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1463-11- [RP] Lecture du testament de feu Sa Majesté Angelyque - Novembre 1463 -

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Message  Admin Ven 29 Jan - 20:00

Missive Montjoie:


Dernière édition par Admin le Lun 24 Juil - 16:53, édité 2 fois

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1463-11- [RP] Lecture du testament de feu Sa Majesté Angelyque - Novembre 1463 -  Empty Re: 1463-11- [RP] Lecture du testament de feu Sa Majesté Angelyque - Novembre 1463 -

Message  Admin Ven 29 Jan - 20:09

Gnia a écrit:Dans le salon d'apparat mit spécialement à disposition pour ce qui allait se dérouler ce jour, le Roy d'Armes était plongée dans ses pensées.

En attendant que se présentent les auditeurs de la funèbre lecture du jour, elle songeait aux aléas du temps qui permettaient que l'on lise le testament de la Reyne Angelyque quand le deuil de celui de Sa Majesté Zelha se terminait à peine.
La guerre n'avait point aidé à trouver un moment propice à convier auparavant les bénéficiaires des dernières volontés de la Souveraine précédente.

Après un profond soupir, elle se détacha de la vue des jardins de l'Hostel Saint Paul dont elle contemplait les tons jaunes, orangés et rouges sans vraiment les voir et  se tourna vers les portes, ouvertes, prête à accueillir ceux qui les passeraient.

Elwing a écrit:Une lettre, une lecture et il fallait y aller. Elwing reçut une lettre d'invitation pour l'ouverture du testament de feue Sa Majesté Angélyque. Il était vrai que la rousse fut proche de cette dernière durant son élection et l'après. Il était vrai aussi qu'elle était pro-Ange comme disaient certains. Surprise ? Elle ne savait pas. Au plus profond d'elle oui, mais après pourquoi pas ? Elle se prépara en optant encore une fois pour sa robe de cérémonie, puis elle appela sa voiture pour se rendre à Paris, à l'Hôtel Saint-Paul. Accompagnée de ses deux gardes ils s'avancèrent près des portes du bâtiment, puis elle leurs ordonna de retourner dans le carrosse pendant cet événement. Elle pénétra ensuite. Elle avança de façon assurée, droite comme à son habitude.  Elle se retrouva seule, face à Montjoye. Elle s'approcha de cette dernière, puis elle entreprit une révérence tout en lançant :

- Montjoie.

Elle se redressa avant de continuer.

- Je suis Dione Elwing de Cerney, Duchesse d'Ablois. Je suis l'une des invités de cette cérémonie.

Floriantis a écrit:C'est dans sa tenue corsaire, noire nuancée de brun, que l'Alcapari franchit les portes de l'Hotel Saint Paul à Paris. Il connait l'endroit pour y être venu lors d'une cérémonie des joutes pour sa Grasce et il n'aurait pas pensé y revenir parce que Ange l'avait désiré.

La lecture de la missive de Montjoie l'a laissé perplexe mais chamboulé à la vue du prénom de celle qu'il a connu en 57 sur Joinville et qui au fil des ans est restée au fond de lui, même s'ils se voyaient très peu. Elle était sa marraine depuis début 56 et malgré la distance, il suivait sa progression au sein du Royaume. Ses dernières lettres de début de règne sont précieusement rangées dans un coffret et c'est avec une certaine nostalgie qu'il franchit les portes du salon d'apparat, après avoir enlevé son chapeau à larges bords qu'il garde dans sa main gauche.

Une femme est là ainsi que Montjoie qu'il reconnait et vers qui il s'avance légèrement, avant d'incliner la tête pour la saluer.


Monjoie mes respects
je suis Floriantis Alcapari


Il salue de la tête l'autre personne avant que ces prunelles bleutées ne  reviennent sur le Roy d'Armes.

Merveylle_mirandole a écrit:La Tourangelle reçut une lettre inhabituelle. Le rappel du décès de sa mère était toujours douloureux, mais avec le recul du temps et des événements, le moment serait plus supportable. Elle ne fit pas d'effort vestimentaire particulier. Après tout elle portait toujours des tenues qu'elle faisait elle même. Elle choisit donc une robe pourpre de coupe simple qu'elle agrémenta d'une ceinture d'argent.

La Touraine était proche de la capitale et le trajet fut relativement court. Elle avait pour manie d'arriver toujours dans les premiers, sans vraiment savoir pourquoi. Elle n'était pas de ceux qui traînaient devant leur miroir peut être... Ni de ceux qui ont le pas lent. A moins que ce ne soit à chaque fois une coïncidence ? Au moins cette fois ci elle n'était pas la première et ça la rassurait parce qu'elle n'était vraiment pas à l'aise. Elle avait hâte qu'un visage familier se montre pour qu'elle puisse se détendre un tant soit peu. Elle salua le Roy d'Armes et la Duchesse puis attendit la suite.


- Bonjour. Je suis Merveylle de la Mirandole, Princesse de France.

Maximien a écrit:Le prince de France avait reçu une missive de Montjoye, le testament de Feue sa Mirifique mère allait être ouvert. Il eut fallu une guerre, un nouveau règne, un nouveau decès royal pour voir ouvert ce bout de papier. Il devait surement renfermer de fabuleux trésors, comme l’endroit de la cave secrète où Sa Mirifique Majestée entreposait ses nombreux crus hors de prix, où alors la mirifique garde-robe de sa majestée, la légende raconte que Sa Mirifique majestée changeait de toilette tous les jours sans jamais remettre deux fois la même… Une fortune considérable à celui qui obtiendrait le lieu exacte ! De quoi s’acheter la moitié de l’Empire au moins… bon c’est vrai que ça ne vaut pas cher là-bas…
Enfin ceci étant cela. Le petit convoi était de Bourgogne pour arriver jusqu’à Paris.
Le prince et son épouse descendirent du carrosse pour aller jusqu’à l’entrée de la bâtisse.

Puis il rentra se salua les personnes déjà présente ainsi que Montjoye

Leurs Altesses Adonis et Floriane de Montestier et Valrose, le bonjour Montjoye
Asclepiade a écrit:Le Vicomte avait reçu missive le faisant mander pour l'ouverture du testament de feue Sa Majesté Angélyque, qui fut Reine de France mais aussi sa marraine devant le Très Haut. Il se rendit donc en l'Hostel Saint Paul et ne fit pas trop attention aux gens qu'il croisait. Il s'était sincèrement réjoui pour son accession au Trône mais en même temps, avait été triste car il savait la funeste fin qui frappait les Souverains...

Vestu de manière simple, car depuis de nombreux mois, il était mobilisé, il entra dans la pièce réservée pour cette funeste lecture. De suite il reconnu Son Altesse Royale, le Roy d'Armes pour avoir été brièvement dans son armée il y a quelques semaines. Il fit une révérence devant icelle  


Votre Altesse,
Montjoie.


Je suis Asclépiade de la Boissière Saincte Foy.

Il n'était pas le genre à s'épancher trop en public...Déjà il apercevait des personnes de connaissance et d'autres, complètement inconnues..
Della a écrit:Pouvait-on se rendre à l'Hôtel Saint Paul à reculons ?
Assurément oui ! Elle venait de le faire. Enfin, façon de parler, hein. Disons qu'elle avait beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup hésité, qu'elle avait pensé se faire porter pâle ou faire courir une rumeur selon laquelle elle aurait disparu dans les étoiles, enlevée par un dragon volant...et des tas d'autres excuses toutes plus loufoques les unes que les autres.
Mais Della avait un gros défaut, un ééééééééééénorme défaut : elle était curieuse.
Et c'est à cause de ce défaut là qu'elle était là, maintenant.
Elle se doutait que sa "mère", si elle l'avait citée dans son testament, c'était pour lui jouer un tour de pendard mais elle s'en fichait, elle voulait voir et savoir...

Vêtue simplement d'une cotte hardie noire par dessus une chainse noire, elle n'eut aucune gêne à pénétrer dans le salon indiqué par les huissiers.
Là, elle trouva quelques personnes, parmi lesquelles des visages connus et bien connus.
Ah si seulement elle était arrivée plus tôt...

D'un pas assuré, elle se présenta à Agnès. Préséance oblige.

Montjoie, bonjour. Je suis très heureuse de vous revoir. Et c'était vrai. Agnès avait de ce caractère que Della appréciait : femme forte, têtue, emmerdante mais assurément pas girouette.

Puis, ce fut son frère qui attira son regard et c'est vers lui et la femme qui l'accompagnait qu'elle se dirigea.

Adonis...cela fait une éternité. Ne reconnaissant pas la femme, elle la salua d'un signe de tête. Ma dame.

Aux autres, elle adressa un "Le bonjour" de circonstance.

Que la fête commence !
Maud a écrit:"Menfin!" On peut dire que Maud était surprise d'avoir été conviée à la lecture du testament de feue Angelyque.  On peut dire que les relations qu'elle avait eues avec la reyne défunte étaient plutôt houleuses vers la fin. Au moins, elle lui avait dit en face, pas comme certains couards et couardes et elle n'avait pas joué à la girouette en sentant souffler le vent d'un côté ou de l'autre.

Elle se présenta donc à l'hotel saint Paul dans la salle en question. Déjà du monde .. De la famille  proche ou éloignée qu'elle salua juste poliment. Pas de flagornerie avec la Roy d'Armes, c'était pas son genre. Un salut de la tête:

Bien le bonjour Montjoie.

Et une vieille connaissance vers qui elle alla direct juste après

Elwing, comment vas-tu?

Elwing a écrit:Elwing observa les personnes qui arrivèrent de plus en plus. Elle espérait à chaque fois d'apercevoir une tête qui lui était familière ... D'ailleurs elle fronça les sourcils en remarquant Della entrer, elle se demandait bien pourquoi elle fut invitée. M'enfin, elle fut soulagée en voyant sa vieille amie, Maud, arriver. elle s'approcha, elle aussi, et répondit.

Maud ! On fait avec et toi ?

Puis, elle s'approcha encore plus de la vicomtesse pour lui murmurer à petite voix ce qu'elle pensait de l'autre duchesse.

C'est pas l'ingrate fille d'Angélyque ? Il parait que sa véritable mère l'a abandonné et que notre bonne feue reyne l'avait recueilli. Est-ce vrai ? Dans tous les cas je suis surprise de la trouver ici. C'est limite insultant. Si j'avais été Angélyque, je ne l'aurais même pas sous entendu dans mon testament ... Ralala ... La gentillesse de notre vache royale m'étonnera toujours, même après sa mort.

Poucelyna a écrit:Après avoir montré la missive du Roi d'Armes de France aux gardes, la jeune Poucelyna fit son entrée dans le salon d'apparat de l'Hôtel Saint Paul. Le testament de sa mère allait donc être ouvert, refermant de cette façon le livre de celle qui avait succombé malgré ses promesses à sa fille à la malédiction des rois.
La jeune fille posa son regard sur les personnes présentes, étonnée de voir autant de personnes assister à la lecture du testament.
Les saluant tous d'un signe de tête et après avoir adressé un sourire à son frère et à sa soeur et un regard noir à Della, Poucelyna alla se présenter devant la Roi d'Armes.


Bonjour Montjoie, je suis Poucelyna de la Mirandole-Montestier.

Puis recula un peu tout en fixant Elwing, captivée par sa robe noire qui la faisait ressembler à une sorcière aux yeux de l'adolescente.
Guy_de_la_mirandole a écrit:Il y a des jours comme celui-ci que l’on souhaiterait ne jamais vivre. Notre jeune prince avait reçu un courrier, un courrier qui indiquait l’ouverture du testament de sa mère. La tristesse avait envahi les yeux du jeune homme, et il préféra craquer en cachette, dans sa chambre. Il ne fallait pas que l’on le sache, car en tant que prince il se devait d’être irréprochable. Pleurer c’est pour les filles. Du moins, c’est ce qu’on lui avait enseigné.  

Perdu dans le monde des songes, il devait s’y réveiller. On l’attendait. Il opta pour une tenue sobre, sombre. Il se rendit par la suite à Paris afin d’accomplir sa mission d’héritier. Une fois devant le fameux lieu, il descendit. Il montra son invitation aux gardes, puis il avança. On pouvait entendre le bruit sourd qu’engendrait la rencontre entre le sol et les bottes du garçon. Le cœur lourd, il ouvrit la porte. Il s’avança, il ne pouvait plus parler. Il avait peur de s’effondrer. Oui, notre jeune prince est du genre sensible. Il lança alors qu’un simple « Montjoie » à l’intéressée tout en inclinant la tête. Par la suite, il remarqua ses deux sœurs – ne reconnaissant ni Della, ni son frère qu’il n’avait que trop peu vu – il s’y approcha, sans un mot. Sans un mot il chercha la main de sa sœur jumelle pour la serrer. C’était bête, mais il avait besoin du contact de quelqu’un qu’il connaissait. Qui le méritait plus que cette dernière ? Il lança par la suite un sourire du genre « Il ne faut pas être triste », comme s’il voulait rassurer quelqu’un d’autre que lui.
Merveylle_mirandole a écrit:Les personnes arrivaient peu à peu et Mery restait en retrait devant tant d'inconnus. Puis arriva sa petite soeur et son sourire lui apporta un peu de réconfort. Il était rassurant de voir enfin un visage familier. Le rayon de soleil était bien léger face à l'atmosphère glaciale et funèbre de la salle, si bien que la jeune fille frissonna. Elle regarda machinalement vers les portes grandes ouvertes, après tout l'été était fini depuis bien longtemps et le vent frais de l'automne avait bien pu entrer jusque là.

Ses prunelles ne se posèrent pas sur une brise imaginaire mais sur le nouvel arrivant et elle sourit instantanément. S'il y avait bien quelqu'un qui pouvait lui remonter le moral c'était lui, son jumeau. Cela faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus, les aléas de la vie n'aidaient pas. Mais il lui était toujours aussi cher à son coeur. D'un simple regard elle le comprenait. La distance n'avait pas d'emprise sur leur lien rien qu'à eux, ce quelque chose un cran au dessus du simple lien du sang.

Plus qu'un regard ce fut une main qui vint prendre la sienne et elle eut l'impression qu'elle avait passé tout le temps précédent à retenir sa respiration et qu'elle respirait enfin. Elle sentait qu'il avait autant besoin de réconfort qu'elle et elle accentua légèrement la pression de sa main. Son sourire se fit plus doux et de ses yeux bleus elle lui fit comprendre qu'il n'était plus seul. S'il le fallait, elle serait forte pour deux. Au moins pour cette fois...
Namaycush a écrit:Il attendait du courrier d'Agnès de St Just. Pas tout à fait celui-là, qui le surprit. Par curiosité, parce qu'il était curieux de nature, il se rendit à l'Hôtel St Paul, où on le guida jusqu'au cabinet dédié à la lecture.

En tout cas, on y lirait pas le livre des vertus. Pas ici, pas en ce moment.



Namaycush Salvelinus Salmo Salar, ici sur invitation. Ou convocation.

Jambes écartées et regard curieux, il attendit donc avec d'autres qu'il ne connaissait pas ou peu.
Sabaude a écrit:Il n'aimait pas les enfants, il ne les supportait pas, il ne pouvait même pas les voir en peinture, et pourtant.... peut-être qu'à force d'entendre la bêtise sans bornes et profonde des adultes il se tournait vers les bêtises des mômes, moins nocives après tout....

C'est donc un Renard poussant un gamin blond d'un doigt ganté sur sa petite épaule- mis dans ses pattes quelques mois plus tôt par la décédée-  qui s'avança.


Caem, un seul mot sur la " nounou", et à notre retour je t'enferme dans une malle! Et si ça ne va pas... je suis là... hum...


Il annonça ensuite l'enfant, petit fils de feu sa Majesté, et son rôle d'accompagnateur -gardien puis se fendit de salutations au pourfendeur de porte d'église angevine, à ceux qu'il ne connaissait pas et enfin à sa soeur qu'il flanqua avec un sourire en coin.


Toute en beauté et retenue, comme toujours. Ravie de te voir soeurette.
Caemgen a écrit:C'est un môme au sourire extatique qui s'avance devant sa "nounou". Aux anges même ! Et pour cause : sa mamie lui avait écrit ! Parce qu'il y a La Teste-de-Buch et puis y avait La Teste-Amant ! une ville de Germanie peut-être... De Savoie, de Lombardie !

C'est là qu'elle se cache. Le gamin y croit. C'est bien connu que mamie n'est pas morte, elle est en voyage, elle reviendra un jour. Un vain espoir que seule la jeunesse pouvait permettre. On serait cruel de le briser.  

Il vient donc chercher SA lettre, celle qui va peut-être lui dire quand est-ce qu'elle viendra le chercher. Attention Caemchou est dans la place. Agité, curieux, intenable … Il échappe vite à sa Nounou Renard, court partout, touche à tout, va d'une tatie à l'autre, tire sur les vêtements des inconnus pour mieux les voir.

Il ne se présente pas … ça c'est le boulot des nounous. Le monde entier ne tourne-t-il pas autour de sa personne de toute façon ?


Où qu'elle est ma leeeeettre ?
Della a écrit:Enfin pour mettre un peu d'ambiance dans ce salon arrivèrent un Renard et son Petit !
Voyant son frère pousser le P'tit Chou pour le faire avancer, Della sourit, amusée par la scène.
Heureuse de te revoir, mon frère. Le sourire fut chaleureux et la main de la Renarde se posa sur celle du Renard, son regard soutint le sien, quelques instants, le temps de se dire tout ce qu'on n'avait pas pris le temps d'écrire...qu'il comptait pour elle. Je vois que tu es accompagné...Ne put-elle s'empêcher d'ajouter tout en ébouriffant la chevelure blonde du P'tit Chou qui déjà est parti à l'aventure parmi tous ces gens que la mort rassemblait.
Della rit, discrètement, mais elle rit en regardant le gamin et puis son frère...
Hé bien, il est encore en forme aujourd'hui.
Sa main dissimule le sourire amusé et peut-être aussi un peu espiègle qui se dessine sur ses lèvres. Dis donc, qu'as-tu fait à Angélyque pour mériter ça ? Questionne-t-elle à voix basse, tournée vers Sabaude. Il est gentil comme tout mais il semble être une vraie tornade !

Ces deux-là, Sabaude et Caem, venaient tout simplement, par leur arrivée, d'illuminer la journée de la Renarde Noire et là, maintenant, elle ne regrettait absolument plus d'être venue même si c'était pour s'en prendre plein la tête au moment de la "lecture" !

Alors, elle fait signe à Caem de revenir près d'elle et de Sabaude, d'abord discrètement et puis, un peu moins jusqu'à :
Viens ici, P'tit Chou, on va t'expliquer. Et de tendre une main vers l'enfant.

Sabaude a écrit:La main de la soeur fit son nid au creux de celle du frère maintenue en serres avides de cette chaleur qui lui manquait tant dernièrement aux vues des disparitions autour de lui et des états d'abandon. Lui même pâtissait de repas oubliés et boudés, de nuits où le sommeil et le repos étaient sommés de déguerpir. Sa faiblesse envers le gamin  venait-elle de là?
D'un sourire qui se voulait rassurant l'idée fut balayée, ainsi que la possibilité de contenir les débordements d'un môme déjà parti à l'assaut de l'indiscipline.

Qu'avait-il pu faire à feu Angélyque pour mériter cela....? Bonne question à laquelle il n'avait  pas de réponse certaine.


Je l'ai bien invitée une fois au Parlement à découvrir ses membres et les spécialités culinaires venant de tout le royaume. Le boudin de Mortagne n'a pas du passer.....

La main fut portée à ses lèvres pour un baiser fraternel avant d'être remise au giron de Della et de  croiser les bras sur son torse l'air de dire: "je ne suis pas responsable de la terreur blonde".

Dis moi, sœurette.... Puis-je une fois tout ceci terminé te confier l'enfant? Tu es assurément plus à même  que moi de t'en occuper, et des affaires m'attendent.

Dans le doute il ponctua d'un regard et d'un sourire angéliques de circonstance.

Della a écrit:

    Voyage au centre de la Renarde.Phase 1 : son frère lui prodigue des signes d'affection et de tendresse : Amour Fraternel...elle l'Aime.Phase 2 : le même lui raconte une histoire de boudin : il a de l'Humour, elle rit...elle l'Aime.


Pendant ce temps-là, le P'tit Chou vaque à ses occupations et si Montjoie ne se bouge pas un peu, bientôt, il ne restera rien de ce si beau salon.


    Retour au centre de la Renarde.Phase 3 : son frère Aimé, très sérieusement, lui propose de lui confier le p'tit Chou : Consternation...non mais il la prend pour qui ???...elle l'Aime mais Méfiance...lui aussi, il lui jouerait bien un tour de pendard ! Non mais.

Sourire angélique, regard papillonnant. Faut-il séduire son propre frère ? Parfois oui. D'ailleurs, c'est lui qui a commencé, na.

Voix compatissante : Oh tu sais, moi, je voyage tellement...Je fais du commerce, tu comprends...Je ne reste jamais longtemps à Seignelay, juste pour les vendanges et à ce moment-là, je ne fais que travailler du matin au soir...Mes propres enfants pâtissent de cela, je n'aurais pas le coeur d'infliger ça à Caem. Et il est tellement attaché à toi. Un petit mouvement négatif de la tête souligné par un soupir...Ce ne serait pas une bonne idée...même si j'adorerais. Elle ment bien, non ?

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Message  Admin Ven 29 Jan - 20:10

Floriantis a écrit:Mais que venait il faire dans cette chébèque *… le navire prend l’eau et regarde dangereusement le fond assurément. Un regard vers le Capitaine qui semble attendre encore quelques amis ou ennemis puis un regard vers la passerelle, issue de secours sur laquelle il aimerait presque voir arriver la Patronne, non parce qu’elle est belle, mais parce qu’elle hurlerait dans sa direction : alerte Capitaine ! tout le monde à bord !

Si ses prunelles bleutées s’attardent sur la passerelle salvatrice, ses pensées reviennent à cette convocation qui l'a surpris.

Il a d’abord pensé à une erreur et l’a relu quelques fois avant de secouer doucement la tête, perplexe.
Elle lui a joué un bien vilain tour Ange et peut être que pour le punir de sa mauvaise tête elle veut le latter une dernière fois, car faut dire qu'il l'a bien faite rager, régulièrement depuis leur rencontre.
Il en sourit presque et préfère penser à ses dernières lettres qui lui ont fait chaud au cœur et qu’il garde précieusement.

Rien à l’horizon et il est bien seul au milieu de ces étrangers. Un seul visage lui parle, légèrement, croisé avec sa rouquine de sœur, soupir, dans une taverne de Dijon alors que sa marraine lui propose de s’occuper des écuries. Il a trouvé quelqu’un pour ça, et Ange lui dira un peu plus tard à l’écart qu’elle est désolée et lui, il sourira en lui disant que peu importait et qu’il n’a pas besoin d’être si prêt pour l’aimer de toute sa tendresse.
Un sentimental l’Alcapari, un naif surtout, et donc par la force des choses, une tête de lard en guise de carapace, et qui n’hésite pas à voler dans les plumes du malotru qui met sa patience à rude épreuve.
Un léger soupir et tant de regrets de ces choses manquées. Il n’a pas eu le temps de lui dire pour les Corsaires parce qu’elle lui a fait le sale coup de disparaitre à ce moment là, alors que le Cent Vents se posait dans le port toulousain. Il lui en veut, bêtement.
Il sort de la poche de son veston, une boussole qu’il fait tourner doucement entre ses mains.

Il a acquis de sa vie en mer la patience, alors il en use sans modération.



* de cape et de crocs

Della a écrit:Han ! Comment osait-il ainsi jouer avec elle ? Tentait-il de faire appel à son instinct maternel ? Hum...Il aurait du se renseigner auprès de ses enfants alors...Elle sourit, intérieurement. Oui, elle aimait bien le P'tit Chou, il la faisait rire et elle n'était pas avare de câlins avec lui, elle était même prête à protéger Chouchou si jamais quelqu'un voulait l'arracher au gamin mais...de là à le prendre avec elle...Il y avait un monde ! Et pourtant, alors qu'elle observait le marmot mettre un ordre différent dans la pièce, son coeur se serra en l'imaginant mourant de faim sous les ponts de Paris...

Mais ce fut un mot prononcé par Sabaude qui la fit atterrir : "bordels".
Son regard chargé de reproches se pose sur son frère, ride du lion bien marquée :
Tu fréquentes les bordels ?! Naïve...mignonne, vous ne trouvez pas...Tout Paris devait savoir que le Renard vivait dans les bordels, mais pas elle. Non, elle, elle n'avait jamais vu autre chose que ce qu'elle avait envie de savoir. Et les vilaines manières de son frère, elle ne voulait pas les connaître. Mais enfin ! Un bel homme comme toi...Tu pourrais facilement trouver une charmante fiancée, nantie même, de bonne famille, j'en suis certaine. Sabaude...La voix était celle d'une mère grondant son fils avec cette petite touche de confiance qu'il fera mieux la prochaine fois. Pourquoi ne viendrais-tu pas quelques temps en Bourgogne, à Seignelay, cela te ferait le plus grand bien et...tu serais libéré de Caem pendant quelques jours, je trouverai quelqu'un pour s'en occuper, juste pour l'empêcher de mettre le feu au château...L'enfermer dans un cellier...


Gnia a écrit:Petit à petit les personnes conviées à l'ouverture testamentaire pénétrait dans le salon.
Le Roy d'Armes répondit aux saluts des uns et des autres et mettait au fur et à mesure des noms sur les visages et des visages sur des noms.
Quand bien même elle n'en laissait rien apercevoir, les lectures de testament royaux la décontenançait. D'une part, elle n'aimait guère tout ce qui traitait de près ou de loin de la Mort - ayant ses propres démêlés avec elle-même avec le sujet.
D'autre part, elle se sentait toujours mal à l'aise dans le rôle de celui qui dépeçait et distribuait le patrimoine et les effets personnels d'un défunt, quand son rôle de Roy d'Armes ne concernait finalement que quelques lignes parmi les dernières volontés des royaux défunts.
Enfin, Angelyque n'avait pas désigné à proprement parler d'exécuteurs testamentaires, aussi il reviendrait probablement à ses héritiers d'honorer ses dernières volontés.

Elle s'éclaircit la gorge avant de poser son regard sur les personnes présentes et plus particulièrement sur les enfants de feu la Mamelue et enfin elle jeta un dernier regard vers les portes avant de prendre la parole.


Salutations à toutes et à tous et la bien venue en l'Hostel Saint Paul.
J'espérais la venue de Son Altesse Royale Crezus, mais je crains que nous ne puissions plus longtemps attendre, aussi je vais procéder à l'ouverture et à la lecture du testament de feu Sa Majesté Angelyque.


Elle connaissait pour sa part le contenu du testament, ayant conseillé la Souverain dans son écriture et l'ayant validé pour ce qui concernait la hérauderie avant qu'il ne soit scellé. De la pointe d'un petit canif, elle fit sauter le cachet de cire.
Puis la voix rauque de la Saint Just s'imposa dans la pièce.


       "Angelyque de la Mirandole-Montestier, par la Grâce de Dieu & la volonté du peuple de France, Reyne de France.
À tous ceux qui liront ou se feront lire,
Salut et paix.
En cette belle après-midi de juin où en dépit de la clémence du temps, un voile obscur tombe sur ma vie, je repense à toutes les méchancetés qui me furent assénées, notamment celles de ce sagouin de Sancte Iohannes von Frayner qui m'a fait trembler de rage en n'ayant eu de cesse d'affirmer que j'étais grosse, avant de bien fermer son petit clapet insolent une fois devenue Reyne. Je repense aussi, sans regret, mais avec nostalgie, aux testaments passés sur lequel mon nom a été couché -et mon nom seulement hein !-, et qui m'ont permis de recevoir de la part de messeigneurs Aristokoles et Aegon un magnifique livre des vertus ainsi qu'un anneau de je-ne-sais-plus-quoi que les hommes n'ont curieusement jamais été enclins à baiser -à défaut du reste-. Saine d’esprit malgré mes tourments de Reyne au crépuscule de son règne, je couche sur ce vélin, les derniers mots de la Reyne de France, qui trouveront écho en ce monde par-delà ma mort."


Visiblement, même dans la mort, la Charolaise semblait avoir pris le parti de ne pas se départir de son humour.

"Je remets mon corps en Saint-Denis, terre de France car c’est là que doit reposer un Roy de France. Puissent les cendres et les os de mes prédécesseurs -que j'ai su respecter- se pousser pour me laisser un peu de place.
Je remets mon cœur à la Bourgogne, qui fut ma mère nourricière, avant d'être ma fille. Ma volonté est qu'il repose en une urne au sein d'une crypte à Joinville auprès des restes de notre premier époux Stam qu'il faudra aller déterrer près du petit lac où il repose, à Cruzy-le-Chastel, avant que notre époux Crézus ne prenne pour habitude d'uriner dessus."


Ces volontés là avait été livrée discrètement au Grand Chambellan de France afin que les funérailles de Sa Majesté respectent ce qu'elle avait choisir.
Certes pas exactement dans ces termes, mais l'essentiel avait été dit.


"Je remets mon âme à Dieu, car le Sans-Nom ne saurait disposer d'assez de patience et de miséricorde pour la vouloir réceptionner. Puisse alors le Très-Haut veiller sur moi et mes proches comme il l'a toujours fait.
Je remets l'autorisation à tous mes époux, amants, fidèles admirateurs à faire admettre leur dépouille au sein du Mausolée sis sur le Duché du Charolais, bien assez vaste pour accueillir tout ce beau monde - enfin je présume.

Ainsi se forment mes dernières volontés : « Vassaux d'Île-de-France, du Domaine Royal, & de nos Provinces, mais également vous tous, sujets du Royaume, qui avez tant servi l'idée de la France, nous vous invitons à toujours la vouloir servir avec loyauté & constance, quel que fût le Souverain porté à notre succession. Soutenir son Roy, l'accompagner dans les chemins de traverses que constituent un Règne, est le plus difficile, mais également le plus noble des devoirs. Régner sur le Royaume est la plus pesante des missions qui puissent exister pour un Homme. Si grand ou si petit qu'il puisse être, la puissance de la France ne saurait dépendre que de la qualité morale de ses Sujets."


Montjoye fit un légère pause avant d'aborder la partie plus personnelle du testament. Celle qui intéressait véritablement son auditoire.
Toutefois, le premier cité n'était malheureusement pas là pour entendre et cette adresse particulière en était d'autant plus troublante à lire.


"Crézus, mon éternel amour, je tiens à vous faire savoir que la femme sentimentale que je suis vous pardonne de tous vos vilains défauts, votre caractère fruste, votre évanescence durant mon règne, vos manières de cochon, votre qualité de Roy consort du Dimanche, et j'en passe ! Reste que je vous ai aimé dès que mon regard s'est posé sur vous alors que j'étais prête à convoler avec Falco & par-delà même le voile de la mort, je vous aimerais surement encore, car je n'oublierais jamais que vous portez en vous, malgré tout, les qualités d'un grand homme d'État. Je souhaite de tout mon cœur que vous saurez après moi faire honneur au trône de France, que j'ai servi avec courage et ténacité et que je laisserais bientôt à mon successeur. A cette fin, je souhaite que vous conserviez le prédicat d'Altesse Royale tout au long de votre vie."

La suite devenant plus concrète, Montjoye ne se fit guère prier pour l'aborder.

"Je remets trois de mes plus beaux portraits à Trixolas, à Lisa de Niraco et à Son Eminence Rehael car ils furent de tout temps mes plus fervents admirateurs, les plus constants, les plus dévoués, les plus assidus et parce que je sais que ma mort, amputant par là-même la continuelle obsession de leurs jours, ne manquera pas de les laisser hagards et errants, orphelins de leur passion. Libre à eux d'en faire ce qu'il voudront. Nous serions des plus heureuses dans l'au-delà si grâce à ces cibles, l'un ou l'autre devenait champion du monde de tir à l'arc. "

Là encore, les heureux bénéficiaires n'étaient point là pour se réjouir ou être déçu des dernières pensées que l'on avait eu pour eux.
Ce que venait ensuite, par contre, intéressait directement une partie de l'auditoire.


"Je remets ma latte fétiche & le duché du Charolais, et par conséquent l'exploitation des très illustres vignes de Montrecul à ma fille Poucelyna Erwelyn pour qu'elle en ait jouissance de plein droit à sa majorité, avec notre bien-aimé Phelim Guerrero en qualité de tuteur féodal.
Je remets la Baronnie de Cruzy-le-Chatel à Crezus de Montestier mon époux devant Dieu, de telle façon qu'en cas de décès ou de remariage, notre fille Poucelyna Erwelyn en soit l'héritière.
Je remets mon Hôtel des Tournelles à ma fille Poucelyna, sous réserve que mes enfants puissent y demeurer selon leur bon plaisir."


Les azurs sombres de la Saint Just se posèrent un instant sur le jeune minois de Poucelyna. De nécessaires questions allaient devoir être posées pour ce qui concernaient le legs des fiefs de feu Sa Majesté, mais elles attendraient la fin de la lecture.

"Je remets mon appartement sis à Dôle ainsi que tous les biens se trouvant à l'intérieur à mon adorable fille Merveylle.
Je remets mon appartement sis à Lyon, ainsi que tous les biens se trouvant à l'intérieur à mon frère adoré, Cuche de Fronsac.
Je remets mon appartement sis à Alençon et tous les biens se trouvant à l'intérieur à mon fils Guillaume.
Je remets mon appartement sis au Mans et tous les biens se trouvant à l'intérieur à mon fils Raoul.
Je remets mon appartement sis à Bourges ainsi que tous les biens se trouvant à l'intérieur à mon cher Cassian Blanc Combaz, que j'aimais comme un fils.
Je remets mon appartement sis à Rouen ainsi que tous les biens se trouvant à l'intérieur à mon cher Arutha de Gisors Breuil, que j'aimais comme un fils.
Je remets mon appartement sis à Reims à ma très chère Elwing, qui a toujours su rester à mes côtés.
Je remets mon appartement sis à Dijon ainsi que tous les biens se trouvant à l'interieur à mon cher Aimbaud de Josselinière, que j'aimais aussi comme un fils."


Cette distribution des biens immobiliers d'Angelyque formait plutôt logiquement la fin de la première partie du testament.
Une seconde viendrait ensuite.

Lemerco a écrit:Lemerco entre dans l'hotel où l'ouverture et la lecture du testament de feue Angélyque étaient en cours.
Bien qu'il ne reçut aucune missive à ce sujet, il lui paraissait complétement inconcevable que son nom ne soit pas mentionné : il fut quand même, le temps d'un tournoi, le champion de la Reyne.

Il suspectera bien évidemment la lectrice d'avoir volontairement omis, pour des raisons de hic ou de vit grec, d'inviter le Marquis breton.

Faisant coucou à son départ de Rieux au membre de l'ordre du Saint Sépulcre qui le colle aux basques quotidiennement, il sillonne la terre hostile évitant soigneusement de croiser quelques armées mal intentionnées pour finalement arriver au lieu-dit.

Fendant l'assemblée d'un tonitruant "DEMAT", l'air de dire à la Saint-Just "AH AH tu l'as pas vu venir celle-là!", il cherche quelques informations comme...


J'ai raté quelque chose?
Poucelyna a écrit:Les joues de la jeune Poucelyna se mirent à rosir quand elle entendit la voix de Lemerco.

Mon fiancé vient d'arriver! s'exclama t'elle à l'intention de Maud et d'Elwing.

Se dirigeant vers le marquis breton, elle mit sa main dans la sienne et lui lança un regard de pure adoration. L'homme était riche, il était son mécène et lui avait déjà promis un bon petit pécule. Pourquoi se contenter de quelques milliers d'écus quand on pouvait avoir beaucoup plus?


Lemerco cheri, vous voilà enfin! Montjoie vient juste de commencer.

Sans plus attendre, elle l’entraîna afin de le présenter aux amies de sa mère.

Les filles, je vous présente Sa Magnificence Lemerco de Monfort Toxandrie, marquis de Dol. Il est breton et c'est lui que je veux épouser. Donc personne n'y touche!

Là. Elle marquait son territoire, mais c'était pas sûr que le "fiance" soit vraiment d'accord, la petite ne lui ayant pas vraiment laissé la liberté de choix.
Maud a écrit:Vrai que Maud avait été intriguée par le papotage entre sabaude et della et la lecture de la première partie du testament lui arracha un sourire. Surtout la partie avec Trixolas et Lisa.
ET comme elle était toujours la dernière pour apprendre les ragots


Ah bon! Le Prince de Clichy fricote avec la Comtesse Lafa?

C'était sorti tout seul et elle mit la main devant sa bouche parce que quand même, la réunion était solennelle. Et comme elle n'avait jamais croisé cette dernière, elle se pencha vers Elwing

Dis donc, elle a  des gros nichons la Lafa pour intéresser Sancte? En tous les cas, Angelyque t' a bien gâtée.

Et le souffle presque court à l'annonce de l'Altessounette, parce qu'elle avait pouffé à la tirade du nouveau venu. il avait pas raté grand chose encore

Votre fiancé! Un breton! Mais euh... Altesse Royale... Oh que non, n'ayez crainte, on ne vous le volera pas celui-là. C'est Alexandre qui va être déçu.

Non mais à la limite de faire un esclandre là et de prier intérieurement "Angelyque! fais quelque chose bordel! elle veut épouser un buveur de chouchen!"
Lemerco a écrit:Lemerco se laisse entrainer bien malgré lui par la tornade blonde... La jeunesse, c'est beau, c'est énergique, ça crie, ça s'agite, ça court dans tous les sens, alors que les vieux comme Lemerco ont tendance à faire tout l'inverse.

Il aurait pu dire à Poucelyna qu'elle se faisait des plans sur les boules de feu fulgurantes déchirant la voute céleste, mais avant que cela ne fût possible, car oui, il est bien moins véloce que la blondinette, voilà qu'il se retrouve planté devant ce qui semble être deux femmes - manifestement - françaises - à n'en pas douter - nobles - cela se voit comme le nez au milieu de la figure - royalistes - hélas hélas.

Ravalant les paroles qu'il allait adresser à Poucelyna, après avoir entendu le commentaire sur les bretons de la part de dénommée Maud, il afficha un sourire goguenard, et tapotant la tête blonde d'une main poilue, dit.


Il faudrait être plus titrée qu'elle pour me voler à elle. Donc pas forcément de crainte à avoir, en effet. C'est que le breton est proche de la perfection, et ne saurait épouser une femme royaliste en-dessous de duchesse!


Des fois qu'en face elles soient moins titrées, ça fait toujours plaisir.


Et d'ajouter à l'attention de Poucelyna.

Je vous ai ramené des écus frappés à l'effigie de votre mère - paix à son âme - que j'ai trouvés de façon tout à fait fortuite, complètement par hasard, à Avranches.

Je vous en donnerai une partie tout à l'heure.


Niiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Maud a écrit:Il y avait plusieurs choses dans la vie qui hérissaient les poils de maud, même si elle n'en avait pas tant que ça ou en tous les cas bien moins que les berrichonnes, parce que c'était connu, les berrichonnes avaient du "poil aux pattes", eh bien c'était le système pileux masculin ailleurs que la barbe et le Lemerco en avait partout il semblait.

Elle réprima une grimace en voyant la main poilue et bretonne tapoter la jolie tête blonde de l'altesssounette comme si il était en pays conquis. c'était plus qu'elle ne pouvait en supporter et elle faillit pousser son cry. Reprenant sa respiration, et avec autant de calme dont elle éTait capable


Eh bien la  vicomtesse française que je suis , Môsieur le marquis, ne peut s'empêcher de voir avec horreur que la Bretagne essaie de nouveau de s'emparer d'une possession française comme elle a fait  à Avranches et d'une main poilue par dessus le marché!

C'était presque le pire, les poils! Mon dieu, mon dieu, mais cet enfant qu'elle côtoyait tous les jours au Conseil ducal bourguignon allait la faire tourner bourrique comme sa mère si elle continuait et Maud n'y pouvait rien, elle s'était attachée à ce petit bout de femme et son instinct protecteur reprenait le dessus.
Poucelyna a écrit:Poucelyna sentit bien que Maud réprouvait son choix, et cela ne fit que la conforter dans son idée. D'ailleurs Lemerco lui avait apporté un présent. Voilà qui allait couper le sifflet de Maud! Espérons qu'Elwing réagirait différemment.
Elle sauta au cou du breton et déposa un baiser sur sa joue poilue en faisant une grimace car ça piquait. Plus tard, elle lui ferait raser tout ça, peut être que sous tous ces poils se cachait un visage avenant...quoique...si c' était le cas mieux valait qu'il garde la barbe. Des fois que toutes les femmes se mettent d'un coup à lui tourner autour, cela deviendrait vite problématique pour la jeune Mirandole!


Après avoir lancé un regard énamouré en direction de Lemerco, elle sourit à Maud.

Des écus frappés à l'effigie de ma mère trouvés à Avranches! Jamais présent ne m'a fait plus plaisir! J'en conserverai un contre mon coeur, Lemerco chéri.

Un petit signe de tête narquois à Maud, puis elle rajouta.

Quand il aura goûté au bon vin de Bourgogne il ne jurera plus que par lui.

A propos d'ailleurs. Poucelyna se tourna vers son "fiancé".

Etes vous déjà venu en Bourgoge?

C'était important de savoir où ils vivraient plus tard.
Sabaude a écrit:Lui!

Renard présenta quelques excuses à sa soeur pour la délaisser un instant, et vint flanquer poliment le breton.


Altesse, Vicomtesse, Marquis. Sabaude Renard, Vicomte de Messey. Permettez, je suis un peu médecin et l'homme semble pâle du voyage. De là à ce qu'un mal rode sur sa personne et vous hante ensuite mes dames.... Vous devriez peut être reculer un peu.

Saisir les titres avait été un jeu d'enfant, il s'en sortait mieux que pour l'écoute du testament. Sous peu viendrait le charlatan, mais de cela peu lui importait. Il devait savoir! Son murmure trouva l'esgourde bretonne.

Je vous sauve de la petite excitée et de la grande indignée si vous me renseignez sur une ancienne archiduchesse angevine n'ayant qu'une oreille et affectionnant les canards. La dernière fois que je l'ai vue elle astiquait des menhirs à votre estrade aux précédentes royales. Qu'est-elle devenue, de grâce, je n'ai plus de nouvelles....
Et ne me dites pas que vous chapardez sur les routes normandes...Voyons....
Lemerco a écrit:Lemerco se fait entrainer - décidément qu'est-ce qu'ils ont tous ici à lui sauter dessus? - Jamais breton n'aura été sollicité par tant de français - et à l'abri des oreilles indiscrètes, il répond, avec le peu d'informations qu'il a, à celui qui s'est autoproclamé médecin et l'a diagnostiqué victime d'un coup de fatigue.


Je vous remercie, mais je pense que leurs poids cumulés ne font même pas le mien, je devais pouvoir m'en sortir sans trop de problèmes!

Ceci dit, je vois que c'est plus le sort de la dénéré maline, que du dégénéré malin soi-disant malade, qui vous intéresse.

Eh bien, le peu que j'en sais, c'est qu'elle va bien. J'ai eu quelques nouvelles dernièrement la concernant, elle erre un peu sur les routes, essayant de trouver un nouveau souffle, après son départ manifestement contrarié de l'archiduché.

Mon petit doigt me dit qu'elle va prochainement émerger de son mutisme et de son absence, pour les troquer avec cette présence et cette joie de vivre qu'on lui connait.

Un regard autour de lui.
C'est bon, personne pour l'entrainer de nouveau?
Sabaude a écrit:Que nenni, de ce "gé" en plus je me soucie. N'ai-je point fait mention de vos chapardages cher Marquis? Faites attention, à tirer la laine n'importe où vous allez faire des noeuds.

Renard inclina légèrement le menton, signe discret de son entendement.

Remerciez votre petit doigt de ces nouvelles. Je vous remets aux poids cumulés. Voyons comment vous vous en sortez.

D'un pas le breton fut rendu à son public féminin.

Il va bien, fausse alerte. L'homme est tout à vous mes dames!
Poucelyna a écrit:Haussa un sourcil, et posa son regard sur Lemerco qui avait aussi bonne mine qu'un peu plus tôt. Avait-il suscité la jalousie du Renard un peu plus tôt pour qu'il vienne ainsi briser le charme?

Vous êtes trop aimable. Nous vous laissons retourner auprès de votre....soeur...elle semble se fondre dans le décor depuis que vous l'avez plantée dans son coin.

Et de sourire d'un air goguenard au malotru.
Maud a écrit:Ben euh, c'était quoi ce délire de "visage pâle"? Pour une fois que Maud avait un breton et pas n'importe lequel sous la main. Et à la jeune altessounette qui se vantait devant elle des pièces trouvées, elle lui glissa

Mais oui mais oui altesse Royale, je comprends, un cadeau...Des pièces à l'effigie de votre mère...mais dites-moi, elles sont pas en fer blanc ces pièces ? Et puis il les a trouvées comme il dit..J'espère bien qu'il n'a pas fait les poches de pauvres normands tombés sous les armes bretonnes .. Hum..

Pas qu'il avait l'air antipathique le roi du chouchen mais quand mêmemeeeuh!!
Caemgen a écrit:Il chouine, il boude, il se débat le chiot entravé. Pourquoi les grands ça laisse jamais rien faire ?

Je vais le dire à Mamie !


Phrase fétiche qui ne faisait plus trembler personne. Si seulement il le savait le môme.

Quand le Roy.... quand la dame austère aura fini de lire les volontés de votre..... mamie... assurez-vous que le document ne disparaisse pas. Tatie Della vous offrira en échange tous les cadeaux qu'il vous plaira de recevoir et vous accueillera en son domaine autant de fois et de temps que vous le souhaiterez.


Ah oui qu'elle est sélective la petite oreille : dame aux stères, cadeaux, prendre la lettre à mamie... Plus tard, maintenant, tout de suite quelle différence ? Doigts en bouche il étudie l'affaire. Y a pas de dame avec des stères (l'est zinzin le Renard) mais il lui suffit de quelques mètres pour prendre sa lettre. Le bout de la petite langue dépasse malicieux, trois bonds et il y est. Reste plus qu'à avancer les menottes ...

Mais les priorités se voient chamboulées avant le larçin. Écus de mamie ? de sa droite lui vient cette information capitale. Devise numéro 5 : "ce qui est à mamie est à moi !"


Changement de direction, on saute sur Tatie Poupouce.

Veux !
Sabaude a écrit:Pire que la peste? Une femme peste.
Pire qu'une femme peste? Une demi-femme peste! A la jeunesse se liait la virulence, renforcée par les titres. Renard chassa à regret l'image agréable d'une petite altesse fessée en travers de ses genoux et sur un air de convenance prit congé.


Altesse, Vicomtesse, Marquis, je vais voir comment pousse une belle plante.

L'arrivée de Caemgen lui arracha un sourire et un conseil glissé à l'oreille de ce dernier.

Les Taties aiment qu'on les décoiffe, c'est pour elles un signe d'affection. donnez-vous en a coeur joie avec celle-ci!

Gnia a écrit:Hahem...

Oui, la Saint Just vient à l'instant d'élever l'art de toussoter à son paroxysme.

Puisque le Marquis de Dol a réussi à trouver son chemin, je vais interrompre les mondanités pour achever la lecture du testament de feu Sa Majesté Angelyque.

Hiératique évidemment, la mine sévère assurément, le regard de glace effleure à peine l'assistance qui ne dépareillerait pas dans un salon de thé pour adolescents décérébrés mais tient fermement en joue tout petite chose ressemblant de près ou de loin à un gosse et qui tenterait de passer le périmètre de sécurité qu'elle maintient habituellement entre elle et le monde extérieur.
En somme, le parfait exemple de l'austérité faite femme.
Ou la Saint Just dans toute sa... splendeur.


       "Je remets un pot de miel et un pot de sucre -elle saura de quelle façon s'en servir- ainsi que mon petit coussin garni de duvet d'oie à ma chère complice de toujours, Maud de Saint Anthelme, afin qu'elle puisse en garnir ses braies lorsqu'elle participe à des joutes. Puisse t'elle faire des progrès et ne plus en avoir besoin! Je souhaite également, si son temps de libre le lui permet, qu'elle soit le chaperon de ma fille Poucelyna et veille sur elle comme si c'était sa propre fille."

Ouais bon ça se posait là comme façon sérieuse de reprendre la lecture d'un testament.

       "Je remets la garde de mes filles Merveylle & Poucelyna Erwelyn au Chevalier Sancte Iohannes von Frayner, puisse t'il les gâter, les chouchouter et veiller sur elles."

Comme si le vieux grison était pas déjà assez gâte(a)ux, il avait fallu rappeler qu'il le soit...

"Je lègue Almaviva, un Magnifique cheval du Haras Royal à mon fils adoré Adonis. Car aucun de ses descendants n'a fait montre du moindre panache ou d'un quelconque courage. Ceux-la ne méritent alors certainement pas de posséder une de mes terres. Dommage pour mon fils Adonis qui aurait sans nul doute mérité d'être mon unique héritier. Qu'il soit néanmoins assuré de tout l'amour que je lui porte, ce qui vaut toutes les terres et la fortune du monde."

Pour sûr il allait être... ra-vi.
Un canasson comme gage d'amour maternel et d'être l'héritier le plus digne et méritant d'entre tous...


"Je remets mon lapin blanc nommé Chouchou à Caemgem, que j'aime comme un petit fils, malgré ses espiègleries & ses amitiés plus que douteuses. Puisse t'il veiller sur lui et penser à moi de temps en temps."

Qu'on lui donne ce foutu lapin qu'il arrête de gigoter dans tous les sens !
Le gosse ! Pas le lapin !


"Je remets à Agnès de Saint-Just toutes les douceurs au miel que je n'aurais pas englouties et qui ne seront pas gâtées au jour de la lecture de ce testament, ceci afin d'adoucir son caractère orageux."

Humpf !
A coup sûr, elles allaient être gâtées les douceurs destinées à la Saint Just.


       "Je remets à Lafa de Bussac la robe que je portais à mon mariage et dont elle a été le témoin, j'ai su découvrir en elle une amie sincère et à laquelle je resterai attachée par delà la mort."

Si Lafa n'était pas dotée des mamelles de la Charolaise, elle était bonne pour de sacrés retouches.

       "Je remets à Phelim, mon éternel amour & époux chéri devant Deos, mon filet de pêche, puisse t'il attraper morues & murènes pour se consoler de mon absence. Qu'il sache que je lui pardonne de s'être fait dérober bêtement mon bouquet d'amour et mon renne nain que je venais tout juste de lui confier. Le Très Haut l'a rapidement puni d'avoir eu l'audace d'essayer de me quitter. Je l'aimerai surement encore, par delà la mort, et à jamais."

Léger haussement de sourcil circonspect, une très infime pause le temps de tenter de comprendre avant de décider qu'elle essaierait de comprendre plus tard.

       "Je remets mes robes et mes bijoux à mes filles Poucelyna Erwelyn & Merveylle qui devront se les partager en parts égales. Sans se battre, si possible."

Bon courage...

      "Je laisse mon dé fétiche à Gilbert Phil, que j'ai tant aimé et qui aimait tant être nourri à mon sein jusqu'à un âge avancé, avant qu'il ne me brise mon coeur de mère."

Un dé pipé pour les jeux de Azharr ou L'humour selon Angelyque.

       "Je remets toute mon argenterie & mon mobilier à mes fils chéris qui devront se les partager. Sans se battre, si possible."

Bon courage bis.

       "Je remets mon épée et mon bouclier à Namaycush de Salmo Salar, mon Glorieux & bien-aimé Général dont je ne cesserai jamais de louer le courage & le sens de l'Honneur à l'heure où tant de bourses molles feront sans doute parler d'elles, puisque je ne serai plus de ce monde pour leur rabattre leur caquet."

Dommage que celui là ait tourné les talons, c'était peut être le seul leg qui valait le coup de l'humble avis de l'orageuse Saint Just.

       "Je remets mon livre des Vertus à ma fille adoptive Della, afin qu'elle prenne le temps de la lire avec attention. Servir les représentants de Dieu peut être bien, mais servir le Très Haut est bien mieux, elle pourra ainsi s'élever et devenir -enfin- une femme de Bien."

Charmant.
Encore un bel exemple d'un amour maternel sans mesure.


"       Je remets ma médaille aristotélicienne de baptême à mon filleul bien aimé Floriantis.
  Je remets un fût de Montrecul à mon filleul bien-aimé Asclepiade.
       Je n'ai pas su être assez présente pour vous deux, mais vous n'avez jamais quitté mon coeur & mes pensées.


Humpf !
Et dire qu'elle aurait pu avoir un fût de Montrecul à la place de douceurs moisies au miel !


       "Je comptais offrir toutes mes réserves de lait à Finn Ó Mórdha pour le remercier de m'avoir sauvée des odieux Turbans Rayés qui m'avaient enlevée il y a de cela une année -j'ai toujours soupçonné feu Jean de Cetzes d'avoir voulu me supprimer-, avant de me rendre compte que cet homme n'était qu'une canaille & un voleur. Mes réserves de lait iront donc à ce cher Lemerco, dont le regard innocent était si souvent posé sur moi. C'est grâce en partie à lui que j'ai considéré les bretons autrement que comme des ploucs. Puisse la Bretagne le glorifier autant qu'il le mérite."

Est-ce une lueur railleuse qui semble un instant animer le regard du Roy d'Armes alors qu'il se pose furtivement sur le Marquis de Dol ?
Allez savoir.
En tous les cas, Finn bénéficiait au moins d'un portrait criant de vérité à défaut de lait tourné.


       "Je remets mon chameau à l'odeur douteuse et un dogue issu de mon chenil, à la discrétion de son choix, à Sancte Iohannes von Frayner, mon vassal adoré."

Et le Roy d'Armes de retenir le sourire narquois qui crève d'envie de soulever franchement la commissure de ses lèvres.

       "Mes dernières pensées vont à mes vassaux chéris, principalement Gaultier dont la Couronne de France m'a tenue éloignée tous ces derniers mois. Il est primordial qu'ils sachent que malgré la lourde charge qui a été la mienne depuis le jour où le peuple de France m'a porté sur le trône, je n'ai jamais cessé de penser à eux et de les aimer, avec autant d'intensité que le jour où je suis devenue leur suzeraine."

Le temps d'une légère inspiration et la fin.
       
"& puisse le Très-Haut veiller à la sauvegarde du Royaume.
Donné et scellé au Louvre, le 13e de Juin 1463."


Et le Roy d'Armes d'enrouler en silence le parchemin qu'elle venait de lire avant de le serrer dans ses mains qu'elle joint et laisse reposer sur son ventre.

Sabaude a écrit:Revenu près de la soeur, c'est l'oreille attentive cette fois qu'il subtilise les mots du Roy d'Armes aussi avenant qu'un garde-chiourme. Certes l'heure n'est pas à la fête, quoique ...

Dis-moi soeurette, c'était le grand amour entre toi et mÔman? Un livre des Vertus!Au moins le môme pourra manger son lapin et faire une bourse de son pelage.  Tu as des portes à caler?

Les lectures de testaments... un plaisir!
Della a écrit:Haaaaaa....ouf....Grand soulagement, le P'tit Chou allait pouvoir garder son lapin !
Ca, c'était une très très bonne nouvelle. Et Della fut tout heureuse pour le gamin.

Non, pas de porte à caler mais je me rends à Sainte Illinda bientôt, j'offrirai le Livre à Frère Bardieu, il pourra l'offrir à son tour à un de ses moines.
Le gamin sera content, il n'aura plus besoin de cacher le lapin !

Sourire amusé et coup d'oeil vers le gamin en question.
Puis, de reprendre :

Me faire déplacer pour ça...Quoique, je suis assez contente, cela nous a permis de nous revoir.
Qu'est-ce que tu fais, maintenant ? On irait bien papoter ailleurs, manger un peu, boire...un peu.
Ne pas déjà rompre...

Lemerco a écrit:Lemerco cligne en entendant son nom.
Et ce qu'il se voyait... attribuer?

Alors déjà, c'est un lot par défaut.
En plus, c'est du lait.

Du lait qui a dû tourner depuis le temps, à moins que les vaches ne soient toujours en activité professionnelle.

Ou bien...


Hey, le Roy d'Armes là!

Dit-il en interpellant Montjoie.


Le lait en question, c'est du lait de vache, ou de charolaise aux mamelles nourricières royales en manque de facéties?

Dans l'un des cas il sera heureux, dans l'autre non... avec les actions qui s'imposent.

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1463-11- [RP] Lecture du testament de feu Sa Majesté Angelyque - Novembre 1463 -  Empty Re: 1463-11- [RP] Lecture du testament de feu Sa Majesté Angelyque - Novembre 1463 -

Message  Admin Ven 29 Jan - 20:11

Floriantis a écrit:Il ne s’est pas endormi dans la taverne, malgré la légère agitation et quelques éclats de voix.
C’est que tomber du fauteuil au milieu de tous ces nobles, car il les suppose ainsi le corsaire, ne serait pas du plus bel effet.
Alors il se rappelle les conseils de Sa Grasce le jour où il l’a accompagné dans ce même lieu. Ne pas s’en faire, attendre calmement, et Montjoie ne mord pas, qu’il lui a dit le brun. Ce dernier fait, il en doute légèrement en voyant le regard que jette la brune jeune femme sur les présents. Brrrr tempête de neige force douze pas moins.

Pendant la lecture, il a abandonné de tenter de mettre un visage sur la tripoté de noms qui défilent. Enfants, époux, vassaux, amis et autres personnes que de toute façon il ne connait pas.
Il a juste retenu le prénom des deux fillettes. Il a vraiment l’impression de dénoter au milieu de ces gens, non par son allure impeccable mais par ce qu’il est, un étranger, et pour donner l’air de digérer le tout de façon sereine, il pense à ces deux journées qui le séparent encore de celle à qui il a voué sa vie et qui lui rend sa passion à coup d’embruns, en malmenant bien souvent son navire.
Entendre craquer le pont lui manque et il se trouve désolé qu’ici, le sol ne soit qu’en pierre.

La phrase à son propos lui fait lever ses prunelles bleutées vers le Roy d’Armes alors qu’il tente de calmer ce qui tourne dans son ventre.
Il sait que lorsqu’il foulera le pont de la caraque qui l’attend, Ange ne sera pas loin, tant pis pour elle si elle n’a pas le pied marin, et il pourra lui expliquer ce qu’il fait et ce qu’il voit, et l’engueuler un peu de temps en temps, pour n’avoir pas trouvé le temps, ce temps qu’il lui demandait parfois tout en sachant qu’elle était bien trop occupée. Dans le genre j’ai un filleul têtu, elle avait tiré le bon lot. Une façon de la faire enrager et qu’elle pense à lui avec ce regard furibond qu’il aimait bien.
Le branle bas de combat à la fin de la lecture le laisse un peu perplexe ne sachant ce qu’il doit faire, aussi décide t il d’attendre quelques instants. Il se glissera ensuite au milieu du monde pour sortir.

Maud a écrit:Un petit pot de miel et du sucre, mais qu'était-il passé dans la tête de Angélyque pour penser à ça? En manger tous les matins pour dégager une odeur sucrée alors qu'elle n'aimait que le salé? Le coussin en plumes d'oie tout ça à cause d'une vilaine chute dans la lice de clichy, mais c'était il y a longtemps. Depuis, son coxcys était réparé. C'est bien la dernière volonté qui la fit grimacer: " Angélyque, où que tu sois! je te déteste!!!!"Parce que au vu de l'altessounette qui batifolait déjà et en plus avec un breton, Maud allait bien vite s'épuiser. La petite Poucelyna était d'un caractère particulièrement amical avec femmes et hommes et ne voyait pas encore ce que les manifestations "gentilles" de ces derniers, cachaient.

Eh bien, je ferais mon possible pour que la jeune altesse ne ponde pas un bâtard et surtout breton... avant son mariage Regard déjà noir vers lemerco..
Maximien a écrit:Hep ! Mon pinard ! Trois fourchettes et un vieux canasson, voilà son héritage, au plus merveilleux des enfants… Et mon pinard il est où ?
Mais bon, au vu de certain il se sentait un peu lésée, l’immense garde-robe repartie à deux ? tss…

Puis il se rapprocha de sa sœur Della, ça l’avait bien faire rire le livre des vertus…


Alors Frangine, pas trop déçu de ne pas avoir eu ta part de la garde-robe ? même si c’est un très beau livre que tu as eu.
Si tu veux venir manger un jour chez nous, je serais heureux de sortir les trois fourchettes de mon héritage.

Il lui sourit taquin

Puis il partit en direction de la nouvelle duchesse.


Mes félicitations vostre grâce !
Je pense qu’il doit y avoir un léger malentendu concernant notre héritage.
Voyez, je devais hériter de la cave à vin de feue notre Mirifique mère, donc si vous pouviez la faire déplacer à Cusy, je vous en serai fort grés !


Manquerait plus que l’on me pique mon pinard !
Lafa_ a écrit:Ca bouillonnait dans le carafon poitevin.
La petite Altesse mériterait une correction et la brune savait maintenant d'où venait certainement toutes sortes de rumeurs pas jolies jolies, à suivre pour la sanction ... Elle tourna les yeux furibonds vers le Prince de Clichy pendant que le roi d'armes continuait sa lecture.


Venez, on s'en va, je savais qu'il ne fallait pas vous inviter ! Non vous restez là ! Après ... Puis si venez on va aller boire un verre, il faut bien ça. Une robe ?

Une lueur étincelait dans les yeux de la Bussac, un sourire se dessinait sur ses lèvres et ... Une belle étoffe adoucit les moeurs c'est bien connu ... Non ? Si on la prenait par les sentiments aussi. Elle n'en dirait pas autant d'un chameau. Un rire s'échappa des lèvres poitevines.

On dirait qu'Angélyque vous a trouvé une compagnie.

Merveylle_mirandole a écrit:Il était plutôt plaisant d'écouter les pensées qu'avait pu avoir sa mère. Elle ne s'attendait pas à avoir quelque chose mais elle avait hérité d'un appartement et de robes. Elle fit une moue dubitative, soit les robes ne serviraient pas, soit il faudrait de bonnes retouches. En effet, entre le corps menu de l'adolescente et celui de la femme aux formes généreuses, le gabarit était loin d'être le même.

Elle écoutait les discussions qui fusaient de toutes parts. Une seule chose avait retenu son attention.


- Poucelyna tu as déjà un chéri ? Mais comment tu as fait ?

Mélissandre ne cessait de vouloir lui trouver un mari. Mais jusqu'à présent cela n'avait été que des paroles en l'air et la jeune fille n'avait jamais été proche d'un homme. L'amour, le mariage étaient des notions bien lointaines pour elle. Elle avait de la ressource la petite soeur ! Merveylle était étonnée et admirative.

Gnia a écrit:La Saint Just haussa un sourcil lorsque le marquis de Dol l'interpella.
Elle répondit froidement.


En ce qui concerne les biens matériels qui ne relèvent pas de la Hérauderie de France, je ne puis vous répondre.
Il vous faudra vous adressez à l'héritière du Charolais, je gage.


En parlant de l'héritière, elle s'adressa à celle-ci tandis que chacun commentait.

Votre Altesse Royale, le tuteur féodal qui vous a été désigné par testament n'est pas présent à cette lecture.
Il me faut savoir si vous êtes toujours mineure afin que la Hérauderie vous désigne, le cas échant, un autre tuteur.

Poucelyna a écrit:La petite n'en revenait pas que sa mère ait dilapidé ainsi ainsi l'héritage familial en multipliant les héritiers. La plupart osaient en outre tirer la tronche. C'était le bouquet! au lieu de se répandre en remerciements, il y en avait même qui faisaient la fine bouche. Comme Lemerco par exemple, ou bien Della, et même son frère aîné qui voulait qu'elle lui refourgue son vin.

Ca va pas la tête, Adonis? je vais pas t'offrir la cave entière! A la limite quelques bouteilles si tu es gentil avec moi et me file un peu de ta fortune. Je suis sûre que tu es riche. Mère ne pas laissé d'écus sonnants et trébuchants. Je suis sûre qu'elle a tout donné au petit blond là....désigna Caemgen du menton...il fait trop le malin lui...

En parlant de Caemgen, justement, il semblait lui aussi vouloir quelque chose, sans doute les écus offerts par Lemerco.

Tu me prêtes ton lapin pendant un mois et je te donne un écu frappé à l'effigie de ma mère. Sinon tu peux te brosser.

Puis la jeune fille regarda la vicomtesse Maud que sa mère avait osé lui coller comme chaperon.

Vous êtes jalouse Vicomtesse...et en plus vous ne pensez qu'à forniquer, comme la comtesse Lafa qui semble plus pressée de repartir qu'elle ne l'était à venir....je resterai pure jusqu'à mon mariage et Lemerco chéri le sait, il ne se montre pas pressé car c'est quelqu'un de bien.

je vais le dire à Sancte vous allez voir comme il va vous faire votre fête!


Elle couva du regard le prince de Clichy dans l'attente qu'il prenne sa défense en lui souriant avec un air innocent quand un homme attira le regard de la jeune princesse. Lui n'avait rien dit à la lecture du testament. Si sa mère lui avait légué sa médaille de baptême c'est qu'elle devait lui être attachée. Elle se rapprocha donc de Floriantis et se présenta à lui.

Je suis Poucelyna, la plus jeune des filles d'Angélyque.

Floriantis a écrit:Chacun semble y aller de ses commentaires et ça amuse le jeune gars, enfin si tant soit peu l’occasion peut l’être car lui aurait préféré mille fois aller boire une chope avec Ange que de venir ici, même pour repartir avec sa médaille de baptême. Ce qui est sûr, c’est que cette précieuse médaille rejoindra ses objets porte bonheur et que sans le savoir elle lui a fait bien plaisir.
Il pensera à la remercier lorsqu’il lui rompt la tête sans doute, avec ses discussions lorsque ça lui prend.

Une petite silhouette qui s’approche le fait se lever, tandis qu’un air surpris s’affiche sur son visage.
Son regard bleuté reste posé quelques secondes sur le jeune visage avant de laisser un fin sourire étirer ses lèvres lorsqu’elle s’adresse à lui et il incline doucement la tête.


bonjour à vous Altesse.
Je suis Floriantis et votre mère était une amie avant de devenir ma marraine.
Je suis honoré de vous rencontrer et faire votre connaissance.

Gnia a écrit:La petite Poucelyna ne semblait pas l'avoir entendue, aussi, le Roy d'Armes s'approcha.

Votre Altesse Royale ?
J'ai vraiment besoin de vous entretenir.

Poucelyna a écrit:Oups la roi d'armes la rappelait à l'ordre, Poucelyna s'excusa auprès de sa soeur, de son frère et de Floriantis en leur adressant un petit sourire et se rapprocha de Gnia.

Pardon Montjoie, j'attendais que le Duc Phelim sorte de sa cachette. Il est bien présent, mais s'est mis dans un coin sombre de la pièce. Depuis le décès de ma mère, il ne semble plus avoir toute sa tête, le pauvre.
Je ne sais même pas s'il sera en état d'aller pêcher la morue avec son filet comme elle le souhaitait.


Poussa un petit soupir désolé et répondit à la question posée.

J'aurai d'ici quatorze ans dans quelques semaines, Montjoie, le 28 décembre très exactement.

Se dandina d'un pied sur l'autre, intimidée par la froideur de Montjoie.

En attendant j'obéirai à sa Grâce Phelim, mon aîné, son Altesse Sancte et la vicomtesse Maud puisque ma mère a jugé bon de me les co...enfin a désiré qu'ils s'occupent de moi.

Ils pouvaient compter dessus et boire de l'eau fraîche, mais la princesse prit son air le plus innocent et leva son regard en direction de Montjoie, prête à écouter ce qu'elle avait à lui dire.


Gnia a écrit:Aux réponses de Poucelyna, Montjoye hocha la tête et indiqua.

Entendu, je vais donc faire le certificat de succession et lorsque vous serez majeure, il faudra bien me le signaler pour que vous puissiez entrer dans vos droits.

En pleine discussion avec la petite Altesse Royale, Montjoye avait eu quelques instants d'inattention dans sa surveillance de morveux.
Elle s'excusa un instant auprès de la fille d'Angelyque pour rejoindre en quelques pas, le sale gosse qui avait oser la traiter de vieille bique.


Avant que l'attention de Della ne soit attirée par la demande du mouflet, elle se mit à hauteur du gosse, s'accroupissant, et darda son regard le plus reptilien dans celui de l'enfant.
Une main se saisit du testament dérobé tandis que l'autre se saisit du petit menton pour que Caemgen ne détourne pas la tête.
Et là, à voix basse, le regard froid tout en présentant un visage qui ne laisse rien transparaitre de ce qu'elle va dire, la Saint Just fait montre de toute l'étendue de son incommensurable affection pour les morveux.


Ecoutez moi avec attention.
Est ce que vous savez que les gens pensent que je suis sorcière ?
Je vais vous dire un secret, il faudra le dire à personne, je suis une sorcière.
Une vraie.
J'aime surtout me baigner dans le sang, parait-il, mais ce que je préfère par dessus tout, c'est la soupe d'orteils.
Les orteils bien tendres de petits garçons comme vous, avec un peu de civet de lapin pour rehausser le goût.


Elle lui offre un sourire fauve avant de poursuivre.

Il va donc falloir rester bien sage, comme une image. Et vous allez vous excuser de m'avoir traité de vieille bique et de m'avoir volé ce papier.
Sinon...
Une nuit, peut être demain, peut être dans un mois, peut être à la prochaine pleine lune, je viendrai couper vos petits orteils tout tendres pour m'en faire un excellent bouillon et j'égorgerai votre joli petit lapin blanc pour le faire cuire avec.


Elle se relève ensuite, tapote la tête du garçonnet comme si elle venait de lui dire tout autant de choses ravissantes et rassurantes.
Si après ça Caemgen ne passait par une phase intense de terreurs nocturnes c'est que la Saint Just avait certainement perdu de son aura maléfique.


N'oubliez pas de venir me dire au revoir avant de partir, Caemgen.
Je serai très très déçue si vous oubliez.


Elle le gratifie pour finir d'un nouveau sourire avant de rejoindre son pupitre pour rédiger le certificat de succession.
Lorsque la cire eut fini de sécher, elle revient vers Poucelyna et lui remit copie du dict certificat.


Voilà pour vous, Votre Altesse Royale.
Je ferai parvenir copie à votre père également, en espérant que le messager le trouve.


Elle fit ensuite lecture à haute voix du certificat.

~ SUCCESSION - CERTIFICAT ~


A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire,

Nous, Agnès de Saint Just, Roy d'Armes de France, dicte Montjoye, faisons savoir,

    Que nous prenons acte du décès de Sa Majesté Angelyque*, Reyne de France, Duchesse du Charolais et de La Ferté-Langeron, Baronne de Cruzy le Châtel.

    Que le testament de la défunte, signé en date du 13e jour de juin 1463 et par Nous validé, désigne comme héritiers des fiefs tenus par feu Sa Majesté Angelyque son époux légitime, Crezus de Montestier* et sa fille cadette légitime issue de son union avec Crezus de Montestier, Poucelyna Erwelyn de la Mirandole-Montestier*.

    En conséquence, et conformément aux lois et coutumes héraldiques,

    • Poucelyna Erwelyn de la Mirandole-Montestier hérite du Duché du Charolais, mouvant du Duché de Bourgogne.

      Le légataire étant progéniture légitime mineure, elle pourra jouir des privilèges et des obligations afférents à son rang qu'une fois sa majorité atteinte.

      Déclarons tuteur féodal dudit héritier, Phelim Guerrero*, désigné par voie testamentaire, et ainsi chargé de veiller sur son pupille, de régler les affaires courantes du dict fief en bon père de famille et de prêter allégeance au nom de son pupille pour les terres léguées.


    • Crezus de Montestier hérite de la Baronnie de Cruzy le Châtel, mouvante du Duché de Bourgogne.

      Il pourra en arborer les armes et se prévaloir du rang et titre qu'après prime allégeance en bonne et due forme.

      Si d'éventuelles seigneuries issues de mérite sont actuellement octroyées, il devra également décider de la reconduction ou non du lien vassalique avec les vassaux du dict fiefs.


    En outre,

    • Poucelyna Erwelyn de la Mirandole-Montestier hérite du titre de chef de la famille royale de La Mirandole-Montestier.

      Le légataire étant progéniture légitime mineure, elle pourra assumer ce rôle qu'une fois sa majorité atteinte.
      La famille royale de La Mirandole-Montestier est donc considérée dormante jusqu'à la majorité du chef de famille.


    • Crezus de Montestier jouit dès à présent du prédicat d'Altesse Royale jusqu'à son trépas.
      Il s'engage ainsi à honorer et servir la Couronne de France, par tous moyens, qu'il soit ou non vassal du Souverain en titre, et est dorénavant soumis à perpétuelle résidence sur le sol du Royaume de France pour pouvoir jouir du dict prédicat et des privilèges attachés.


Ainsi validons et contresignons le douzième jour du mois de novembre de l'an de grasce mil quatre cent soixante trois.

1463-11- [RP] Lecture du testament de feu Sa Majesté Angelyque - Novembre 1463 -  Gnia10
1463-11- [RP] Lecture du testament de feu Sa Majesté Angelyque - Novembre 1463 -  Gnia210


[*IG : Angelyque ; Crezus ; Poucelyna ; Phelim]


Son rôle s'achevait là, déjà les personnes qui avaient assisté à la lecture commençaient petit à petit à quitter les lieux.
Confortablement installée dans le fauteuil qui trônait derrière son large écritoire, le Roy d'Armes ne quittait pas des yeux une petite tête blonde.

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