur la lice dès lors que vous avez été anobli.
Que de chemin parcourut, un sacerdoce certainement et un combat, moult duels et combats.
Comme le croisé dont le nom ornera votre cry.

Balian !


Elle déplia alors lentement la bande de soie qu'on lui avait porté et la présenta à Aimelin.

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Elle lui déposa ensuite dans ses mains.

Ce cry est unique et sera dûment enregistré près de la Hérauderie de France à l'issue de cette petite cérémonie.
Vous pouvez choisir de l'arborer ou non, en lieu et place du vôtre si vous en aviez un.


Que "Balian" fasse trembler, qu'il résonne sur votre passage et bien après !

Puis, lorsque le Duc de Sézanne eut rejoint la petite assistance de spectateurs, Montjoie se tourna à nouveau Minerve.

Deedlitt a écrit:Ah une bonne chose, même mieux une belle chose de faite. Un sourire de plus fût adresser à Aimelin après que rajouter après la tirade de Montjoie.

Décidément pour elle c'était la plus belle cérémonie de l'année !
Arriva enfin le moment d'appeler le dernier champion de la cérémonie.
Celui qui lui a donné son surnom de chat noir et qui lui a même donné un chat blanc. Le bien nommé Baraka.
Cela avait peut-être joué dans les résultats du Marquis, mais elle l'ignorait vraiment dans les chiffres. Il n'empêche que malgré sa mauvaise étoile quelques fois, le Comte du Tournel avait toujours fait preuve de combativité et de détermination. Sans ces qualités là, cela ferait bien longtemps que la superstition aurait prit le dessus.

Comme les deux autres, elle admirait les qualités de ce jouteur, qui par sa grande ténacité avait décroché un titre de champion de France. Cela forçait son admiration. Et aux vues de courriers qu'ils avaient échangés pour cette cérémonie, elle avait compris que toute cette détermination lui venait en partie de l'admiration qu'il avait pour son épouse. C'était peut-être l'esprit de l'impériale Grand maître qui était à ses côtés sur la lice et lui fît remporter maintes victoires. Romantique réflexion que celle-ci, mais après tout pourquoi pas.

Ainsi elle appela le dernier champion de la journée.


Que s'avance devant notre Roy d'Armes, le Champion de France de l'année 1461, Actarius d'Euphor.

Aimelin a écrit:Le sourire de Montjoie fût reçu tel qu’il était, car il la connaissait bien trop pour ne pas s’en réjouir.
Il reçu la bande de soie avec le regard brillant d’un gosse à qui l’on offre la lune et il laissa ses prunelles croiser celle de son vis-à-vis.


je vous dois bien des choses, mais je vous dois aussi cet amour pour les joutes et n’ai point oublié celle que vous avez été pour moi en des temps difficiles, et que vous resterez toujours à mes yeux s’il advenait que vous ayiez besoin de mes servicesl’amitié, elle, était indéfectible et elle le savait. Un discret sourire complice avant de laisser ses doigts effleurer la soie non sans une émotion visiblecet ouvrage est magnifique, et je porterai ce Cry avec fierté et honneur.

Il s’inclina et rejoignit son épouse et leurs deux amis, non sans avoir adressé un petit sourire à Minerve et il suivit la suite de la cérémonie.

Actarius a écrit:Le sourire affiché s'était épanoui comme une fleur au soleil lorsqu'il avait aperçu son épouse adorée. Les mois s'étaient écoulés, et même des années désormais. Il y avait eu des querelles, des incompréhensions. Des orages avaient noirci le ciel, des éclairs l'avaient zébré, mais au-delà de ces péripéties, il y avait l'horizon dégagé d'une passion intacte, plus puissante, plus impérieuse même que celle qui avait un beau jour pris d'assaut son être tout entier. Sa vie était parsemée d'incertitudes, certaines plus prégnantes que d'autres. Aucune cependant n'avait ne serait-ce qu'effleurer sa seule vérité: Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg.

Aussi, partager ce moment-là avec elle changeait tout. L'honneur n'était plus seulement sien, il était leur. Car elle était source de ses plus grandes victoires. Elle en était l'origine et la finalité. Briller par et pour elle. Ainsi nulle surprise lorsque, avant de s'avancer, il se retourna une nouvelle fois et darda un regard aimant et étincelant jusqu'à la Prinzessin. Les mésaventures passées sur la lice ? L'année pourrie qu'il venait de traverser ? Il les avait oublié au moment d'incliner respectueusement la tête vers Minerve et le Roy d'Armes, devant lequel il se trouvait désormais.

Gnia a écrit:Si les propos d'Aimelin émurent le Roy d'Armes, elle n'en laissa rien paraitre, se contentant d'incliner légèrement la nuque, un fin sourire aux lèvres.
Puis elle reporta son attention sur celui qui s'avançait désormais.
S'il y avait un jouteur forcené, de ceux que l'on croise invariablement sur un tournoi, quel qu'il soit, Actarius était de ceux là.
De ceux que l'on craint dès lors que leur nom est annoncé sur la lice.


Votre Magnificence , je vous remets aujourd'hui le cry qui distingue le Champion de France des joutes de l'année 1461.
Puissance et pugnacité sont les seuls mots qui me sont venus à l'esprit à chaque fois qu'il m'a été donné de voir l'une de vos duels, fussent-ils glorieux ou non.  

Sivard !
Prince guerrier, enchainant les exploits, héros de la mythologie nordique.


Elle lui tend à son tour l'etoffe de soie d'un bleu profond rehaussée de fils d'or.

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Puis elle la lui confie, la déposant délicatement entre ses mains.
Enfin, elle prononce le petit laïus auparavant déjà exprimé.


Ce cry est unique et sera dûment enregistré près de la Hérauderie de France à l'issue de cette petite cérémonie.
Vous pouvez choisir de l'arborer ou non, en lieu et place du vôtre si vous en aviez un.


Et de conclure ce dernier passage.

Puissiez vous faire mentir la légende d'un Sivard mort d'amour et qu'il vous guide longtemps encore dans vos exploits sur la lice.

Encore une fois le regard se tourne vers le héraut ès joutes, ne sachant trop si à l'issue de cette petite cérémonie quelques réjouissances étaient prévues ou si l'on se contenterai d'une collation légère et de quelques discussions où le formalisme ne serait plus de mise.

Ingeburge a écrit:Si Ingeburge avait été portée à une hilarité bruyante, et pour cela il aurait déjà fallu qu'elle fût de nature à être joyeuse, elle aurait éclaté de rire aux derniers propos d'Agnès. Actarius, mourir d'amour? Sivard était bien inutile pour l'en prémunir, le Languedocien était bien trop concret, solide, terrien, pour soupirer après quelqu'un à en dépérir, ça oui! Le Phœnix était du genre à aller se sacrifier sur un champ de bataille, à tout donner car il n'aurait plus rien et à en être d'autant plus invincible. Ou à dézinguer tout le monde sur la lice histoire de dominer à nouveau le classement annuel de la Ligue des Joutes et en être sacré le champion des champions une fois de plus. Heureuse pour sa moitié de pomme qui ne vivait que pour la victoire une fois l'armet de son heaume sommé d'un cimier abaissé et la poignée d'une lance placée dans sa main parée d'un gantelet, elle le regarda recevoir le morceau d'étoffe bleutée. Sa gaieté toute en intériorité subsistait, malgré un présage sur la mort qu'elle avait un jour formulé. Si elle était sûre qu'Actarius jamais ne mourrait jamais d'amour, elle savait en revanche que ce serait son cas, et par sa main à lui, justement parce que cela viendrait de lui. Elle en avait eu la prescience, le lui avait révélé, sans donner les détails; il n'avait pas aimé. Enfin. Que son époux eût opté un héros des mythes nordiques l'avait touchée et elle choisit à son tour de ne retenir que cela. Le reste, l'avenir funeste importaient peu. Sympathique petite réunion somme toute. Et belle idée que ces listels d'azur rebrodés de lettres d'or.

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