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1466-06-01 [RP] L'heure est grave

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1466-06-01 [RP] L'heure est grave       Empty 1466-06-01 [RP] L'heure est grave

Message  Admin Lun 25 Juin - 19:27

Perrinne a écrit:


    De par Perrinne Giffard de Gisors-Breuil, Roi d'ArmesA Floriantis,Salutations,

      Il apparait qu'un problème d'ordre nobiliaire est apparu vous concernant qu'il m'appartient de regler personnellement.Pour se faire, pourriez-vous vous presenter au plus vite à la Herauderie Royale, c'est à dire ce 1er juin 1466 ?Je vous attendrai en mon bureau de l'Hotel Saint Paul.

    Vous en remerciant d'avance,Respectueusement,Faict à Paris en la Chapelle Saint Antoine le Petit, le 30e jour de mai 1466.



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[hrp] Le sujet sera ouvert rapidement.  Intitulé : "L'heure est grave".
L'Hotel Saint Paul est le permier sous forum à l'Herauderie royale[/hrp]


Dernière édition par Admin le Ven 14 Juin - 14:10, édité 1 fois

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1466-06-01 [RP] L'heure est grave       Empty Re: 1466-06-01 [RP] L'heure est grave

Message  Admin Lun 25 Juin - 19:29

Perrinne a écrit:

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La mine sombre, la Roy d'Armes regardait la pile de velins qu'il lui restait encore à traiter. Trop... beaucoup trop. Et le temps pressait qui plus est.
Mais las, à l'impossible nul n'était tenu.

Et sous peu, plusieurs personnes allaient arriver, convoquées pour des motifs qui lui avaient valu de nombreux tourments dont elle tairait le détail. Le plus important étant que cela se règle au mieux et dans les temps impartis mais pour cela elle aurait également besoin de la Souveraine, qui avait également été avertie et, à elle, aucun détail n'avait été épargné par contre !

Alors elle avait veillé à ce que la pièce soit accueillante malgré tout. Que l'on s'y sente à son aise pour pouvoir parler simplement et directement. Une collation était meme en train de se voir préparer dans les cuisines. Sans compter quelques fauteuils plus confortables dont celui destiné à Alvira.

Il ne restait donc plus qu'à attendre.... et occuper cette attente par le travail, ce qui ne l'enchantait vraiment pas ! Alors là, vraiment pas !

Hellina_rose a écrit:

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Bon, Rose c'est quelqu'un de dynamique et qui prend les choses très à cœur, aussi quand elle lut :

Il apparait qu'un problème est apparu au sujet de vos terres qu'il m'appartient de regler personnellement.
Pour se faire, pourriez-vous vous presenter au plus vite à la Herauderie Royale, c'est à dire ce 1er juin 1466 ?
Je vous attendrai en mon bureau de l'Hotel Saint Paul.

Elle paniqua ! C'est quoi ce bordel, pourquoi Flandres ne lui a rien dit, bordel aurait-elle levé un impôt trop fort et peuple s'était plaint à la couronne ? Elle avait fait quoi bordel !
Petite réflexion, vite, elle ferme les yeux, elle inspire, elle expire, mais là sur le coup, même en réfléchissant bien elle ne voyait pas ce qu'il pouvait y avoir comme soucis.
Bon, il ne lui restait plus qu'à se rendre au lieu de rendez-vous. La lettre était signée de Perrine rien de bon pour Rose, mine de rien Perrine c'est un peu comme un Waylander, quelqu'un de strict qui force un certain respect rien qu'a sa vue.

Elle prit donc le soin de se changer et de se rendre avec une tenue un peu plus classe et un peu plus sérieuse avant de se rendre sur le lieu du rendez-vous.
Une fois qu'elle fut devant la porte, comme elle ne savait vraiment pas à quoi s'attendre, elle prit une grande inspiration et entra dans la pièce avant de dire :



Votre Altesse, vous m'avez convoqué ?

En avance, elle l'était, mais que voulez vous, quand le stress et la curiosité l'emporte rien ne peut arrêter une Leffe.

Sakurahime a écrit:

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Un pli qui vint la cueillir alors qu'elle discutait tranquillement dans les bras de son homme.
Seve l'inquietait ces derniers temps. La gamine qui n'en était plus une - c'était peut-être bien le souci mais en tant que mère il est parfois difficile de voir que son enfant grandit et est devenu adulte ou presque - multipliait les incartades et ne savait plus quoi faire pour contrarier sa mère.
Dernière en date? S'inscrire au concours de bières des Grandes Écuries avec Mahau et se mettre presque minable parce que la bière ça ne passe finalement pas. Heureusement qu'elle avait perdu au premier tour d'ailleurs...

L'intendant interrompit donc leur tendre tête à tête pour lui apporter la missive, portant les armes de Pépé.
Ou plutôt de Montjoie vu la lettre...

"Blablabla...

Excuse moi de faire formel, mais il apparait qu'il y a un problème au sujet de tes terres qu'il m'appartient de regler personnellement.
Pour se faire, pourrais-tu te presenter au plus vite à la Herauderie Royale, c'est à dire ce 1er juin 1466 ?
Je t'attendrai en mon bureau de l'Hotel Saint Paul

Blablabla..."

La lecture puis relecture lui arracha un petit soupire qui lui valu un regard interrogateur.
Secouant négativement la tête pour dire que non tout allait bien, elle expliqua.


Pépé veut me voir demain y a un souci avec Montjay.
Ça doit être sur la recherche de fiefs que j'ai demandé il y a quelques mois, elle n'a pas dû trouver grand chose, à tous les coups va falloir procéder à un échange... fais suer je me suis vraiment attachée à ces terres et à ces gens...


Attends de voir avant de commencer à t'inquiéter... râleuse...

Je sais mais bon... j'ai droit m'inquiéter hein...
D'ailleurs je comprends pas pourquoi Saint-Paul mais bon... bref on verra ça demain il fera jour...


Et le lendemain, elle se présenta à Saint Paul comme prévu, et son inquiétude se renforça lorsqu'on lui indiqua une salle en annonçant que pas de problème elle était attendue.
Là ce fut le drame même si elle tâcha de ne rien montrer.
L'heure devait vraiment être grave oui... si ça se trouvait la Reyne, mécontente, souhaitait simplement lui retirer son titre.
Si c'était ça elle ne pourrait que s'incliner et l'accepter, la Reyne était maîtresse de son domaine et elle ne faisait pas partie de ceux qui contestaient facilement.

Les bottes de sa tenue d'entrainement claquaient sur le sol.
Au moins ça irait vite et elle pourrait retourner à Vincennes bosser au lieu de broyer du noir.
Elle lissa machinalement ses braies de velours ajustées, d'un vert profond, chassa une trace sur ses cuissardes, puis entra, vu qu'elle était attendue.


Coucou ma belle!
Allez, vas-y annonce la coul...

Oh pardon! Je... Je pensais être attendue, je suis désolée je vais patienter dehors...


Ou comment passer pour une grosse boiseuse mal dégrossie devant Montjoie et la Dauphine... Ça... c'est fait!


Merveylle_mirandole a écrit:

1466-06-01 [RP] L'heure est grave       7363620545ac65570cc031-54b4205

    La lettre qu'elle avait reçu ce matin là la laissait perplexe. Un soucis sur ses terres ? Sa seigneurie était issue de mérite alors si soucis il y avait, son suzerain l'en aurait informée non ? Alors elle ne comprenait pas trop, même si à un moment l'hérauderie avait souhaité lui faire changer de seigneurie parce que Mondoubleau n'était pas vraiment rattaché à la Touraine, une histoire de frontières mais qui avait été réglée déjà a priori. Perplexe donc elle prévint son époux qu'elle se rendait à l'hôtel Saint-Paul.

    Sur place, elle vit qu'elle n'était pas seule, il y avait aussi Rose et Sakura. Tant mieux... Elle se sentirait moins seule et au moins dans l'inquiétude qui était la leur, elles pourraient se soutenir.


      - Bonjour à toutes.

    A ne voir que des femmes elle se demanda une fraction de seconde s'il ne s'agissait pas d'une réunion type réunion-tupperware version contemporaine... Bon évidemment que non, mais Mery avait bien le droit de chercher à se détendre comme elle pouvait n'est ce pas ? Ce qui incluait les blagues-pour-elle-même...

Floriantis a écrit:
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Le Capitaine avait accompagné sa brune sur Paris ce qui leur donnait aussi l’occasion d’occuper l’appartement dont elle disposait, et il l’avait laissée vaquer à ses occupations, profitant de cette escapade pour trainer un peu dans la capitale, un endroit avec des bâtiments partout, des rues, du bruit, de la crasse par endroit et une effervescence qui lui donnait le tournis.
Loin de la mer et du chant des vagues contre la coque, le Corsaire se sentait toujours un peu paumé.
Un pli étrange venant du Roi d'Armes l’avait inquiété tôt le matin et il n’en avait soufflé mot à son italienne, le rangeant aussi discrètement que possible dans la poche de son gilet. Un problème d’ordre nobiliaire le concernant, ça n’était pas bon signe vu sa situation. Peut être qu’il allait se faire taper sur les doigts… ou la tête, bien qu’ils soient discrets tous les deux depuis maintenant deux années, quoi que la discrétion n'existait pas en ce Royaume, chose étrange.
Qu’à cela ne tienne, une convocation du Roi d’Armes il fallait y répondre.

L'Hôtel Saint Paul il y était venu de rares fois, et c'est donc dans ses habits de Corsaire à dominante brune qu’il se présenta dans la salle indiquée, soulagé d’un certain côté de voir d'autres personnes, enfin trois jeunes femmes ce qui l'empêcherait de se noyer dans la foule. On ne changeait pas un presque sauvage.
Impossible de passer inaperçu et donc il salua le Roi d'Armes avant de saluer les personnes présentes.


Montjoie mes respects.
bonjour à vous toutes


Lui et les salutations ça n'était pas toujours concluant. Et d'attendre lui aussi de savoir à quelle sauce il allait être mangé.

brunehautdeponsay a écrit:

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- Hors de France -

Motep, je dois débarquer en urgence, le Roy d'armes m'a écrit textuellement "Salutations,
Il apparait qu'un problème est apparu au sujet de vos terres qu'il m'appartient de regler personnellement. Pour se faire, pourriez-vous vous presenter au plus vite à la Herauderie Royale, c'est à dire ce 1er juin 1466 ? Je vous attendrai en mon bureau de l'Hotel Saint Paul."

Je ne comprends pas que Poitou ne m'ait rien dit.


La Ponsay Navarot passe par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel: elle s'enquiert régulièrement des activités de la Chambre de la Noblesse poitevine et a priori pas de mauvaise surprise en perspective, entendons par là destitution sauvage sans préavis.

Motep, j'ai mal au coeur, j'ai comme une nausée. Tu te rappelles les menaces proférées par Zach à mon encontre. J'ai comme l'impression que je suis bonne pour une séance gratuite de tribunal héraldique accompagnée d'une destitution.
Le problème doit concerner Dompierre-en-Aunis.

Motep ne peut que constater l'état lamentable de son épouse, enceinte de 6 mois: débarquement de la Comtesse et de son escorte direction la France et l'Hôtel Saint-Paul à Paris.

- Bureau de Montjoie, c'est pas la joie -

Si Brunehaut n'a pas accouché prématurément c'est bien parce que le bébé s'accroche à la vie et s'arqueboute dans la matrice maternelle. L'arrivée dans le bureau de Montjoie est loin d'être joyeuse: c'est une Poitevine, pâle, nauséeuse et au bord de l'épuisement physique et psychique, qui en franchit, avec un serviteur, le seuil.

Elle salue, d'un filet de voix, les présents, illustres et moins illustres inconnus, avant de trouver le soutien d'un mur.


Mes respects Montjoie, bien le bonjour Dames et Messires.

Brune s'étonne du nombre important de futurs destitués, ça se fait en groupe les procès maintenant?

On l'entend à peine quand elle souffle d'une voix blanche:


Vous êtes là pour un problèmes sur vos fiefs? Votre suzerain a décidé de vous envoyer devant un tribunal? Ou c'est une blague?

Elle n'en mène pas large et s'accroche au bras de son escorteur.

[hrp]C'est un ps de Brunehaut_, je me suis trompée je n'ai pas posté avec celui indiqué dans mon mp Embarassed [/hrp]

Perlou a écrit:Entre la Grande Prevosté, la mairie de Tarbes et la connétablie, elle avait complétement oublié ce message. Pourtant c'est bien spécifié URGENT !!

Quelle tête de linotte, il faudrait un jour qu'elle envisage de s'adjoindre une dame de compagnie pour l'aider a tenir son agenda.

Se présentant a la porte de l'Hotel Saint Paul, elle demanda au garde, oulla il avait chaud le pauvre sous sa livrée, de la conduire devant le Roy d'Armes.
Perrinne a écrit:Et de 6, le compte y était.

Bonjour, votre Altesse.
C'est Montjoie ici, mes titres personnels importent peu.


Bah oui, un dauphin c'est un "votre altesse" meme si ce n'est pas dans le cadre de sa charge que la flamande avait été convoquée.... ou sommée, à voir, sur place.
Et à la hérauderie, les titres personnels des hérauts sont mis de coté au profit de la charge qu'ils occupent près de la noblesse, ne conservant que leurs crys distinctifs par souci égalitaire. Position que défendait la blonde.


Oui, en effet.

Pas le temps d'en dire plus que cela s'enchaine.

Bonjour Sakurahime.
Non entre, ca m'évitera de me répéter.


Parce que Montjoie, elle est du genre pragmatique, préférant éviter de perdre trop de temps , surtout si c'est pour répéter la meme chose.

Bonjour Madame.

Le madame en référence au nouveau prédicat, bien sur, sans rien de péjoratif. Comme les affinités ne se sont pas encore développées entre les deux femmes, cela resterait formel. Puis de toutes manières, la normande et les mondanités.... alors les réunions de femmes .... pas du tout son morceau de tarte. Encore moins emballé de couleurs très voyantes.

Le seul homme convié se présenta ensuite. Tant pis pour lui, il aurait à subir les réflexions de ces dames. Mais il faisait partie des convoqués également.


Salutations messire.

Arrive alors une personne qu'elle ne connait que par l'entremise de Lynette et des documents qu'elle a pu consulter. Néanmoins, ayant déjà croisé la dernière venue lors d'escortes royales, cette dame ne peut être que la comtesse poitevine.

Votre Grandeur, le bonjour à vous. Merci d'être venue.

Et donc arriva finalement la dernière venue.

Votre Grandeur, je vous en prie, entrez.

Alors seulement, elle se leva et d'un geste invita tous les présents à prendre place sur les divers sièges arrangés en arc de cercle.

Merci de prendre place.
Nous ne devrions pas en avoir pour longtemps.
Du moins si Sa Majesté daigne nous rejoindre.

A défaut, je commencerai sans Elle.


Parce que la reine et la ponctualité... y avait quand meme des fois où ca ne collait pas.

Les motifs qui justifient votre convocation ne sont pas tous du même ordre mais ils ont occasionnés quelques - de nombreuses pour ne pas les citer - heures de travail.
Je tairai les discussions avec Sa Majesté qui furent tout aussi ardues pour déterminer ce qu'il convenait de faire avec ces éléments que nous avions collecté.
La tache fut ardue
- et m'a bien fait suer, meme si je ne peux pas le dire - mais je pense que le compromis qui vous sera proposé devrait limiter les pertes engendrées.

Cependant, je préfèrerais que cela vous soit communiqué de vive voix par la Reine puisque c'est elle qui fut la dernière décisionnaire dans ces dossiers.


Ca, c'est clair qu'elle s'en souviendrait de ce dossier épineux. Elle en serait presque venue à préférer les questions ardues de justice héraldique qu'une province très douée pour cela pouvait soulever ou les cas de généalogie croisée pas cohérente que Mnemosyne avait l'art de poser. Ca, c'est sur !

Sakurahime a écrit:Légèrement rougissante, car elle s'était - légitimement quoique naïvement - imaginée qu'elles seraient seules, elle s'apprêtait à repartir à reculons et à attendre sagement son tour, lorsque la voix de la blonde interrompit ses mouvements.

Bonjour Sakurahime.
Non entre, ca m'évitera de me répéter.


Un instant figée et interloquée, elle se demanda de quoi le Roy d'Armes parlait.
Hellina aussi avait un souci sur ses fiefs?
Ca ne sentait pas bon tout ça… auraient-elles déplu à la Reyne?

Mais à bien y penser, la blonde Dauphine n'avait pas de fief en Ile de France, exiger une destitution paraitrait étrange.
Et la surprise s'accentua encore lorsque Merveylle les rejoignit.
Elle la salua de collègue à collègue, avec sympathie.

Elle s'installa donc, persuadée du coup que la Curia délocalisait un moment. On aère les viocs, on les sort un moment histoire de voir que le monde est toujours monde et que sous leurs pieds il existe encore des gens vivant une vraie vie.

Ou pas... car le sieur qui entra, marin de son état, ne siégeait pas à la Curia.
Bon là elle donnait sa langue au chat et décida de s'armer de patience jusqu'à ce qu'une seule conclusion s'impose en son esprit.
A voir ce que dirait la Reyne, attendue pour le coup.

Elle salua chacun des arrivants, ou plutôt des arrivantes, silencieuse.

Floriantis a écrit:Que de femmes, et des nobles de surcroît, tout ce qu’il fallait pour que le marin ne se sente pas vraiment dans son élément. Hou là il fallait être prudent.
Il se sentait un peu le rôle du grain de sable dans la botte, celui dont on se demandait comment il avait pu arriver là. Sur un pont, le sabre à la main pour trancher du pirate ou quiconque nuisait au Royaume et aux autres navires était bien moins rude pour ses nerfs que ce genre de situation. Peut être qu’il aurait dû lui en parler, mais toute situation était toujours faussée lorsqu’elle était là et il n'avait pas voulu l'inquiéter elle avait suffisamment à faire avec sa charge.
Il inspira doucement afin de retrouver son calme, car si ça s’agitait dans sa tête de blond, il n’en laissait rien paraître comme toujours, saluant d’un signe de la tête les dernières arrivantes.
Il fallait dire aussi que les paroles de Montjoie n’avaient pas levé toutes les questions qui tourbillonnaient dans sa tête, et avait déclenché une tempête force 12 et il se demandait toujours ce qu’il faisait là.
Il profita qu’ils attendaient pour s’échapper un peu en pensées quelque part où l’air était légèrement salé et parfumé d’embruns, embruns qu’il trimbalait toujours dans son sillage ça lui évitait d’être trop dépaysé, et puis ça sentait bon.

Alvira a écrit:
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Un matin dans les appartements royaux alors que le calme couve les boudoirs, chambres et petits salons. Une voix fends l'air. Celle d'une Souveraine dans son plumard.

"Petit oiseau si tu n'as pas d'ailes
Ahh ! Tu peux pas voler.
Tu peux pas voler, non non non non non !

Petit oiseau si tu n'as pas d'ailes
Ahh ! tu peux marcher, yé, yééé, yéééé
Yeah ! Tu peux marcher... Yeah yeah yeah!!!!

La la la la la la la la la !! !! !!

Petit oiseau, si tu n'as pas d'aile tu peux rien faire en tant qu'oiseau."

Si bien qu'elle en oublie le temps. Le jour est beau, la lumière l'aveugle presque alors elle sifflote et reprends avec toujours cette même envie, le petit oiseau se retrouve chanté un petit moment avant que la Reyne percute du jour. Diantre, elle venait de perdre un temps. C'est Pépé qui serait pas contente, à croire que dès qu'elle devait se voir le temps jouait contre elle. Oh et puis osef, elle prendrait quand même son heure pour se faire belle tout ça.

C'est ce qu'elle fit. Lys du Monarque et Couronne Royale sur la tête une fois que les boucles d'oreilles furent accrochés à ses lobes et que sa robe en armosin bleu, bordée de borderies et fendue de la taille jusqu'en bas qui laisse voir une jupe en voile de damas soit correctement mise. Dernier coup d'oeil à sa silhouette encore rondelette et la voilà partit pour Saint-Paul.


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Tout au long du chemin elle se mit à réfléchir au comment annoncer le tout aux personnes qui devaient sans doute s'inquiéter de leur sort. Du leur mais également de celui de leurs fiefs. C'est qu'Alvira avait une réputation à tenir, avérée ou pas, il n'en restait pas moins que le stratagème avait fonctionné car quand elle arriva non loin de la pièce, gardes royaux sur les talons, elle se fendit d'un sourire à entendre Montjoye faire le monstre et enfoncer davantage le clou. C'était jubilatoire. Aussi, la Souveraine se retint de pénétrer dans la pièce et laissa son Grand Officier poursuivre cette pièce de théâtre.

Une belle dizaine de minutes plus tard, solennel, la Souveraine entra enfin. Droite, paraissant inflexible, le visage est impassible.


Montjoye.
Le bonjour vous va, à tous.

Je vois que vous m'attendiez pour commencer les hostilités. Et bien nous allons nous y coller de suite et je vais les ouvrir.


Brrrr... Se mettant aux côtés de la blonde, la Duranxie fit face aux six personnes s'étant déplacé pour l'occasion et leur indiqua de s'approcher par un mouvement coutumier du poignet, dextre souple.

J'aimerais que chacun d'entre vous me fasse front et ploie le genoux pour commencer, ainsi nous serons à l'aise, bien plus à l'aise.

Tu parles Charles ! En tous les cas, la demande était impérative, avec cela il aurait la clef du pourquoi de leur visite. Un peu comme dans Celsius Heroes ou tu dois d'abord défoncer du rat, du piwis, du gobelins avant d'atteindre le coffre ou le fond des égouts. A voir.

Perlou a écrit:La Reyne.........

Ciel, la Reyne en personne va me parler de mes terres!!

Lons se porte bien et mes paysans me semble satisfait de ma gestion, les semailles sont en cours et la transhumance de mes moutons est sur le départ. Mes bergers m'ont fait savoir que les loups ne sont pas encore réveillés, nous devrions avoir de beaux agneaux encore cette année.

Lannecaube? ah je savais, j'ai pas encore eu le temps de visiter mes gens, ils ont du se plaindre et c'est arrivé aux oreilles de son Altesse. Peut pas être partout non plus, allez dès le sermon passé je vais leur rendre visite.


Pas a dire, elle a de la classe la Reyne, dire que je suis en robe de travail que va t'elle penser? les béarnais sont des rustres? Perlou un peu de courage et tache de faire honneur a ton Béarn et à Pau.


S'avançant d'un pas Perlou plia genou et inclina légèrement la tête.

La réverance était, lui semblait il, réussi.


Floriantis a écrit:Et la Reyne fit son entrée et là fallait dire que c'était la grande classe quand même, malgré un air qui n'était pas celui de leur dernière rencontre. Là, c'était plutôt un air à vous donner l’ordre de faire feu sur le premier qui passait à portée de la coque.

Peut être donner le change. “Vous avez vu Majestée j’ai mis votre belette pour latter les vilains.” Mais la belette risquait de se retourner contre lui, sait on jamais et il n’avait pas l’avantage d’être sur le pont de l’Obélix où chaque recoin, chaque planche de bois n’avait aucun secret pour lui. Ici c’était grand et c’était aussi inconnu que le Sanctuaire, là bas, loin, loin, loin avec son promontoire d’où l’on pouvait se jeter connement pour s'aplatir telle une galette au maïs sur le sable ou dans l’eau si l’on visait bien.
Un petit geste pour leur demander de s’avancer et il s’exécuta et suivit une demande de ployer le genoux. Diantre il n’avait pas salué, ils étaient bons pour visiter les canons et les dépoussiérer pour la prochaine salve.
Il posa donc genou à terre en parfait soldat marin qu'il était, ses aciers bleutés cherchant un truc à fixer sur le sol, pensant que les terrestres avaient quand même de drôles d’habitudes pour discuter.
A genoux c'était peut être plus facile pour couper toutes les têtes d'un coup. Et il n'avait même pas dit adieu à sa belle italienne.

--brunehautdeponsay a écrit:Brunehaut se remettait à peine de ses vapeurs, lorgnant avec envie un des sièges disponibles, quand la Reyne fut annoncée. Impossible de s'asseoir.
Qu'est-ce que la Reyne avait à dire au sujet de ses terres poitevines? Grand moment de solitude et observation de ses compagnons de misère.
Pourtant la Reyne a parlé depuis qu'elle est entrée. La poitevine ne sait plus faire la part des choses, elle est pâle avec des sueurs froides.


"J'aimerais que chacun d'entre vous me fasse front et ploie le genoux pour commencer, ainsi nous serons à l'aise, bien plus à l'aise." ordonna la Reyne, joignant le geste à la parole. Pour une femme enceinte, le ploiement de genou ne serait pas des plus confortables mais....ce que Reyne veut, Reyne l'obtient.

Agir fait oublier nausées, sueurs froides et questions sans réponse. Brunehaut à l'unisson des convoqués, s'avança, inclina la tête, ploya le genou et attendit.
Hellina_rose a écrit:La reyne fit son apparition, Rose ne comprenait pas ce qu'elle faisait là, elle avait une grande confiance en Flandres et elle était étonnée de ne pas avoir eu de ses nouvelles pour lui dire le problème plutôt que d'en recevoir par Perinne, celle-ci d’ailleurs se tourna vers elle pour lui répondre :

Bonjour, votre Altesse.
C'est Montjoie ici, mes titres personnels importent peu.

Très bien Montjoie en ce cas, je vais patienter avec... les autres.

Car oui il y'avait bien du monde qui arrivait, trop de monde et voilà que le dialogue était ouvert. Des heures de travail ? des discussions avec la reine dont elle n'était pas au courant ? C'est quoi ce bordel ! Elle entre ouvre la bouche et voilà la reine qui arrive. La Leffe se vexerait presque d'être autant mise de côté vu son statut vis à vis de la reine de France. Mais que cela ne tienne, elle voulait que son dauphin ainsi que tous les autres soient à genoux, elle exécuterait donc son souhait. A genoux, donc, elle patienta sans dire un mot.

Sakurahime a écrit:L'attente ne fut pas longue, la Souveraine, toute de France vêtue - ne manquaient que les lys mais l'azur et l'or y étaient bel et bien - entra peu à près dans la salle qui se demandait à quelle sauce elle allait être mangée.

Elle se leva et s'inclina profondément sur son passage, avant de reprendre sa place lorsque Alvira pris la parole.

Toutefois, s'ils avaient attendu des explications en guise d'introduction, ils en furent tous pour leurs frais, car la Reyne, après les avoir tous salué, se borna à les… inviter? inviter dirons-nous, à s'aligner face à elle et de poser genou à terre.


Qu'y avait-il au fond de l'égout? un coffre d'accord, mais que contenait-il?
Ils le sauraient rapidement.
Sagement, ils s'exécutèrent, faisant face à la Reyne et à Montjoie, et posèrent genou à terre.
Ses pensées rejoignirent alors quelque peu celles du marin.
Elle tenait à son cou et à ce qu'il y avait au bout.
Mais si elle connaissait les compétences de Perrinne au combat, elle ne la savait pas bourreau. Du moins pas pour sa tête. La couronne dessus peut-être...

Hésitant un instant elle obtempéra cependant.
Sagement, sans faire de vague, faisant face à la souveraine et posant genou à terre.


Dernière édition par Admin le Lun 25 Juin - 19:38, édité 1 fois

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1466-06-01 [RP] L'heure est grave       Empty Re: 1466-06-01 [RP] L'heure est grave

Message  Admin Lun 25 Juin - 19:29

Alvira a écrit:Les genoux embrassent le sol avec plus ou moins de facilité selon l'embarras pondérale de chacun, les lippes royales s'étirent doucement, le ventre retient un petit rire de satisfaction devant cette magnifique brochette saupoudrée d'angoisse quant à la suite des événements. Néanmoins bienveillante, elle couve du regard chaque tête ployées et plonge ensuite dans celui de Perrinne.

La fine équipe peut admirer ce plan si malicieusement bien exécuté ! Alvira voulait créer de la surprise, alors idée machiavélique avait été déployée par la blonde Normande et Perrinne avait dû tout organiser, avec pour seule mot d'ordre, "Plus c'est gros et plus ça passe, soyez sadique Pépé !" C'est avec une facilité déconcertante à première vue que Montjoye avait joué son rôle à la perfection, ils étaient tous mort de trouille et avec l'idée qu'ils pouvaient avoir déçu leur Reyne, chose potentiellement implanté dans les caboches.. Et pourtant s'ils avaient écouté leur cœur, ils auraient sans doute deviné que nul punition royale ne tomberait dans cette salle, bien au contraire !

Elle s'avance vers la première, Sa Dauphine, mais également bien plus, sa protégée durant ce règne, une aide bienvenue et un soutien sans faille. La Reyne se souvient mot pour mot de leur conversation sur ledit événement, l'incompréhension de Rose quant aux propos que Montjoye avait employé pour qualifier sa Majesté. Douce enfant que voilà, cela n'avait que conforter Alvira dans son choix. Il ne s'agissait point d'un test de loyauté, mais de la pire surprise au monde ! De quoi marquer ce souvenir d'un grand sourire ! La banalité n'avait pas sa place pour ses âmes fidèles & dévoués qui se rongeaient le frein pour découvrir à quelle sauce elles allaient être mangé !


Rose de Leffe, ce jour pour votre engagement à mes côtés avec des conditions qui auraient pu en faire fuir plus d'un, pour votre dévouement quant à votre charge qui a fait de vous un Dauphin plus versé dans l'ombre des alcôves de travail que dans la lumière des courtisans, je tenais à vous remercier. Plus largement, pour vos conseils, vos travaux, vos analyses et votre patience. Vos gestions diverses, dont celle d'un de nos Grands Offices, la tutelle en Maine notamment, mais également un point non négligeable, le lien avec l'Empire tout au long de ce règne qui a permis par bien des fois de conserver une entente au beau fixe.

A cela s'ajoute vos qualités humaines, votre indéfectible fidélité, et votre façon de me présenter les choses. Ma confiance vous est acquise et je ne regrette pas de vous l'avoir donné. D'autant plus qu'il a fallut me supporter de près. Je n'ose imaginer le courage que cela vous a demandé !

Que votre loyauté bien éprouvée perdure à jamais.


Petits pas supplémentaires, une voix posée presque rieuse pour ces derniers mots que la jeune femme comprendrait facilement. Une inspiration, elle se saisit des dextres cétacéennes.

Je vous laisse désormais me faire serment pour le Comté de Bréval.

La Reyne détacha quelques instants son regard pour aviser les autres victimes de ses iris matois : "Alors mes poulets, je vous ai bien eu hein !". Gauttier ne passe pas inaperçu et la Souveraine lui glisse un clin d'oeil, Héraut il avait compris, forcément Maréchal donc tout aussi sadique.

Hellina_rose a écrit:La reine commence à parler, son dauphin restait là, la tête baissé, à l'écouter. Le discours était plutôt agréable à entendre, des belles paroles, cela ne sentant rien de bon. Oui elle connaissait bien la blonde des beaux discours juste avant le "mais" qui changeait tout. Comment passer du rose ou noire.
Les paroles que la reine disait étaient profonde, cela touchait la blonde qui avait presque la larme à l’œil, puis, arriva la fameuse pause fatidique.
Qu'allait être se "mais" elle se fit son propre une idée un instant " mais finalement j'ai décidé de vous retirer le poste de dauphin, merci au revoir" ou alors " mais vous avez perdu ma confiance car..." Car quoi d'ailleurs ? La commune ça, elle n'avait aucune idée en tête. Puis, finalement, la sentence arriva : " Je vous laisse désormais me faire serment pour le comté de Bréval. ". Première réaction, là, à chaud.


Hein ?

Oups, elle a parlé tout haut. Bon, vite rattrapage là! Bordel elle n'en revenait pas, petit flash back de 15 secondes en arrière, elle parlait donc d'un comté de Breval, en Île de France? Peut importe, l'honneur quoi, bon il ne fallait pas sauter de joie. Prendre un air ravit sans hurler son bonheur. 3..2..1.. Go !

Je....ma reine....C'est un honneur. Moi, Rose de Leffe, votre dauphin, je vous jure obsequium, consilium mais aussi auxilium. Votre Majesté, c'est une grande surprise pour moi de recevoir cet honneur aujourd'hui, je ne m'y attendais pas du tout. Merci, vraiment.

Alvira a écrit:Et oui ma petite cocotte, je ne tyrannise jamais pour rien. L'ingratitude n'est pas mon défaut. Elle est peut-être la tare du monde actuel. La Reyne aurait pu répondre ceci, mais elle se retint. Elle n'allait tout de même pas lui exposer ses mois de souffrance cétacéennes. Petit bonheur aussi car il fallait le dire, ce règne Alvira l'avait adoré, dévoré, une plénitude qu'elle n'attendait pas. Elle avait vu Key parfois lasse, éreinté et cet apprentissage lui avait sans doute était salvateur, de ce fait dans son esprit l'organisation avec le Dauphin c'était articulé d'une façon autre mais avait porté ses fruits. Elle ne regrettait pas, jamais. Point de remords non plus. Aussi, voyant la Leffe presque bredouiller, la Souveraine pressa doucement ses dextres dans les siennes comme pour la rassurer. Un peu comme un curé lors des confessions, si tant est qu'il n'y ait pas de grille à châtaigne au milieu.

De sa douce voix de Reyne adorable et gentille qui n'a pas cristallisé une seule seconde depuis son élection, la Duranxie répondit.


Moi Alvira de la Duranxie, Reyne de France t'entends et accepte ton serment, je te jure à mon tour protection, justice et subsistance pour les terres de Bréval sises en Île-de-France. Vous aurez encore et toujours la France dans les coeur et l'esprit pour des siècles et des siècles... Amen ? Hum.. Pas le bon script !

Tu comprendras quand tu auras fait ton catéchisme, là ! En tous les cas, le moment était venu au bécot, ce baiser de Paix légendaire. Ni une, ni deux la Reyne fit se relever son Dauphin pour venir cueillir sur ses lèvres un doux bisou de fin Disney. La laissant repartir, elle prit le temps de réajuster son corsage et se tourna vers Sakurahime qui suivait courbé de façon adorable. Oui que voulez-vous on les aime ses loupiots !

Madame le Grand.
Ou plutôt dirais-je, terreur de mes nuits, pourfendeuse de mes jours de repos, voleuse de ma sainte patience !


Paix à son âme.

Que de temps, de volonté nous avons passé pour la France, sa sécurité, les Grandes Écuries et la Chevalerie également. J'ai sans doute usé de même la votre de patience, moi qui n'ai pas ma langue dans ma poche. J'ai pu cependant observer votre travail et votre dévouement pour les causes auxquelles vous êtes attachés-rattachés, bref !

Ce jour, j'ai donc décidé non pas de vous faire sauter le fief de Montjay-la-Tour mais de l'élever au rang de Comté. Je vous laisse dès à présent me faire serment.


Tam-tam, tatam, tam, tam, tatam, tata-tata-tatadam-ta-tadam....


Perrinne a écrit:Claquement de langue et léger souffle à la reine.

Vous m'aviez dit duché, je dois modifier ?

Le rang était le meme, il s'agissait surtout d'une tradition lié au lieu de résidence principal du noble concerné.

Alvira a écrit:La Reyne arque un sourcil vers Pépé et son si bien connu claquement de langue puis chuchote, putain elle avait picolé la Reyne ou peut-être le coup de l'émotion allez savoir.

Du coup, elle répondit par la négative.


Non Montjoye, je n'ai juste pas bu assez de verveine citron.
Duché.


Procédons !

Sakurahime a écrit:Ce qui est bien lorsque l'on patiente ainsi, distraitement, la tête ailleurs, c'est que l'on a le temps de penser à tout un tas de choses.
En l'occurrence au chemin parcouru.

Elle était loin la petite provinciale qui prenait son bain dans le lac de Montluçon le soir à la tombée de la nuit, après une dure journée de mine.
Elle était loin la petite oblate qui s'était prise de passion pour la maréchaussée, dont la journée s'écartelait entre amis, rires, insouciance…
Elle était loin la gamine inconnue de tous, qui n'était rien qu'elle-même.

Aujourd'hui, les choses avaient changé sans véritablement changer.
Elle était toujours elle, Saku, l'Auvergnate préférant la campagne à la pestilence parisienne, le tutoiement convivial aux ronds de jambes qu'elle jugeait inutiles et surtout flatteurs pour celui se pliant à l'exercice, la simplicité d'un pique-nique aux fastes du Louvre.

Oui mais aujourd'hui rien n'était plus pareil.
Saku n'était plus qu'une petite villageoise Montluçonnaise, elle était à la tête d'un Grand Office, siégeait aux côtés de la Reyne qu'elle tâchait de conseiller au mieux de ses capacités au quotidien, elle possédait une terre en Île-de-France, régnait sur sa petite famille en passe de s'agrandir encore.
Et si les rires et les amis étaient toujours là, l'insouciance s'était envolée, laissant place aux responsabilités et à leur poids écrasant.

La Borgne avait vieilli, et du haut de ses trente-cinq printemps, contemplait son passé avec philosophie, en tirant le meilleur possible, sans toutefois se retourner avec nostalgie.

Que de chemin accompli, principalement sur les pavés de la Chevalerie, mais pas que.
La hérauderie lui manquait, elle le reconnaissait… peut-être un jour… qui était-elle pour tenter de prédire son propre futur ?
Et maintenant… elle faisait face à sa Reyne, la troisième qu'elle servait personnellement, en tant que Grand Officier.
Les trois s'étaient avérées bien différentes. Toutes bienveillantes envers elle.

Son surnom retentit soudain dans la bouche de la Souveraine.
Elle ne s'était pas inquiétée, surtout interrogée, à sa convocation, connaissant les facéties de la Régnante, et ses tendances à organiser ses surprises théâtrales pour récompenser ceux qui s'étaient dévoué.
Elle avait elle-même organisé ces dernières semaines plusieurs de ces cérémonies. Et la ficelle avait été grosse. Mais rien n'étant joué d'avance…
Ses soupçons avaient trouvé confirmation avec la jolie Dauphine, elle n'était pas là pour perdre Montjay, ce qui laissait la seule solution possible, quoique opposée : Montjay allait prendre de l'importance.
Et comme à chaque fois que ce genre d'événement arrivait pour elle, elle paniqua légèrement.

La noblesse, quelques années auparavant, elle en riait.
Puis elle avait été anoblie en Auvergne, recevant une seigneurie qui lui avait valu quelques nuits blanches de réflexion.
Toujours la même histoire : en était-elle digne ? Pourquoi être récompensé lorsque l'on ne fait que son travail ?
Aujourd'hui ne faisait pas exception. Son rythme cardiaque s'accéléra et elle eu envie de fuir, fuir pour se poser quelques jours, histoire de réfléchir et d'en discuter avec son tendre colosse.

Mais voila… Coleen n'était pas avec elle et elle ne pouvait se permettre de s'offrir ce luxe, ce qui ne lui laissait que deux options, fort simples en vérité… accepter, ou refuser.

L'une ou l'autre était… L'une était elle, mais laquelle ?
En même temps, pouvait-elle décemment refuser ?

Comme un écho à ses propres pensées, ses souvenirs de tortures faites à la Reyne qu'elle n'avait pas ménagé, l'abreuvant plus souvent qu'à son tour.
Peut-être la Reyne mériterait aussi une élévation pour l'avoir supportée ? Sans doute aucun !

Cette pensée amena un sourire sur ses lèvres ourlées.
Un partout la balle au centre !

Finalement, cette élévation représentait cela.
Cette obstination à rester elle-même, à faire fi parfois du fait qu'en face c'était la Reyne qui subissait ses foudres, à rester droite, fidèle à ses convictions, même si elle avait aussi appris à concéder du terrain et revoir ses positions, parfois plus mal gré que bon gré.

La réponse était là, devant elle.
Elle inspira, ferma sa prunelle couleur printemps un instant, puis desserra ses vermeilles.



Ma Reyne, jusqu'au bout je resterai celle que vous avez connu, côtoyé, écouté, parfois houspillé, dont vous avez subit des tourments, les foudres et la colère, écouté les conseils avec patience aussi, avec laquelle vous avez rit, pour qui vous vous êtes inquiétée.

Je ne renierai jamais ce que je suis, et je vous suis extrêmement reconnaissante pour cet honneur que je n'attendais ni n'espérais, n'ayant fait que ce pourquoi vous m'avez fait confiance, ce qui en soit est déjà une immense récompense.

Vous le savez, je ne cours pas après les récompenses, les médailles et les titres. Ce ne sont pas eux qui me rendent heureuse, ni fière.
Mais il est toujours plaisant de savoir son travail reconnu, récompensé, encouragé.
Et pour cela, pour le fait de savoir que mon travail, mes conseils, mon investissements, sont appréciés et reconnus, je ne peux qu'accepter humblement l'honneur que vous me faites, Majesté.


C'est pourquoi, moi, Sakurahime de Valrochelles, vous promets et vous jure, pour tout le temps de votre mandat et au-delà, Alvira de la Duranxie, Reyne de France, Auxilium, Consilium et Obsequium pour les terres ducales de Montjay-la-Tour que vous me faites l’honneur d’élever.



Nuque toujours ployée, elle attendit, sagement, pour une fois.


[hrp]J'allais poster quand j'ai vu le petit échange, du coup j'ai modifié un mot mais n'ai pas intégré ledit échange dans mon rp, petit flemme mea culpa^^[/hrp]

Alvira a écrit:Dans le fond, les deux femmes se rejoignaient, la forme été plus personnelle et c'était cela qui faisait parfois voir régulièrement à une époque que le Louvre s'animait de voix fortes, de débat plus houleux. Finalement, le tout était mené avec cohérence et sans chichi. Loin les courtisans dont certains s'amusaient à prêter à la Duranxie. Et l'on ne lui retirera pas de la tête qu'il est plus facile de placer tous ses potes - par paquet de 10 - au pouvoir en arrivant que de composer avec une équipe en place aussi performante soit-elle. Non pas en terme de compétences obligatoirement mais de visions divergentes et caractères pluriels. Aussi la Souveraine avait très rapidement fait fi des quelques langues acérées et aigries sans doute pour se focaliser sur la gestion du Royaume auprès d'âmes réellement intéressés par celui-ci et non pas prêt à le trahir dès qu'on leur indiqueraient un stop.

En Sakurahime c'est ce qu'elle vit en cet instant, ce qu'elle y avait trouvé en implication. Une femme emplie de conviction qui ne mâchait pas ses mots.

Elle revit des soirées de discussion sur tout un tas de sujet, visualisa leurs points d'accord et de désaccords, ceux-ci l'avait fait grandir à n'en pas douter. Le Grand Écuyer avait dû également manger son frein une paire de fois face une Duranxie décidé. Le tout était donc équilibré.

Quand les conseils vinrent sur le tapis, elle indiqua un fin sourire aux lèvres.


Ils ont été & sont apprécié. Appréciés pour ce qu'ils représentent, votre intérêt pour la France et sa grandeur, sa sécurité également. Je vous encourage à poursuivre, à ne pas vous décourager. Des vents forts ne peuvent jamais venir à bout de la meilleure volonté. Je compte sur vous. Je ne regrette aucune de nos discussions bonnes ou - moins bonnes si je puis dire ainsi - elles m'ont été utiles.

Le rituel éternel d'Alvira en ce moment fut de se lier à sa vassale, main couvrant les siennes, elle ajouta.

Aussi moi Alvira de la Duranxie, Reyne du Royaume de France je vous entends et accepte votre serment, je vous promets à mon tour protection, justice et subsistance pour les terres de Montjay-la-Tour érigées ce jour en Duché.

Désormais, ces même dextres couvées furent presser pour appeler à se lever et recevoir le baiser de Paix franc et un peu brutal. C'était mérité, et toc !
Ne lui laissant pas le temps de rétorquer d'un coup de tête ou autres joyeusetés vengeresses la Souveraine se détacha, inclina légèrement le buste en direction de la Valrochelle et se décala d'un pas.


Vous m'excuserez, je vais m'occuper de notre Secrétaire d’État qui risque de finir étouffer avant la fin de la cérémonie en restant ployée.

Entre les tétés et le bidon y avait une aggravation de situation à risque là. Elle vint donc au devant de la Poitevine et ajouta.

Si l'impatience est un vilain défaut votre Grandeur, nous avons pu observer la tenu au sein du Secrétariat d’État votre charge avec assiduité, implication et bonne humeur. Une force de travail qui vous a amené à endosser un poste que j'ai tenu juste avant vous et que vous avez su embrasser en dépit de la lourdeur avérée de l'exercice. La communication est un point souvent délicat et je tenais à souligner votre investissement pour mon Office, et ce depuis de nombreuses années maintenant.

Séant vous pouvez donc me prêter serment pour la Seigneurie de Boutarvilliers sise en Ile-de-France.


Victime à la barre je vous prie !

brunehautdeponsay a écrit:Lorsque le Reyne s'adresse à la Dauphine et expose le pourquoi de sa présence, Brunehaut comprend qu'elle ne sera pas destituée et qu'elle n'ira pas au tribunal héraldique. Elle reprend des couleurs et, point important, une respiration normale.

Inspire… expire…. inspire… expire… son corps se décontracte doucement. Une sensation de bien-être l'apaise aussitôt remplacée par une angoisse de femme enceinte de 6 mois: pourvu que l'envie d'uriner ne l'assaille pas.

C'est son tour, elle ne saurait remercier Sa Majesté d'avoir pitié de son état. Elle écoute le discours de la Reyne et fronce les sourcils aux premiers mots. Impatience… impatiente? Elle est impatiente? Non, elle a juste ronchonné devant les annonces. Comment répondre? La voilà qui se retrouvait le sifflet coupé.

Elle bredouilla avant de se reprendre.

Votre Majesté, il est vrai que "patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ", je peux en manquer, rarement cependant, et la seule fois où j'ai été prise en flagrant délit ce ne fut pas glorieux, je le reconnais.

Elle sourit malgré la fatigue due au ventre proéminent pesant des boisseaux entiers de sel.

Je suis comme je suis, avec mes qualités et mes défauts. Il y a une chose qui ne change pas, ma foi en mon travail au Secrétariat d'Etat et en la Couronne.
Par le grand triton, Votre Majesté, je suis confuse de recevoir un tel honneur, moi une modeste Poitevine. Je vous remercie pour cette distinction qui me touche profondément tout comme la confiance que l'Office du SE place en ma personne.

Elle grimace parce que l'héritier ou l'héritière s'agite un peu. C'est bien le moment! Les lardons c'est l'enfer dès qu'on les conçoit.
C'est d'une voix maîtrisée et claire qu'elle prononce son serment.

Moi, Brunehaut de Ponsay Navarot, vous jure, à vous Votre Majesté Alvira de la Duranxie, Reyne de France, auxilium, consilium et obséquium pour la terre de Boutarvilliers que vous me faites l'honneur de me confier.

Elle baisse la tête dans la l'attente de la suite.

Alvira a écrit:Triton, quelle idée mais cela fait sans doute référence à la mer. La Reyne sourit, amusée, et contente que Brunehaut lui touche deux mots. Il est vrai que l'on peut être déçu, c'est un fait que l'on vit ou ressent des fois à tord ou à raison. D'ailleurs on peut considérer que l'un et l'autre peuvent être le cas en même temps, que ce n'est au final qu'une question de position, d'angle de vue et d'impact.

Un conseil fut prodigué cependant.


N'oubliez jamais votre Grandeur d'attendre un peu avant de penser quoique ce soit, c'est facile à dire mais je vous assure que c'est salvateur. Mais trêve de bavardage ! Moi Alvira de la Duranxie, Reyne de France je vous entends, accepte votre serment et je vous jure à mon tour protection, justice et subsistance pour la Seigneurie de Boutarvilliers.

On n'allait pas épiloguer 20 ans non plus sur la chose, et l'embarras manifeste de la jeune femme attestait qu'elle avait compris. Ainsi se termina le tout par un baiser qui mit tout le monde d'accord. Un sourire bienveillant plus tard et l'aide apporté pour que la Poitevine se lève fut soutiré. Alvira eut l'impression qu'elle avait repris des couleurs. Ouf !

Maintenant c'était autour d'une autre femme, une jeune femme qui avait donné la vie il y a peu mais qui offrait la sienne à la France depuis longtemps, prenant soin des Monarques. Un parcours au sein d'un Office, de l'esprit de corps et de la gentillesse manifeste.


Mery.

La surprise est éventé, comme tu t'en doutes à cet instant tu ploies le genoux non pas pour que le couperet fatal tombe mais bien pour recevoir un remerciement pour ton engagement.


Un regard amusé plus tard, la Souveraine reprit.

Discrète autant qu'impliqué et travailleuse, tu ne te ménages pas et cela depuis nombres de Monarques avant moi. J'ai pu compter sur toi pour me vêtir sans fausses notes, trouvant sans cesse de quoi me mettre en valeur usant également de tes aiguilles. Tu as réalisé mes souhaits sur divers sous Offices. Plus encore, tu as redonné un élan à la Maison Royale qui fait chaud au coeur. Bien sûr c'est aussi le concours de tes Officiers car seul nous ne sommes rien. Toujours est-il que tu as su organiser tout cela afin que tout le monde avance. Je peux t'affirmer aujourd'hui que nous sommes loin de l'état dans lequel se trouvait l'ensemble. En sus, tu as fait preuve d'écoute malgré nos désaccords prouvant ton allégeance à la France.

C'est pourquoi j'ai décidé de t'octroyer la Baronnie de Pomponne en un clin d’œil à la couture, tu pourras d'ailleurs remercier Montjoye pour la référence.


La Reyne n'avait pas besoin de faire de caprice pour octroyer, Merveylle avait largement travailler pour mériter cela, feue Angélyque pouvait être fière d'avoir pareille enfant. La Duranxie était émue, tout simplement parce que Dieu lui offrait la possibilité de voir de ses yeux la Mirandole récompensée.

Tu connais la suite.

Léger sourire, la parole était à son interlocutrice encore muette.

Merveylle_mirandole a écrit:
    Effectivement en voyant les personnes passer devant elle, à commencer par la Dauphine, elle se doutait bien de ce qui l'attendait, dans les grandes lignes du moins. Patiente elle regarda les personnes présentes recevoir leur honneur les unes après les autres. Si son époux avait été là, ils auraient devisé sur le "tu vas avoir quoi ?", et elle aurait sans doutes répondu "oh une petite seigneurie je pense". Et ça lui aurait fait plaisir, dans tous les cas, parce que contrairement à Saint Agil qui était issue de mérite, un fief en propre ça avait plus de valeur pour la jeune femme.

    Son tour arriva et sa chère Marraine s'adressa à elle. Les iris bleutés de la Mirandole la fixèrent alors et elle lui sourit. Comment ça on n'allait pas lui couper la tête ? Mince... On s'est planté de reyne de coeur ! Tant mieux... ça aurait fait tâche sur le sol !

    Vint le temps des éloges et ses joues rougirent légèrement. Elle avait fait de son mieux ces derniers mois pour redonner vie à la Maison Royale et elle était fière de l'équipe d'officiers qu'elle avait. Sans eux elle n'était rien et les choses n'avanceraient pas c'était certain. Elle se souvenait encore de ces années où elle avait été à leur place et œuvrait déjà pour les souverains passés. Elle en gardait de beaux souvenirs et quelques fiertés.

    A l'évocation de son écoute et de leurs désaccords la jeune femme opina. Elle avait toujours été une femme loyale et dévouée. Elle n'avait pas hésité à faire entendre ses avis, mais respectait les décisions prises. L'une surtout lui revenait en mémoire et l'on devinait sans mal laquelle puisqu'elle l'avait touchée personnellement. La Mirandole en avait été peinée mais avait passé outre. Réservée et fidèle, elle n'avait pas été se donner en spectacle comme ses congénères. Que sont les titres et prédicats si ce n'est de la poudre aux yeux pour alimenter son propre orgueil ? Forte de cette conviction et riche de l'amour inconditionnel de son époux, la jeune femme avait continué son chemin, se relevant la tête haute de ce qui aurait pu paraître comme une chute bien haute.

    L'avant dernière phrase lui fait hausser un sourcil. Gnéééé ? Avait-elle bien entendu ? Une Baronnie ? Carrément ? Surprise passée, sourire aux lèvres montant jusqu'aux oreilles, elle adressa à Montjoye une légère inclinaison du chef pour la remercier. La suite, effectivement elle la connaissait bien pour avoir reçu de nombreuses allégeances en salle du trône. Alors la main sur le coeur elle dit simplement :


      - Je suis profondément touchée et si émue que j'en perds les mots. C'est une réelle surprise... La Couronne de France trouvera toujours en moi soutient et dévouement. J'ai toujours été droite dans mes poulaines et n'ai jamais dévié de mes convictions allant au bout de mes projets. Je suis fière et heureuse de vous avoir pour Reyne. Merci de tout coeur...

      Moi, Merveylle de la Mirandole Louveterie, vous jure à vous, Alvira de la Duranxie, Reyne de France, Auxilium, Consilium et Obsequium pour les terres de Pomponne.

Alvira a écrit:Pas plus de mot, pas besoin là encore. Tout était dit. Alors Alvira vint tout près de Merveylle pour faire de ses mains, les siennes. Les pressant doucement elle se pencha légèrement pour répondre. Il y a des fois ou un simple contact dit tout. C'était le cas ici présent. La jeune femme s'élevait par elle même, c'était sans doute une revanche. Pour la connaitre, elle en était même persuadé. Non pas faire pour avoir, mais recevoir et y sourire. Parfois on ne contrôlait pas tout voyons !

Paisiblement, émue même d'entendre les mots de la Mirandole la Souveraine chercha à s'éclaircir la voix pour que l'on note pas le trouble qui l'avait saisi à l'instant.


Je n'en doute aucunement, et c'est bien pour cela que céans moi, Alvira de la Duranxie, Souveraine de France je t'entends et accepte ton serment, je te promets à mon tour protection, justice et subsistance pour les terres de Pomponne.

Pomponne-moi, pomponne-moi, pomponne-moooiiiii-oi-oi face à cette fatalité qui déchire mes bas.

Relevez-vous Baronne.

Levant délicatement les dextres de la Tourangelle l'invitant ainsi à se relever, elle l'attira à elle et déposa ses carmines sur les lippes puis la serra contre son coeur un très court instant. Un sourire et elle regarda son bébé chou de filleule avant de se décaler pour se retrouver face à face avec Perlou. On tenait le bon bout. Point besoin de Montjoye pour faire l'appel, la Reyne gérait petite maman.

Votre Grandeur, il est reconnu ce jour l'implication quotidien au sein de votre Office de façon soutenu et prolongé. Une belle surprise après les méandres dans lequel c'était retrouvé plongé la Grande Prévôté de France à l'issu d'une gestion plus que malheureuse du précédent Grand Officier en charge de l'Institution. Monde cruel, il fallait parfois dire ce qui était. Vous vous êtes montré disponible et en plein soutien aux Prévôts nous laissant à penser sans peine que vous contribuez grandement à la participation très encourageante de ces derniers quand bien même vous vous retrouviez par moment quasi seule en charge de cela suivant les mouvements d'Officiers au sein des locaux. De plus, vous vous investissez dans toutes les facettes de l'Offices que ce soit les réformes ou même en cherchant toujours à interroger et vous interroger. Une remise en question qui ne peut que faire grandir mon Office.

Pour tout ceci et surement plus encore je vous laisse prononcer serment pour la Seigneurie d'Ardaine.


La Reyne ce couteau suisse qui avait intégré nombre d'Office et en connaissait bien les couloirs et les salles ainsi que leur Officier souvent oublié, Perlou en faisait parti quand bien même la Souveraine avait eu par le passé des divergences, cela n'avait pas échappé car les petites mains aussi font de grandes choses.


Perlou a écrit:Un clin d'oeil a son ami de toujours Gautier et en attendant la sentence qui elle l’espérait ne serait pas trop dure, elle se mit a songer a ses sœurs.
Amarie comtesse de Champagne et n'ayant pas tout compris aux rouages politiciens, trop vite partie vers le Très haut et la cadette Blanche qui prenant le chemin vers l'Helvetie en fut une de ses premières Chancelières.

Elles auraient souri à voir leur benjamine ainsi courbée devant la Reyne, la vie offre parfois des petites revanches et c'est a travers son travail quotidien et souvent harassant qu'elle avait peu a peu vu les portes de certains offices s'ouvrir devant elle.

Mais elle l'aimait sa prevosté, munipale, comtale et aujourd'hui vassale elle avait chaque jour prit bien du plaisir a organiser, pallier et de surtout y rencontrer une foule de personnes humbles ou prestigieuses mais toujours passionnées par le même office et travaillant tous dans un but, la sécurité des gens.

Le doux bruissement d'une robe la fit sortir de son rêve et attentive elle écouta sa Reyne.
Seigneurie d'Ardaine, fichtre, mais où cela peut il se trouver, si j'ai un peu de chance cela me permettra de faire une halte lors de mes trajets Béarn - le Louvre.

Relevant la tête, elle prononça sans laisser l'émotion troubler sa voix


Moi, Perlou d'Andelot, Comtesse de Lons, Vicomtesse de Lannecaube, vous jure a vous, Alvira de la Duranxie, Reyne de France, Auxilium, Consilium et Obsequium pour la Seigneurie d'Ardaine.

Croyez en mon dévouement pour ce noble Office, la Prevosté des Provinces Vassales et j'associe au plaisir de vous servir, mes adjoints et les fidèles prévosts sans qui cet office ne saurait remplir sa fonction.

Alvira a écrit:Un sourire bienveillant alors que Perlou égrainait le serment. Elle l'avait même personnalisé ce qui fit plaisir à la Souveraine. Laissant ses mains entourer celles de la Béarnaise notre Duranxie s'imprégnait des mots qu'elle entendait. Si elle avait eu des doutes elle se serait écouté. Les mois passant l’œuvre faisant, Alvira avait pu voir et constater. C'est donc pleinement, sans arrière pensées qu'elle répondit à la suite sans ciller.

Belle enfant va en Paix ! Nan... Plutôt ça !
Silence ça tourne.


Je n'en doute pas votre Grandeur, aussi moi Alvira de la Duranxie, Reyne du Royaume de France je vous entends et accepte votre serment, je vous promets à mon tour protection, justice et subsistance pour les terres d'Ardaine. Puissiez-vous toujours les faire prospérer.

L'amenant à elle c'est à cet instant qu'elle décida de clore ses lèvres par un baiser. Non pas à la sauvage mais en paix. Enfin, elle la relâcha et joua de ses onyx entre Brunehaut et Perlou avant de préciser un léger sourire espiègle collé à la trombine, une lueur tout autant malicieuse fichée dans le regard.

Sachez mes Dames que les deux Seigneuries ont été démembré du Marquisat d'Etampes. De ce fait vous ne vous retrouverez pas bien loin de mes héritiers. J'ose croire que vous saurez y trouver de bons voisins. A défaut d'être discret ils sont plutôt sympathique si ça peut vous rassurer.

Cette fois un rire fusa. Un clin d’œil plus tard et la voilà qui terminait cette belle brochette d'âme par un homme, le seul unique de la bande. Lentement, elle pose son index et son majeur conjoint sous le menton de Floriantis pour qu'il redresse la tête.

Valeureux marin, sans cesse sur mer pour la puissance et la grandeur de la France où durant des années vous n'avez pas arrêté de participer aux missions diverses ayant toutes leur importance. De l'Anjou au bassin méditerranéen, du Portugal à la Normandie sans vous lasser, sans jamais faiblir vous avez démontré que la France et sa sécurité compte sur vous depuis de nombreuses années. Aussi ai-je décidé de vous anoblir par une Seigneurie sise en Duché Normand où vous avez établi votre port d'attache.

Je vous laisse me prêter serment afin de recevoir toute la force de mes remerciements.


Hop-là, prenant les mains masculine, la Reyne les colla l'une à l'autre et les secoua très légèrement.

Floriantis a écrit:Et après ? à quoi ça te sert tes études de navigation ?
Pour cueillir des nèfles pardi !
Ca l’étonnait toujours ce genre de questions oscillant entre connerie et évidence.
Et pourtant cette phrase résonnait régulièrement dans sa tête. A quoi servaient-elles…

C’était un peu comme tout ce qu’il avait dû assimiler cet été 60 à la Garde Episcopale de St Brieuc. Le chemin du paradis solaire, les embûches à éviter, le pourquoi du comment, les diocèses, le prêche de tartampion et tous ces trucs et machins dont on lui avait bourré le crâne, et dont aujourd’hui il n’avait que faire surtout face à des pirates. Si ses rêves de Chevalier s’étaient déjà envolés après un décevant passage éclair chez les Trente, la Garde Épiscopale avait fini de le voir s’étioler encore de nombreux mois. Comme quoi même un blond pouvait s’étioler.
La seule chose qu’il avait gardé de son passage dans ce port breton, c’était une curiosité naissante pour la mer. Elle avait balayé toutes ses incertitudes et tandis qu’il admirait les navires dans le port, il s’était promis qu’un jour lui aussi irait jeter un œil à ce qu’il y avait là bas, derrière cette ligne d’horizon qui séparait ciel et mer.

Et donc il s’était installé à Rouen vers la fin de l’an, où son nouvel “étiolage” avait été interrompu par celle qu’il allait surnommer le Cap’tain. Ancienne Amirale en poste alors qu’il était Chef de Port à Nevers, navigatrice hors pair, elle lui avait ouvert les portes de son école navale normande. Harpège puisque c’était elle, lui avait aussi transmis sans vergogne sa passion dévorante pour la mer et les navires, et il barrait avec fierté ceux qu’elle lui confiait, l’important comme elle lui disait, étant de ne jamais faire déborder l’eau de son bain, sous peine d’être de corvée de pont. Ca elle ne le lui disait pas mais il l’imaginait.
Autant dire que le jeune marin qu’il était s’appliquait à diriger nave et caraque avec toute la prudence dont il était capable. Et les conseils d’Evenice étaient toujours présents, “un bon capitaine ne se perd jamais s’il possède carte et boussole”. Depuis ce temps, il avait toujours sa boussole dans une poche histoire de ne pas perdre le nord et il vérifia d’un geste discret si elle était toujours à l’abri dans son veston.
Il avait aussi avec le Cap’tain et son équipage, vécu quelques belles aventures maritimes, notamment sur le Good Fortune, essuyé ses premières canonnades face à des irlandais ce début d’an 62, poursuivi des vilains sur des mers déchaînées, et vu les premiers débris des coques ennemies éparpillées autour d’eux. D’ailleurs, depuis, il aimait bien récupérer du bois flottant au grand dam de sa brune car il finissait souvent à la baille avant d’agiter victorieusement ses précieux trésors, sur lesquels il gravait le nom des navires.

Le Cap’tain l’avait emmené dans des ports anglois, avant de l’embarquer pour les terres italiennes où elle lui avait offert sa première nave génoise, et lui avait fait passer en l’escortant le Détroit de Gibraltar. Si des caraques pirates avaient eu raison de sa nave en septembre 62, il n’avait pas perdu sa soif de naviguer. Après quelques mois de convalescence sur Terracina et sa région où il en avait profité pour aider l’armée des Tards Venus de Simeon Charles, ce qui lui avait permis aussi de faire la connaissance de Tanissa, il était rentré au Royaume au début de l'été 63 avec un autre rêve dans ses bagages, celui de rejoindre les Corsaires.

Un courrier échangé en début d'été 63 avec l’Amirale cette autre navigatrice hors pair qu’il admirait toujours, et il avait poussé les portes de l’Amirauté peu de temps après sans savoir qu’il allait trouver parmi elle, cette famille de marins qui comme lui, partageaient les dangers, les rires et les tonneaux, prêts à sacrifier leurs vies pour sécuriser les mers, servir la Couronne et protéger ses terres. Et il l’avait trouvée, Elle, et depuis une paire d'années c’était côte à côte qu’ils usaient leurs bottes entre ponts et terres, elle collectionnant les oreilles des ennemis et lui les bois flottants.
De cette vie en mer, il en rapportait des cartes griffonnées, des parchemins noircis, des souvenirs indélébiles, et une avidité toujours plus grande d’entendre le bruit des vagues contre la coque.
Aujourd’hui, à la trentaine, son chemin se mesurait en bruit des vagues et des canonnades, avec de temps à autres quelques entraînements au sabre, et il espérait que ce chemin soit encore long.

Les doigts d'Alvira l'obligeant doucement à lever la tête le tirèrent de ses pensées et les mots le frappèrent en plein coeur, le laissant quelques instants décontenancé. Lui qui n'avait jamais agi pour obtenir quoi que ce soit si ce n'est la satisfaction de servir son Royaume et se rendre utile venait d'entendre la réponse à cette question. La Reyne ne se doutait pas, que cette récompense était la plus belle qu'il puisse recevoir, et celle qui lui faisait narguer un peu plus ces paroles prises souvent en pleine face. A quoi ça te sert ?
Les aciers bleutés du Capitaine se posèrent quelques secondes sur la Reyne qui venait de le prendre au dépourvu. Armer les canons, faire feu, lancer des abordages et gagner des victoires sabre à la main faisait partie de sa vie de Corsaire, mais là, ça n’était pas vraiment ça.

Il se jeta à l'eau.


ho

Un marin ça sentait bon les embruns, mais à terre, c'était un peu comme une caraque sur le Gave, ça n’était pas vraiment à l’aise. Alors il ajouta.

ho Majestée... Deux mots alignés, il était fier. Rien que Ho ça valait bien cinq points au scrable.

Ma Reyne, l'été 63 où je me suis engagé chez les Corsaires a été pour moi une certitude, une évidence, celle de lier ma passion pour la mer et celle de servir mon Royaume et sans jamais attendre quoi que ce soit si ce n'est la fierté de participer à sa protection et à celle des navires que les manants des mers prennent pour cible.
Aujourd'hui c'est un grand honneur que vous me faites et je n'aurai jamais assez de mots pour vous remercier.
Ma fidélité vous est acquise depuis le premier jour, et ma loyauté ne s'estompera jamais pour continuer à servir et défendre vos terres.
Vous êtes la Reyne qui restera pour moi celle qui a ouvert en grand les portes de ma vie, et votre nom restera à jamais gravé en mon coeur.


moi, Floriantis Alcapari Capitaine Corsaire, vous promets et vous jure à vous Alvira de la Duranxie, Reyne de France, Auxilium, Consilium et Obsequium pour ces terres que vous me confiez et dont je promets de prendre soin avec fierté et une grande humilité.

Alvira a écrit:La Reyne avait toujours eu foi en l'Amirauté, quand bien même il fallait tenir ou maintenir les élans de bonne volonté qui parfois auraient pu mener sur des chemins escarpé. La Reyne avait embrassé cette amour pour les marins déjà à l'époque de l'Anjou. Puis par la suite elle n'avait pas oublié de rendre visité aux vaillants hommes et femmes qui barraient les navires de la Royales. Souvent, elle pensait à eux qui ne voyaient que peu la terre et se retrouvaient plus qu'à leur tour coincé sur des bateaux pour la sécurité de tous. Une vie suspendu aux grés des flots, des évènements pirates et au commandement de l'Amiral et de leur Souveraine. Pourtant jamais ils ne faisaient preuve de mauvaises volontés. La jeune femme trouvaient en ces âmes la plus pure implication.

Il n'y avait qu'à voir l'accueil qu'ils lui réservaient à chaque fois que leurs chemins se croisaient et l'énergie qu'ils déployaient à honorer tous leurs paroles et leurs vocations. A bien y songer, ils étaient un exemple pour tous. Floriantis faisaient parti de ceux-là. De ceux qui savent apprécier un honneur, une présence simple, des mots sincères. Tous avaient de quoi prendre exemple, elle la première. C'est donc touchée voir coulée qu'elle écouta l'homme et lui répondit avec une intention à fleur de peau.


J'ai la chance de pouvoir compter sur vous comme sur tant d'autres, il est parfois un temps à chaque chose. Aujourd'hui est celui des remerciements. Merci pour votre joie de vivre et votre volonté sans faille ainsi que votre sincérité. La France a de la chance de vous avoir, l'extension se fait aux marins dans leur globalité. Je vous l'ai déjà dit en d'autres lieux, je tiens à le répéter, continuez ainsi, gardez toujours foi en notre territoire et en ce que vous effectuez pour le bien commun. N'oubliez jamais, car moi je n'oublie pas.

Serrant ses mains davantage, elle égraina le serment.

Présentement, moi Alvira de la Duranxie, Reyne du Royaume de France reçois et accepte votre serment. Je vous jure à mon en retour justice, protection et subsistance pour les terres sises en Normandie.

Puissiez-vous vous relever en Seigneur d'Harfleur.


Fermement, la Duranxie ramena Floriantis - Seigneur d'Harfleur qui vivait à Honfleur, trop facile ! - jusqu'à elle pour le gratifier d'un baiser. Ses lèvres touchent les siennes sans timidité. Elle est rompu à l'exercice après des mois à régner. Pour autant, le geste n'est pas brutale mais plutôt imprégné de douceur. Une fois fait, elle laissa ses mains quelques secondes sur celles de l'Alcapari avant de les relâcher. Son rôle dans ces anoblissements prenaient fin, c'était au tour de Montjoye de jouer maintenant !

Floriantis a écrit:La Reyne qu’il avait face à lui était sans nul doute celle qui avait le plus prêté attention au marins qui la servaient, et à sa Flotte en général et celle dont il se souviendrait le plus. Depuis que le Capitaine l’avait croisée durant la campagne de Keyfeya il n’avait pu que constater sa capacité de travail, et la personne qu’elle était. Et puis un baiser de la Reyne ça n'était pas banal, et ça ne pouvait qu’embellir cette journée parisienne, et le blond imaginait déjà la surprise qu’il allait faire à son italienne au retour de sa petite escapade.

Un franc sourire éclaira son visage et fit scintiller son regard alors qu'il répondait.


le Seigneur et Capitaine que je suis, est très fier de cet honneur et je vous remercie.
Ma fierté de servir ce royaume n’est pas prête de s’estomper, n’ayez crainte Majesté.
Pour nous, Corsaires et Royale, la mer est un terrain rebelle et dangereux, mais nous y sommes chez nous et nous mettrons toujours tout notre cœur et notre courage à chasser les vilains de tous horizons afin de protéger ce Royaume.


Il inclina légèrement la tête.

Souvenez vous que vous serez toujours la bienvenue chez les marins.

Et de se redresser. Emporté par sa passion de la mer et le bonheur de ce moment, il en oubliait le temps.
L’Alcapari était heureux, tout simplement.


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Message  Feu follé Mar 6 Nov - 9:40

Perrinne a écrit:S'avancant alors d'un pas, la normande s'approcha pour remettre ce qui seraient les dernières armes et la clôture de la dernière cérémonie où elle officierait en tant que Roy d'Armes.

Dames et sires, j'espère que vous me pardonnerez cette mise en scène convenue avec Sa Majesté dès le départ pour laquelle l'effet de surprise avait été souhaité.

Voici donc les armes de vos fiefs respectifs.
Les contreseings vous seront remis par un petit page n'ayez craintes.


Elle se présenta donc successivement devant chaque nouveau noble du Domaine Royal.

Voici le comté de Breval.

1466-06-01 [RP] L'heure est grave       Brehal10 1466-06-01 [RP] L'heure est grave       Breval10



La Seigneurie de Boutarvilliers.

1466-06-01 [RP] L'heure est grave       Boutar10 1466-06-01 [RP] L'heure est grave       Boutar10



La baronnie de Pomponne.

1466-06-01 [RP] L'heure est grave       Pompon10. 1466-06-01 [RP] L'heure est grave       Pompon10



Le duché de Montjay la Tour

1466-06-01 [RP] L'heure est grave       Montja10 1466-06-01 [RP] L'heure est grave       Montja12



La Seigneurie d'Ardaine.

1466-06-01 [RP] L'heure est grave       Ardain11 1466-06-01 [RP] L'heure est grave       Ardain10



La Seigneurie de Harfleur, sise en Normandie.

1466-06-01 [RP] L'heure est grave       580y 1466-06-01 [RP] L'heure est grave       Tusz



Felicitations à tous !

Floriantis a écrit:Harfleur.
Le blond afficha un franc sourire aux paroles du Roy d'Armes. Bien qu'il commençait à connaitre la Reyne à travers leurs échanges et leurs rencontres même espacées, il fallait avouer qu'il s'était inquiété quelque peu, mais maintenant c'est avec fierté qu'il allait pouvoir retrouver sa compagne.
Lorsqu'elle lui remis ses armes, le Capitaine remercia d'abord d'un signe de tête le Roy d'Armes avant de poser ses aciers bleutés sur l'objet, un petit éclair scintillant dans son regard.

Juste quelques mots parce que lorsqu'on lui faisait un tel honneur, il répondait toujours.


Ce blason est magnifique Montjoye, merci à vous.

Peu habitué à ce qu'on lui offre quelque chose son doigt glissa lentement sur les armes qui étaient devenues siennes.
Un navire, quoi de mieux pour cette terre confiée qu'il allait devoir découvrir et apprivoiser.

--brunehautdeponsay a écrit:Une agitation en son sein fit sursauter la Comtesse poitevine qui sourit, béatement. La maternité instaurait chez elle la faculté, parfois agaçante, d'être ravie devant toute chose.
Le futur héritier des Ponsay Navarot semblait apprécier la description du blason de Boutarvilliers, et le montrait en gigotant dans son habitacle.

Brune reçut le contreseing et dit à Montjoie:

Quel beau blason! Il sera en bonne place auprès de mes armes poitevines, précieuse distinction que je porterai avec fierté.

Son époux était fier d'elle et surtout content de voir son travail récompensé.
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