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1463-01- [RP] Sicile - Tribunal des groseilles

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Message  Admin Jeu 12 Fév - 8:12

Sicile fin janvier 1463

Asphodelle a écrit:[hrp]j'ai pas le temps d'envoyer les lettres en journée (bien que d'une façon générale je le peux à ma pause de midi) mais j'ai le temps d'occuper ma pause à écrire des c#nneries^^, participe qui veut, c'était pour égayer un peu l'attente en Sicile et aussi s'amuser^^ - merci à JD Gretelle qui m'a donnée l'idée d'ouvrir ce rp par l'envoie d'un petit courrier fille à fille ce matin^^, en espérant que les JD concernés s'amusent aussi.
ps : si vous voulez un rôle non indiqué, faites le demander à votre perso, c'est totalement libre et sur le ton de l'humour[/hrp]

Un difficile moment s'annonce au sein de la Compagnie. Le premier retardataire devait faire exemple aux autres...Asphodelle habillée en soubrette revenait du bureau du Magistrat général. Son corsage était étrangement à l'envers. Elle enfile sa robe noire piquée à un moine pour faire le décor, et s'installe à l'office dans la tente générale.

Qu'on fasse entrer l'accusé. Mince, il me faut des gens qui font les gardes qui amènent l'accusé.


Accusé : Guérin
Chef d'accusation : a oublié de partir malgré les répétés appels et les dizaines de lettres et d'SMS reçus (SMS : sucette de mots en série)
Témoins à charges pour plaider en faveur du coupable : s'inscrire en bas de page

Juge : la très innocente, pure et impartiale Asphodelle

Accusateur : Capitaine Etienne-Lahire

Jugement demandé par le procureur (qui est aussi l'accusateur à la guerre comme à la guerre): "Pelage de grelots au marteau"

Magistrat général : Siméon Charles

Distributeur de douceurs et d'eau de vie pendant la séance : s'inscrire en bas de page

Perturbateurs de scéance (scandalisés, pleureuses, sadiques, pour l'émotion de la scène) : s'inscrire en bas de page

Gretelle a écrit:Matinale comme  toujours  la  rouquine ,  après  un  solide  petit  déjeuner ,  a prit  connaissance  des  consignes  du  jour,  mais  son  légendaire  sourire s’efface  peu  à peu à mesure  que  ses  grands  yeux  bleu  en  prennent  connaissance ... pour  ne  finalement  retenir  que  ça ...

Au concours du "Je suis un boulet mais on m'aime quand même", notre ami Guérin vient d'emporter le premier prix. Ses parties nobles seront donc pelées demain au marteau en présence de tous nos compagnons, unis comme il se doit pour cette célébration festive.

Par  Aristote ...  Guerin  ... partie  noble ...  pelées  ...  ah  non  mais  ça  c'est  pas  possible ...  pas  possible  du  tout !

Son  Guerin  ,  rêveur ,  tête  en  l'air ...  certes  fanfaron .... pelé comme  un  vulgaire  topinambour .... Il  ne sera  pas  dit qu'elle  laissera  faire .... c'est  donc  en  farouche  défenseuse  des  précieuses  qu'elle  se  rend  à la  tente  de commandement ou doit  avoir  lieu  le  procès ...

Hum ....  je  souhaiterais  être  témoin  à charge ....

Floriantis a écrit:Hop par ici le volatile emplumé. Et de porter ses mirettes aciers tout au bas en se rappelant la veille les yeux qu'il avait écarquillés découvrant perplexe les cent coups de guimauve, et la fin qui parlait de pelage de burnes à coup de marteau.
Ca devait être fort douloureux et il n'avait pas l'intention de se perdre. Ca ne lui était jamais arrivé en pas mal d'années alors il n'y avait pas de raison que ça arrive maintenant, ici, avec telle menace qui planait au-dessus de sa tête... lève les yeux.. comme une grosse pierre en équilibre sur une falaise.

Ne pas se perdre, ne pas se perdre... comme en mer.

Et le courrier du jour lui soutira un sourire qui s'arrêta à la lecture du sort de Guérin. Il ne le connaissait pas mais fallait être solidaires entre potentiels accusés.

D'un pas décidé il se rendit dans la tente de commandement, guidé aussi par la curiosité.
D'abord observer et puis s'il fallait il perturberait le procès, espérant que la solidarité naitrait en vue des futurs condamnés, parce qu'il y en aurait d'autres, ça ne pouvait pas être autrement dans une armée.
Il avait trouvé un bocal d'anchois et machinalement il l'avait pris avec lui.
Qui sait, peut être pourrait il acheter le juge et puis même s'il était marin, il détestait ce genre de bestioles alors ça serait aussi l'occasion de s'en débarrasser.
Etienne_lahire a écrit:L'heure était grave et comme souvent en de telles circonstances, une certaine solennité baignait les âmes et les lieux.

Etienne a pris place au fond de la tente. Il se tient debout, les bras croisés, le torse droit. Il ne perd rien des gestes et des postures de ceux qui franchissent l'auvent de toile grise, à peine égayé des couleurs de la Compagnie. L'endroit est austère comme une cellule monacale. Etienne, habitué aux chemins, a tôt fait de retrouver ce dénuement ascétique qui avait marqué ses premières années de mercenariat.

La Vicomtesse, note t'il, est curieusement attifée. Etienne a vite compris qu'avec les mystiques il valait mieux ne s'étonner de rien. On la voyait parfois méditer, les genoux déployés dans la position du lotus, la paume tournée vers les cieux. Parfois, elle prononçait des paroles aimables mais sibyllines, avec cet air toutefois qui vous faisait comprendre qu'elle serait bienveillante. Dans tous les cas, notre homme avait avait appris qu'un sourire approbateur était la meilleure façon de s'éviter une heure de digressions philosophiques. Car Etienne, quoique soldat, est aussi diplomate.

Le Bourguignon salue Gretelle, hausse un sourcil. Bigre, si même sa dulcinée se chargeait de renforcer l'accusation, le cas devait être grave. Le Tambour Guérin allait avoir du mal à s'expliquer.


- Bien. Gretelle comme témoin à charge, vous notez Asphodelle ?

Le Capitaine salue de même le conseiller Floriantis qui arrive peu après. Etienne, tandis que la tente se remplit, se retourne et s'empare des instruments de la Justice qu'il lui faudra tantôt exhiber. Comme tout bon maitre forgeron, le Bourguignon possède de forts beaux exemplaires de ces instruments là.

Et, pour se donner contenance en attendant les derniers participants, il extirpe d'une de ses poches une belles noix arrondie qu'il porte devant ses yeux avant de la croquer d'un air féroce.


Crrrr... que ça fait en partant en bouillie.
Gretelle a écrit:La  rouquine  rend  son  salut  à Etienne au  travers  d'un  large  sourire,  il  vaut  certainement  mieux  être  aimable  avec  l'accusateur  qui sait  peut  être  se  montrera  t il clément !

Un  léger  sursaut   en  l'entendant clamer ....


Bien. Gretelle comme témoin à charge, vous notez Asphodelle ?

Heu  non  ...   oui ....  enfin  non .... je voulais  dire  témoin  à décharge !

Elle  observe  les autres personnes  présentes, légèrement  anxieuse ,  puis  reporte  son  attention  sur  Etienne suivant  du  regard  le trajet  de la  noix de la  poche aux  yeux puis  à la  bouche de l'accusateur ... il  lui  semble  que  le son  du broiement  de  celle  ci  est  amplifié ...  un  frisson  d'effroi  lui  parcoure  l'échine ...
Guerin a écrit:[La veille, au marché de Sora]

Le tambour Guerin escorte le Capitaine qui désire trouver des babioles affriolantes à offrir à la Princesse. Les deux hommes fendent la foule qui se presse entre les étals, à la recherche de l'objet qui fera défaillir puis succomber la très délicieuse Jusoor.
Le regard en alerte, Guerin surveille tout. Et tous. Il ne manquerait plus qu'après avoir cogné sur leurs alliés français, les siciliens se fassent le capitaine !
Le regard de Guerin est tout à coup captivé par une vision.

La foule semble s'écarter. Une apparition paradisiaque s'offre aux yeux du tambour.
Un tas, un amas, un monceau, une montagne d'épis dorés s'offrent à sa convoitise.


Chef !! Chef !!!
Oui, Guerin, j'ai vu ! Cette nuisette en dentelle rebrodée d'or est une vrai merveille
Non mais Chef !!! Chef !!!
Ou plutôt ce quolifichet tout à fait coquin...
Oui oui, Chef mais non, Chef ! le mmmm...
Le même en bleu, vous croyez ?
Rhaaa ! Chef !!! y a du maïs à pas cher au marché !!!!
Oui, Guerin,  faites un stock, on commencera à distribuer bientôt !


C'est que Guerin est chargé depuis peu de la gestion des stocks de l'armée.
Stocks qui, pour l'instant se résument à un sac de fifrelins ternis par le manque d'usage et... du sac qui contient les dits fifrelins. Point. Basta.
Et le vivandier/tambour/escorteur au marché du Capitaine, Guerin, songe avec angoisse au moment où on lui demandera de servir les troupes.

Le Capitaine s'éloigne de quelques pas pour faire l'acquisition d'une paire de pendants très décorés et très scintillants. Guerin, lui, entame les négociations.


2.50 !
Tou vô mé touer ! moi, ma famille et ma descendance pour les dix ans à vénir ou quoi ? 5 écus ! et garantis sans aspersion de pisse de goret
2.60 ! et je veux les choisir moi même !
Tou es fou ! du maïs de cette qualité, ça vaut au moins 6 écus au marché noir ! Je te le fais à 4 écus, mais tou prends les dix !
2.80 et je prends aussi le deuxième panier
3 écus pour les deux lots, mais j'y perds
tope là ! mais je les veux emballés !


Et voilà ! on s'emballe, on s'emballe et ... on se retrouve à attendre que le marchand au fini d'emballer chaque grain.

Mais pourquoi, je ne les ai pas demandés ensachés ces maïs ! se ronge Guerin qui voit le soleil décliner à l'horizon et le Capitaine s'éloigner, son paquet cadeau sous le bras. Cependant, pas question de laisser ce voleur de marchand seul avec ses maïs tout nouvellement commandés.
1789, 1790, 1791, 1792....2531, 2532, 2533... zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Et 16 054 ! le compte y est ! vous avez quelque chose pour les porter ? demande le marchand qui se frotte les mains, devant le tas de grains, emballés un à un dans leur étui.

Cette fois ci, rien n'y fit, il fallut débourser à Guerin, 100 écus pour le prêt d'une brouette grinçante à retourner sitôt la livraison achevée.

C'est un Guerin harassé mais piteux qui se présente devant ses juges à la ville suivante.

Il a failli, il s'est endormi au 2533ème grain de maïs. La honte le submerge. Il s'en veut.


Si ça se trouve, une fois pelés mes roustons à coups de marteau, je vais être rétrogradé au rang de troufion, se morfond le blond en reniflant, tête basse.
Asphodelle a écrit:Donà Gretelle habitant "le bourg" - tout le monde habite un bourg, elle peut pas se tromper - se constitue comme décharge de témoins.

Pam ! le marteau tape sur le haut du tonneau parce qu'elle adore.

Don Floriantis, habitant "d"une parcelle", arrivant de si bonne heure sera employé comme greffier. Veuillez noter don Floriantis comment les grelots de l'accusé seront jugés. Je vous invite même à faire un dessin des participants et à nous le montrer à la fin comme preuve de cette scéance. Je vous épargne le travail de croquer les groseilles du condamné relaxé.

Pam ! pam ! silence ou je fais évacuer la salle.
Alors que personne ne parlait, mais ça elle avait toujours rêver de le dire.

Capitaine Etienne, habitant d'un territoire, comme accusateur procureur et bourreau. Nous manquons de geôle aussi servira t'il aussi de gardes, de prisons de fers et de chaines. D'une façon générale le Capitaine Etienne sera tout ce qu'il nous manque et il pourrait même servir de potence ou de mât de bûcher.

Et maintenant, les mains en l'air...
ça aussi elle rêvait de le...hum.

Qui manque t'il? où est le magistrat général? encore en train de regarder des cartes dessinées de filles nues.

Sur ce, voici Guérin, qui devra braver les Lois de la Compagnie et ses terrrrrrribles juges à robe de bure qui sent un peu la bière...d'ailleurs...et peut-être par un habile jeu de regard de cocker, arrivera à arracher une larme de compassion à l'impiiiiiiiiiiiiiitoyable Etienne, le Fort Etienne, prison d'entre toutes les prisons, que la Bastille c'était une caisse à chat... comparée.

Ah ! voici notre présumé coupable innocent ! Messer Guérin, habitant "du quartier", je vous invite à vous placer ici, à mon côté gauche. Montrez toujours votre plus beau profil au greffier pour qu'il vous fasse beau : ainsi quoiqu'il vous arrive vous passerez à la postérité comme un beau gosse jugé et les nations se souviennent peu souvent des moches jugés mais souvent des beaux gosses.

Avez-vous un mot à dire avant de risquer d'être condamné par la contumace?


[hrp]jd Guérin excellent ton rp^^, merci de bien vouloir jouer le jeu c'est sympa^^[/hrp]

Floriantis a écrit:Greffier ?

Haussement de sourcils accompagné d'une grimace parce qu'il adore ça le bougre. Ca fait viril. Grattement de barbe de 2 jours et demi parce qu'il n'a pas trop le temps le matin au saut de paillasse de fignoler sur les détails, mais ça aussi ça fait viril.
Cherche rapidement du regard une table qu'il trouve, s'y précipite et pose son bocal sur la table, piquant au passage une plume qu'il met dans sa bouche et un parchemin, à la main, à la tapeuse au marteau.


Hum monsi.. dame le juge.
Je note comment les gre...   un dessin ?


Se demande un instant s'il ne préfèrerait pas être à la place du futur condamné.
Un petit moment de réflexion, c'est mieux que sept, avant de faire glisser sa plume sur le parchemin... scriiitchh scriittch oui faudra s'habituer au bruit, et de noter déjà, la date.


[rp]Avezzano le 14 janvier 1463
Tente de commandement de l'armée Tard-Venus


Ce jour débute le procès des grelots de Guérin, dans la tente de commandement, procès dirigé par le juge Asphodelle. Le Procureur est le  capitaine Etienne-Lahire et le Magistrat général Siméon Charles.
Le greffier désigné volontaire est Floriantis, les costumes sont de Donald Cardwell.

Pour avoir gagné le titre si envié de  "Je suis un boulet mais on m'aime quand même" l'accusé est jugé afin de savoir quel sort subiront ses dits grelots.


[/rp]

Et de poser sa plume en attendant la suite.
Et sur un autre parchemin il s'appliqua à commencer à dessiner la tente de commandement vue de l'intérieur et qu'il meublerait au fur et à mesure.

Guerin a écrit:Norf !!!! quel con, tu masses !!!!

Guerin a un sursaut outré.

Je veux bien être jugé. Je veux bien subir ma peine. Je veux bien que vous ayez été habitante de Toulouse. Mais on me dit pas con à chaque bout de phrase et je masse que Gretelle !


Il tend la main en direction des plumes  du greffier et agite sa main, agacé.

Veuillez noter, je vous prie que le tribunal tente une manoeuvre d'extorsion de massage sur le condamné. Norf de norf !


Vrai, quoi ?!
Il  serrera les dents au moment du châtiment, c'est un truc d'homme, ça. Mais massoriser , c'est une truc de filles. Pas question de passer pour une fiote aux yeux du régiment.

Simeon.charles a écrit:Ah le tambour a raté le rappel !
Ah le tambour va se faire battre !
Ah le tambour on va lui tambouriner les roustoutouilles !


Au marteau pelons les grelots, les grelots passeront au rabot ! Voilà ce que chantait Siméon en allant accabler le pauvre Guérin. Quoi vous ne connaissez pas cet air ? Et bien moi non plus, mais Siméon lui il connait.

Il était rentré en criant un : J'accuse ! très prometteur.

Gretelle pris la parole pour se partie partie à décharge. Siméon qui connaissait l'amour des deux tourtereaux berrichons et sachant que se tribunal parlait des "ornements" de monsieur, se demanda s'il y avait une chose grivoise caché dans les propos de la "déchargeuse". Il mènerait son enquête en temps et en heure et s'installa pour écouter "le joyeux merdier" qui se préparait.

Etienne_lahire a écrit:L'heure était donc venue. Etienne remercie Asphodelle d'un geste du menton.

- Soyez assurée, Vicomtesse, que nous n'aurons nul besoin de geôles ni de chaînes. Ces instruments ne servent qu'à entraver des coupables, or le feu féroce et pur de notre loi aura déjà réduit le Mal en cendres, ne laissant devant nous que l'innocence repentie.

Mais justement, puisqu'on parle de coupables...

Le Bourguignon croise les bras pour mieux toiser l'assistance.
Le feu glacé d'un Juste Courroux habite son regard.
Il énonce, avec la voix calme d'un Dieu dictant les pages du Livre et de la Loi :


- Soldat Guérin, vous êtes aujourd'hui devant nous pour répondre de vos crimes.

Pause.

- Vous avez négligé les ordres pourtant élégamment exprimés.
Par le retard que vous avez pris, vous nous avez tous mis en péril. Inquiets de votre absence, nos compagnons ont écumé les tavernes toute la journée, au risque d'y attraper la gueule de bois et d'y faire de fâcheuses rencontres.
On a perdu des guerres pour moins que cela.
Notre réputation est en jeu.
En outre, les tavernes sont mal approvisionnées.
Tout cela exige un châtiment exemplaire afin de tirer de votre âme pécheresse ce repentir admirable qui vous rendra enfin un peu d'humanité.

Nouvelle pause.
Etienne approche de lui une coupelle emplie de ces fruits verts et charnus qu'on trouve dans le pays.

- Qu'en dit la Cour ?

Notre homme saisit entre deux doigts une de ces belles olives, tire un couteau de sa gaine, approche la lame de la peau fine et luisante de ce juteux trésor. Le fer pénètre les chairs savoureuses, les épiéçant en fines tranches tandis qu'un rictus animal, inquiétant, flotte sur le visage justicier du Capitaine.
Gretelle a écrit:Et  voilà qu'entre  son  Guerin  , avec  sa bouille  d'ange  et  son  air d' innocent coupable ... Il  semble  accablé ...

La  rouquine se tortille  sur  son  banc ... La  cour  lui  semble  froide ,  féroce  et  bien  décidée  à faire  un  exemple ... c'est  mal  barré  pour  les  pruneaux de son  bien aimé ... Mais  celui  ci semble  bien  décidé  à ne pas se  laisser faire ... aussi  lorsqu'il  s'exclame ...


Veuillez noter, je vous prie que le tribunal tente une manoeuvre d'extorsion de massage sur le condamné. Norf de norf !

Elle  se lève  comme  montée  sur  ressort ...

Oui  c'est  vrai  notez ! Je  suis  témoin  d'abord j'ai  tout  entendu  !

Puis  les  joues  rosies  par  sa soudaine audace,  elle se  rassoit  se faisant  toute  petite ...  faudrait  pas qu'elle aggrave  le  cas  de Guerin ... Et  se  contente  d'écouter  la  suite ... suivant  à nouveau  du  regard  le  sort  d'une  pauvre  olive mise  en  pièce  avant  d'être  dévorée ....

Glups ...

Asphodelle a écrit:Un massage?! elle avait levé le nez comme sous le coup d'une révélation. Quelle bonne idée !!

Je propose au Magistrat général une peine de massage du juge par le condamné,
elle glisse en aparté - en tout bien tout honneur bien-sûr, surtout les pieds...après une longue journée de marche...quel bonheur ! et le dos...ah le dos, faire craquer tout ça....

Nous avons ici le cas d'un accusé qui donne de très bonnes idées de condamnation aux jurés. Pour le cas d'ex-torsion de massage, nous n'en sommes pas loin de l’ostéopathie. J'ignorais l'accusé masseur-ostéopathe. Mais le Procureur/gibet/prison des Tard-Venus tient à rappeler combien...
prend un air théatral...fut dur et difficile, la recherche des compagnons du prévenu à sa disparition.

Oui...mes con-de-citoyens, et mes con-de-citoyennes...la recherche de l'accusé est à considérer comme un précipice moral, ou un préjudice oral. Le Procureur/potence/fouet nous rappelle qu'il fallut "écumer les tavernes".
Je rappelle à l'accusé combien dure est la tâche de passer dans chaque taverne pour le chercher, buvant, ripaillant, et terminer sa journée de recherches en prenant des droites pour des virages....oui ! des droites pour des rivages...euh virages ! C'est très dangereux que de prendre des droites pour des virages et cela aurait pu se solder par de nombreuses victimes tuées par des décès de mort.


Elle lève le nez magnanime....Cependant, devant le souhait de l'accusé de trouver lui-même des peines pour son forfait, le greffier notera que nous notons son désir de repentance.

Y à t'il d'autres réquisitoires pour accuser les myrtilles de Messer Guérin?

Etienne_lahire a écrit:Etienne fronce les sourcils.
Ces histoires de massage ne lui plaisent qu'à moitié. Ca sent le coup fourré.  En même temps, tout ça ne le regarde pas... (*)

- Asphodelle, puisque vous êtes Juge je vous laisse la responsabilité d'évaluer les peines complémentaires. Qu'il soit donc inscrit au registre que les condamnés auront à purger cette partie de leur peine avec vous. Les modalités précises de l'affaire ne sont pas de mon ressort.

Cependant, puisque vous m'y invitez, je profite de la circonstance pour préciser ma plaidoirie.

Oui, j'ai d'autres graves réquisitions à faire !

Car le problème que j'ai évoqué n'est que la partie émergée de l'iceberg. En vérité, il est bien plus grave que cela...


Etienne pointe à présent un doigt inquisiteur vers la frêle Gretelle.

- Car cette jeune femme ici présente se présente comme témoin à décharge, et c'est extrêmement grave.
Cela prouve en effet que l'accusé a des complices, dont elle.

Or, messieurs et mesdames,les jurés, les circonstances de cette complicité sont pour le moins troublantes.

Gretelle, comme chacun sait, est une jeune innocente qui a été séduite par l'infâme Guérin. Loin de ces tentations diaboliques, elle aurait vécu comme tant d'autres une vie pure faite de chasteté et de dévouement à sa hiérarchie.

Et voici à présent qu'elle tente de troubler la procédure en présentant des témoignages partiaux et intéressés !!

Seule une passion déraisonnable a pu introduire dans un esprit pourtant honnête des idées aussi subversives. Laquelle passion a été sciemment provoquée par Guérin qui a depuis plusieurs années tout fait pour la charmante Gretelle, fut-ce au péril de sa vie - donc de la nôtre par ricochet.

Cette manoeuvre insolente prouve évidemment que Guerin avait prémédité son forfait depuis longtemps en se préparant, au travers de Gretelle, un alibi opportun qui ne doit tromper personne ! Le témoignage de Gretelle fournit donc des circonstances aggravantes prouvant la préméditation, ce que je demande à la Cour de bien vouloir enregistrer.

Quoi qu'il en soit, je propose de prononcer les condamnations sans tarder.
Que la défense, si elle l'ose, s'exprime à présent histoire qu'on se débarrasse fissa de toutes ces procédures bassement bureaucratiques.


Sur ce, Etienne assène à son tour un féroce coup de marteau pour signaler qu'on passe à l'acte II, moment tragique et prenant : le témoignage de la défense qui prouvera par nature la culpabilité de l'accusé. CQFD, cher lecteur !


(*) https://www.dailymotion.com/video/x63hlk_cela-ne-nous-regarde-pas-les-inconn_fun pour la référence complète, mais je gage que vous la connaissez déjà ^^

Floriantis a écrit:[Et pendant ce temps]

Il affiche une mine perplexe le greffier tandis qu’il tente une esquisse du profil de l’accusé.

Pourriez arrêter de vous agiter siouplait ? qu’il murmure en direction de Guérin, mettant un point final à son gribouilli qu’il regarde d’un air satisfait avant de suivre des yeux la main qui désigne ses plumes et que celle qu’il tient revient sur le rapport qu’il rédige.

scriiitchh scriittch

[rp]Avezzano le 14 janvier 1463
Tente de commandement de l'armée Tard-Venus

Ce jour débute le procès des grelots de Guérin, dans la tente de commandement, procès dirigé par le juge Asphodelle. Le Procureur est le  capitaine Etienne-Lahire et le Magistrat général Siméon Charles.
Le greffier désigné volontaire est Floriantis, les costumes sont de Donald Cardwell.

Pour avoir gagné le titre si envié de  "Je suis un boulet mais on m'aime quand même" l'accusé est jugé afin de savoir quel sort subiront ses dits grelots.

Le juge invite l’accusé à se placer à sa gauche et parle de profil, de beau, de moche et lui demande s’il a un mot à dire avant qu’une certaine contumace ne le condamne. L’accusé s’avance, s’agite et s’insurge, notamment contre cette chose, accusant le Tribunal de tenter une manœuvre d’extorsion de massage sur le condamné. Le témoin confirme qu’elle est témoin, ce qui semble logique dans cette sombre affaire.
[/rp]
Plume en suspent tandis que le juge prend la parole.

Ils ne veulent pas de mes anchois ?
Voilà ce que pense le blond greffier désigné volontaire en laissant ses prunelles ballader d’un interlocuteur à l’autre et dieu sait qu’elles usent leurs semelles tant les mots volent de ci de là lui rompant la tête comme on dit chez lui.
Mais il secoue la tête en appuyant les dires de l’accusation. Il est vrai  que ce fût dur de rechercher Guérin, et la grappa et tutti quanti qu’il avait dû ingurgiter lui avait donné quelques maux de tête, le mettant en danger de louper lui aussi le départ.


Hum

Petite grimace avant de noter quelques bribes de ce sacré fourbis.
Récapépétons depuis l’bédut.


[rp]………….
La Juge se lance alors dans un discours sur les bienfaits du massage du dénommé Contu et suggère d’appliquer la sentence à Guérin et demande au greffier de noter son désir de repentance.
L’accusé semble donc vouloir se repentir.[/rp]

Et le Capitaine prend alors la parole, prenant acte de la peine demandée par le Juge et se lance dans une plaidoirie qui fait écarquiller les yeux du blond. Nom d’un lapin mais c’est qu’il est lancé comme Plume sur les eaux, montant descendant au gré des vagues, allant chercher au fond des abysses le petit poisson qui fournira un grand repas. Pourvu qu’il ne coule pas comme lui.
Et de suivre le doigt inquisiteur du regard, fronçant les sourcils pour tenter de suivre la manœuvre du Capitaine et noter sur le velin..


[rp]………….
Le procureur prend note de la peine demandée par le Juge, et se lance dans un réquisitoire où il démontre la troublante complicité du témoin à charge et décharge dans cette affaire. Il parle d’une victime innocente tombée entre les mains d’un vil manipulateur pour la détourner du droit chemin et l’entrainer dans les méandres de ses tentations diaboliques.
[/rp]

Moue perplexe en repensant à ses propres tentations diaboliques qu’il chasse en secouant la tête pour se concentrer à nouveau sur celles des autres.

[rp]………….
Le procureur parle de circonstances aggravantes prouvant la préméditation de l’Accusé aidé de son complice le témoin Grenelle. Il demande de procéder au verdict et somme la défense de s’exprimer.

La parole est à la défense.
[/rp]

De souffler un peu, c’est que greffier chez les Tard-Venus, est presque plus sportif que manœuvrer la Licorne à contre courant sur le fleuve menant à Derby pense t il en reposant sa plume après avoir légèrement  sursauté au coup de marteau, et avoir failli déséquilibrer la table sur laquelle reposait toujours son bocal d’anchois qu'il retint de justesse. Ils en auraient des choses à raconter si un jour ils sortaient de leur bocal ceux-là. Et de profiter d’une accalmie pour relire ses notes.

[rp]Avezzano le 14 janvier 1463
Tente de commandement de l'armée Tard-Venus

Ce jour débute le procès des grelots de Guérin, dans la tente de commandement, procès dirigé par le juge Asphodelle. Le Procureur est le  capitaine Etienne-Lahire et le Magistrat général Siméon Charles.
Le greffier désigné volontaire est Floriantis, les costumes sont de Donald Cardwell.

Pour avoir gagné le titre si envié de  "Je suis un boulet mais on m'aime quand même" l'accusé est jugé afin de savoir quel sort subiront ses dits grelots.

Le juge invite l’accusé à se placer à sa gauche et parle de profil, de beau, de moche et lui demande s’il a un mot à dire avant qu’une certaine contumace ne le condamne. L’accusé s’avance, s’agite et s’insurge, notamment contre cette chose, accusant le Tribunal de tenter une manœuvre d’extorsion de massage sur le condamné. Le témoin confirme qu’elle est témoin, ce qui semble logique dans cette sombre affaire.

La Juge se lance alors dans un discours sur les bienfaits du massage du dénommé Contu et suggère d’appliquer la sentence à Guérin et demande au greffier de noter son désir de repentance.
L’accusé semble donc vouloir se repentir.

Le procureur prend note de la peine demandée par le Juge, et se lance dans un réquisitoire où il démontre la troublante complicité du témoin à charge et décharge dans cette affaire. Il parle d’une victime innocente tombée entre les mains d’un vil manipulateur pour la détourner du droit chemin et l’entrainer dans les méandres de ses tentations diaboliques.
Le procureur parle de circonstances aggravantes prouvant la préméditation de l’Accusé aidé de son complice le témoin Grenelle. Il demande de procéder au verdict et somme la défense de s’exprimer.

La parole est à la défense.

...

[/rp]


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1463-01- [RP] Sicile - Tribunal des groseilles Empty Re: 1463-01- [RP] Sicile - Tribunal des groseilles

Message  Admin Jeu 12 Fév - 8:13

Gretelle a écrit:Assise  sur  son  banc  la  dite  Gretelle  passe  par  tout  un  florilège d'émotion ...  elle s'insurge  quand  il est  question d'infliger  une  peine  supplémentaire  à Guerin et qu'elle peine  !  masser  une  autre  qu'elle,  fusse même  des pieds ...  non  non  et  non  ...

Verse  une  petite  larme  quand  on la  décrit  comme  une  pauvre  victime du  "machiavelique  " Guerin ...  puis se  ressaisi ,  c'est qu'il est  fortiche  l'accusateur il a  presque  réussi a  la  persuader ...

Pour  finir  par  un  moment  de  panique ... comment  ça  c'est a  elle de  parler ! m'enfin  ! pourquoi  on écoute  pas d'abord  la  version  de Guerin ? ça  aurait  été  bien  plus  facile ... il  lui aurait  suffit ensuite  de dire "je témoigne  que  tout  ce qu'il  dit est  vrai !" Ah  c'est  malin  !  qu'est ce qu'elle va  dire  maintenant ? c'est qu'elle  ne sait  pas  non  plus  pourquoi  il  m'a  pas  suivi  ! vu  qu'elle  n'a  pas encore  pu  lui  parler  depuis qu'il a  franchi  l'entrée du  tribunal ...

Reflechit  ma  Gretelle  !  réfléchit ...

Un  léger  courant  d'air  traverse la  tente ... un  sourire  étire  les  lèvres  de  la  rouquine  qui  se  lève ...


Votre  honneur ... si  votre  dévoué  Guerin n'a  pas  suivi  ...

Elle  s'éclaircit  la  voix ...

cela  n'est  en  rien  sa faute ! et  user  de  vos  outils  sur  ses  précieuses serait  une  horrible  injustice !

Si  Guerin  n'a  pas  suivi  ses  compagnons ...  c'est  ... c'est ... c'est  à cause  du  vent !


Elle  regarde  les  membres  de  la  cour  un  par  un  ...


Oui  !  le  vent ! ah  je  vois  vos  mines  sceptiques ! mais  plus  d'une  fois  j'ai  été  témoin  de  l'acharnement  du  vent  contre  l'innocent  Guerin ! Ne  laissez pas  le  vent  avoir sa  peau ...  fusse  celle  de ses  roupettes ! Si  puni  il  doit  être ...  rasez  lui  plutôt  la  tête ...  au  moins  le  vent  ne  pourra  plus  le  décoiffer ...

Bon  bein  voilà ...  ça  c'est  fait ... si  après  ça  on  la  prend  pas  pour  une  tarée ... Plus qu'a  espérer  que  la  bonne  étoile  de  Guerin  fera  le  reste ...

La  rouquine  fouille  dans  sa  besace ,  en  sort  un  bocal ... et s'approche  de  l'accusateur ...


Une  petite  prune  au  vinaigre ?

Etienne_lahire a écrit:- Guérin s'est pris un vent,  vraiment ?

Hé bien pardi, en voilà une qui ne manque pas d'air. Le capitaine incendie la défense du regard, bien forcé d'admettre qu'après tout, sur les lacs, un coup de torchon est bien vite arrivé.  Il en frémit même, se souvenant de leur récente traversée de la Méditerranée. Par beau temps encore, et la Princesse, sa Corbelette, pauvre créature fragile et éperdue, en avait eu l'estomac retourné. Alors une tempête, d'imaginer dans quel état ça la mettrait, Etienne en pâlit d'inquiétude.

Il pioche, distrait, dans le bocal qu'on lui tend, avant de se tourner vers Guérin.


- Hum... hé bien, qu'est-ce que le condamné aurait à nous dire pour sa défense ?

Et il croque dans le pruneau.
Au vinaigre.
Et ça, lecteur, c'est vraiment pas très bon...

Asphodelle a écrit:Lisait ses SMS...

Euh pardon...

Hum...

Messer Capitaine Gibet accuse l'accusé de préméditation et d'un complot fourbi avec sa complice. Ce qui équivaudrait à placer ce complot à avant notre départ en Sicile.
Fait style qu'elle étudie les feuilles du réquisitoire et se demande surtout ce qu'elle va porter aux étrennes de Monclar.

Compte tenu du fait qu'il est très difficile de prouver la préméditation, la Cour en restera donc aux faits vérifiables.

Donà Gretelle, juste une question : souhaitez-vous avoir des enfants?

Gretelle a écrit:Cher  lecteur  c'est  faux  ... et archi  faux ...  les  prunes  au  vinaigre c'est  très  bon  !

Bon  d'accord  cette  histoire  de vent  c'est  un  peu  tiré  par  les  cheveux ...  mais  c'est  la  première  idée  qui  lui  est  passée  par  la  tête ... et  puis  zut  c'est  la  première  fois  qu'elle est  témoin à décharge ...




Donà Gretelle, juste une question : souhaitez-vous avoir des enfants?

Et  une  rouquine  qui  se  colore  de  pourpre  ... une  ...

Je  ...  heu ....

Les  iris azures se posent  sur  Guerin .... puis  se tournent  à nouveau  vers  Asphodelle

Oui  votre  honneur .... Mais  pas  tout  d'suite  tout  d'suite  hein  ...

Puis  en  rajoute  une  couche  ...  si  ça  peut  sauver les  bijoux de son amoureux  ...

Vous savez ....  Guerin  et  moi  on  voudrait  avoir  un  fils  qui  comme  son  père  sera  un  jour  tambour pour  vos  descendances !

On pourrait  presque  entendre  les  violons  ...  si avec  ça  elle  ne  les  amadoue  pas ...

Floriantis a écrit:C'est la défense qui parle.

Hey c'est la défense qui parle !!

Ouai ça va suis pas sourd j'l'ai vu que c'est la défense qui parle. Il sortit de sa contemplation ma fois fort agréable, et tenta une fixette sur ce qui se passait roulant en boule une esquisse de dessin qu'il abandonna, ça n'était pas son truc, et qu'il jeta négligeamment derrière lui par dessus son épaule.

Un tambour ? Peut être qu'il pourrait sortir son flutiau et se placer à côté dans les combats. Pour sur que ça n'était pas aussi solide qu'une épée mais on lui avait raconté l'histoire de ce troubadour qui avait entrainé les rats loin d'une ville. Et si ça marchait avec les ennemis ?  Suivez moi les mecs !
Bon, sur la Licorne, Harp lui avait troqué son flutiau contre un pinceau pour repeindre une partie du pont, peut être pour cesser d'entendre le seul air qu'il avait appris, vous savez ce truc qui fait "sé canto qué canto" et dont il rabâchait les oreilles de l'équipage à ses moments perdus. Du fait il avait souvent été placé à la barre.
Et il n'avait pas pu aller le récupérer vu que le cap'tain l'avait embarqué avec elle dans sa cabine où se trouvait le baquet qu'elle occupait, celui qu'il ne fallait pas faire déborder par les manœuvres.
Et la colère du cap'tain, les bosniaques à côté c'était de la rigolade. Il avait donc du attendre de finir son quart pour pouvoir récupérer son bien.

Et de reposer ses prunelles bleutées sur la défense, laissant son flûtiau de côté et notant les paroles.


[rp]
La parole est à la défense.
…...

Le juge demande à la Défense, Grenelle, si elle souhaite avoir des enfants et celle-ci répond par l'affirmative, insistant bien sur le fait qu'ils aimeraient un garçon qui jouerait lui aussi du tambour.[/rp]

Grimace. Pas de flûtiau ?
Voyons voir si la manœuvre pour acheter la cour pèsera dans la balance de cette belle justice.
Et de relire ses notes en attendant la réponse.


[rp]Avezzano le 14 janvier 1463
Tente de commandement de l'armée Tard-Venus

Ce jour débute le procès des grelots de Guérin, dans la tente de commandement, procès dirigé par le juge Asphodelle. Le Procureur est le capitaine Etienne-Lahire et le Magistrat général Siméon Charles.
Le greffier désigné volontaire est Floriantis, les costumes sont de Donald Cardwell.

Pour avoir gagné le titre si envié de "Je suis un boulet mais on m'aime quand même" l'accusé est jugé afin de savoir quel sort subiront ses dits grelots.

Le juge invite l’accusé à se placer à sa gauche et parle de profil, de beau, de moche et lui demande s’il a un mot à dire avant qu’une certaine contumace ne le condamne. L’accusé s’avance, s’agite et s’insurge, notamment contre cette chose, accusant le Tribunal de tenter une manœuvre d’extorsion de massage sur le condamné. Le témoin confirme qu’elle est témoin, ce qui semble logique dans cette sombre affaire.

La Juge se lance alors dans un discours sur les bienfaits du massage du dénommé Contu et suggère d’appliquer la sentence à Guérin et demande au greffier de noter son désir de repentance.
L’accusé semble donc vouloir se repentir.

Le procureur prend note de la peine demandée par le Juge, et se lance dans un réquisitoire où il démontre la troublante complicité du témoin à charge et décharge dans cette affaire. Il parle d’une victime innocente tombée entre les mains d’un vil manipulateur pour la détourner du droit chemin et l’entrainer dans les méandres de ses tentations diaboliques.
Le procureur parle de circonstances aggravantes prouvant la préméditation de l’Accusé aidé de son complice le témoin Grenelle. Il demande de procéder au verdict et somme la défense de s’exprimer.

La parole est à la défense.

Le juge demande à la Défense, Grenelle, si elle souhaite avoir des enfants et celle-ci répond par l'affirmative, insistant bien sur le fait qu'ils aimeraient un garçon qui jouerait lui aussi du tambour.

[/rp]

Asphodelle a écrit:Asphodelle avait délibéré, toute seule, parce qu'en fait ça lui permet d'assouvir ses travers de femme autoritaire et de pouvoir. Siméon lui n'était qu'une couverture en fait.

Vous ne croyez pas si bien dire !

Voila ce que la Cour a décidé, en concertation entre elle et elle-même et les débat furent rudes
- c'est pas si facile d'être plusieurs dans sa tête :

Plus important que tout, la descendance, les héritiers et les petits porteurs du nom.
Il serait bon que vous vous mariez
- ça c'est la religieuse qui vient mettre son grain - et après considérations faites, voici lecture de la sentence :

Messer Guérin, habitant de la terre, quelque part en France dans un coin d'Espagne,


Compte tenu que vous avez mis tout le monde en retard pour le petit déjeuner du matin,
Compte tenu de l'article B 272 du Code Tards Venus qui dit "on est Tard Venus mais on est ponctuel"
Compte tenu du fait que par votre faute le capitaine Etienne a loupé de prendre son bain augurant pour tous une forte odeur d'animal fauve,
Et enfin et le plus grave, compte tenu que vous observez tous ces compte-tenus,

Voici lecture de la sentence, levez-vous !

Elle prend alors de vieux lorgnons pour faire plus "juge d'expérience mes petits jeunes vous connaissez rien à a vie" et lit :

Suite à quoi vous êtes condamné à attribuer votre premier-né - fille, garçon ou hermaphrodite - comme filleul au dénommé Très Révérent Siméon Charles Saint Just du Livel-Rees, comme parrain, et la Très Sexy Sérénissime Asphodelle Chiara DiCésarini comme marraine.
Il est ajouté ce nota : autant que possible, donnerez à promener et garder l'enfançon au Très Révérent Siméon Charles Saint Just du Livel Rees, entendu le fait que celui-ci adore les enfants et particulièrement ceux en bas âge.
Très également, le donnerez à recevoir bases militaires par le Capitaine Etienne Lahire, et à connaître rudiments de la mode à la Mademoiselle de France Jusoor Blanc Combaz, enfin, à apprendre à construire petits bateaux de bois et vraie navigation par le Capitaine de navire Floriantis.
L'enfant sera également soumis aux jeux fraternels par Grand Frère Batistouta, et Grande Soeur Indira.
Donà Gretelle sera quant à elle priée d'en être la génitrice pour avoir soutenu la défense envers la potence.

S'il venait à y avoir des jumeaux, les articles inclus dans cette sentence seront égaux aux deux enfants, et très également aux trois s'il advenait des triplés sans rien changer, particulièrement pour satisfaire Nounou Siméon Charles Saint Just qui sera comblé de joie.

En faveur de l'autorité qui m'a été donnée, si vous ne vérifiez pas la pleine mise en oeuvre de cet acte de condamnation, les grelots du dénommé accusé sus-nommé ici en haut, seront pelés puis passés au vinaigre et au gros sel.

Fait pour valoir ce que de droit, le 17 Février 1462 en cette terre à la noix de Sicile.

Juge ACDC

PAF PAF !! Asphodelle a pas de sceau, elle signe, et tape du marteau :
la scéance est levée.

Greffier, pouvons nous voir le dessin de ce procès pour faire associer au dossier?
Egalement préparez moi un exemplaire, Messer Guérin devra signer en bas de l'acte pour être déclaré libre.

Floriantis a écrit:Il s'était presque assoupi et le réveil brutal, il le fût.
Le temps d'attraper sa plume et de continuer sa rédaction.

Didiou qu'il en passe du temps à recopier les noms à rallonge de ces gens. L'est pas sûr d'ailleurs de ne pas avoir oublié des trucs. Et de laisser sa plume respirer avant de clore le compte rendu de l'audience.

Maintenant fallait tout relire et puis le d ...


Greffier, pouvons nous voir le dessin de ce procès pour faire associer au dossier?
Egalement préparez moi un exemplaire, Messer Guérin devra signer en bas de l'acte pour être déclaré libre.


gné ? le dessin ? le dessin !!!
Et de jeter un rapide coup d'oeil derrière lui où s’amoncelle une petit tas de boules parcheminées car s'il est doué de ses mimines il n'est pas très doué pour le dessin.


heu.. hum .. oui votre horreur heu votre honneur je mets la touche finale au gribouil.. à l'oeuvre, et je vous donne ça.
Tenez voici déjà le compte rendu de la séance.


Et de lui tendre le velin

[rp]Avezzano le 14 janvier 1463
Tente de commandement de l'armée Tard-Venus


Ce jour débute le procès des grelots de Guérin, dans la tente de commandement, procès dirigé par le juge Asphodelle. Le Procureur est le capitaine Etienne-Lahire et le Magistrat général Siméon Charles.
Le greffier désigné volontaire est Floriantis, les costumes sont de Donald Cardwell.

Pour avoir gagné le titre si envié de "Je suis un boulet mais on m'aime quand même" l'accusé est jugé afin de savoir quel sort subiront ses dits grelots.

Le juge invite l’accusé à se placer à sa gauche et parle de profil, de beau, de moche et lui demande s’il a un mot à dire avant qu’une certaine contumace ne le condamne. L’accusé s’avance, s’agite et s’insurge, notamment contre cette chose, accusant le Tribunal de tenter une manœuvre d’extorsion de massage sur le condamné. Le témoin confirme qu’elle est témoin, ce qui semble logique dans cette sombre affaire.

La Juge se lance alors dans un discours sur les bienfaits du massage du dénommé Contu et suggère d’appliquer la sentence à Guérin et demande au greffier de noter son désir de repentance.
L’accusé semble donc vouloir se repentir.

Le procureur prend note de la peine demandée par le Juge, et se lance dans un réquisitoire où il démontre la troublante complicité du témoin à charge et décharge dans cette affaire. Il parle d’une victime innocente tombée entre les mains d’un vil manipulateur pour la détourner du droit chemin et l’entrainer dans les méandres de ses tentations diaboliques.
Le procureur parle de circonstances aggravantes prouvant la préméditation de l’Accusé aidé de son complice le témoin Grenelle. Il demande de procéder au verdict et somme la défense de s’exprimer.

La parole est à la défense.

Le juge demande à la Défense, Grenelle, si elle souhaite avoir des enfants et celle-ci répond par l'affirmative, insistant bien sur le fait qu'ils aimeraient un garçon qui jouerait lui aussi du tambour.


Après quelques petits moments, jours, de flottement où l'on pouvait entendre les mouches voler, le juge rend son verdict retranscrit ici, entièrement dans son entièreté, toute entière :

Compte tenu que vous avez mis tout le monde en retard pour le petit déjeuner du matin,
Compte tenu de l'article B 272 du Code Tards Venus qui dit "on est Tard Venus mais on est ponctuel"
Compte tenu du fait que par votre faute le capitaine Etienne a loupé de prendre son bain augurant pour tous une forte odeur d'animal fauve,
Et enfin et le plus grave, compte tenu que vous observez tous ces compte-tenus,

Et après lecture des comptes tenus, lecture du verdict est faite par le juge armé de son marteau.

Suite à quoi vous êtes condamné à attribuer votre premier-né - fille, garçon ou hermaphrodite - comme filleul au dénommé Très Révérent Siméon Charles Saint Just du Livel-Rees, comme parrain, et la Très Sexy Sérénissime Asphodelle Chiara DiCésarini comme marraine.
Il est ajouté ce nota : autant que possible, donnerez à promener et garder l'enfançon au Très Révérent Siméon Charles Saint Just du Livel Rees, entendu le fait que celui-ci adore les enfants et particulièrement ceux en bas âge.
Très également, le donnerez à recevoir bases militaires par le Capitaine Etienne Lahire, et à connaître rudiments de la mode à la Mademoiselle de France Jusoor Blanc Combaz, enfin, à apprendre à construire petits bateaux de bois et vraie navigation par le Capitaine de navire Floriantis.
L'enfant sera également soumis aux jeux fraternels par Grand Frère Batistouta, et Grande Soeur Indira.
Donà Gretelle sera quant à elle priée d'en être la génitrice pour avoir soutenu la défense envers la potence.

S'il venait à y avoir des jumeaux, les articles inclus dans cette sentence seront égaux aux deux enfants, et très également aux trois s'il advenait des triplés sans rien changer, particulièrement pour satisfaire Nounou Siméon Charles Saint Just qui sera comblé de joie.

En faveur de l'autorité qui m'a été donnée, si vous ne vérifiez pas la pleine mise en oeuvre de cet acte de condamnation, les grelots du dénommé accusé sus-nommé ici en haut, seront pelés puis passés au vinaigre et au gros sel.

Fait pour valoir ce que de droit, le 17 Février 1462 en cette terre à la noix de Sicile.

Juge ACDC

Ainsi se termine le procès des groseilles en ce 17 février 1463... et pas 1462, elle n'a pas ajusté ses lorgnons le juge... en cette terre de Sicile, qui si elle s'était appelée Cajou aurait pu faire dire à la Juge, en cette terre à la noix de cajou.



Fini de rédigé et acté dans la tente des Tards Venus le 17 février de l'an  1463.

Le greffier
Floriantis Alcapari

sain de corps et d'esprit.



Le juge
ACDC





l'Acusé
Guérin



[/rp]

Et de vite sortir un autre parchemin pour griffonner ce qu'il pouvait, à la guerre comme à la guerre !
Et quelques minutes plus tard de lui porter le parchemin.
Elle voulait un dessin alors elle aurait un dessin, un vrai de vrai, à encadrer et à garder précieusement car un jour il vaudrait de l'or oh que oui !


Tenez voici le dessin du procès.


1463-01- [RP] Sicile - Tribunal des groseilles 15021812203915985112978206

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