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1468 - Gargote normande - La vie en chanson - (posts uniques)

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Message  Feu follé Jeu 20 Fév - 13:28


    Gargote normande[RP] La vie en chanson


http://forum.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?p=93536383#93536383



Floriantis a écrit:

    Le Corsaire regarde d’un air dépité son mandore, qui est le petit du luth et en forme de demi poire. Le mandore ne possède que quatre cordes ce qui est déjà bien assez pour le blond. Il ignore donc les trois du haut pour ne s’occuper que de celle du bas. L’élue.Assis sur une biitte d’amarrage ou de désamarrage selon si l’on arrive ou si l’on part, dans le port de Honfleur, parce que Amsderdam c’est un peu loin, il tente de tirer de l’instrument quelques sons agréables à l’oreille. Il n’est pas troubadour il est juste curieux. Et têtu. Il a déjà acheté à Terracina à l’automne 62 alors qu’il était en mode séchage après celui essorage à cause d'un vilain naufrage au sud de la Sicile, un flûtiau. Une fois le séchage terminé, s’il n’avait pas été pendu à quelques arbres croisés au fil de leurs promenades en armée avec Simeon et les Tards Venus, c’est qu’il avait sans doute une bonne tête ou qu’ils avaient eu pitié de lui. C’était d’ailleurs peut-être pour ça qu’ils avaient été attaqués un soir par une armée alliée sans doute apeurée par le son du flûtiau, et l’Alcapari s’était pris quelques coups d’épées après que ces sagouins lui aient brisé sa hache dans la bataille. Le flûtiau lui avait eu la vie sauve.Depuis, le Corsaire arrive à sortir quelques sons plus mélodieux. Côté mandore, c’est une autre histoire, de celle où on oublie tous les gens, tous les naufrages, tous les bateaux, touchés, coulés*  Un regard vers l’entrée du port, pas d’Ass'tourix à l’horizon. La caraque, comme les sourires du Corsaire, prend son temps pour arriver autant qu'elle en met pour s'accrocher au quai de Rouen. Deux jours.Pourvu qu'elle arrive à en repartir qu'il se dit.Le mandore continue à égrener des sons pas vraiment mélodieux mais le Cap'tain aura du temps pour se perfectionner en mer entre deux quarts.Il faudra juste qu'il planque son mandore des fois que quelqu'un veuille le lui jeter à la mer. *  Une autre histoire (G.Blanc)


Des que le vent soufflera

C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme, tatatin
Moi, la mer, elle m'a pris
Je m'souviens un mardi
J'ai troqué mes santiags
Et mon cuir un peu zone
Contre une paire de docksides
Et un vieux ciré jaune
J'ai déserté les crasses
Qui me disaient "Sois prudent"
La mer, c'est dégueulasse
Les poissons baisent dedans
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en aillerons
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme
Moi, la mer, elle m'a pris
Au dépourvu, tans pis
J'ai eu si mal au cœur
Sur la mer en furie
Que j'ai vomi mon quatre heures
Et mon minuit aussi
J' me suis cogné partout
J'ai dormi dans des draps mouillés
Ça m'a coûté ses sous
C'est de la plaisance, c'est le pied
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en aillerons
Ho ho ho ho ho hissez haut ho ho ho
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prend l'homme
Mais elle prend pas la femme
Qui préfère la campagne
La mienne m'attend au port
Au bout de la jetée
L'horizon est bien mort
Dans ses yeux délavés
Assise sur une bitte
D'amarrage, elle pleure
Son homme qui la quitte
La mer c'est son malheur
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en aillerons
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prends l'homme
Moi, la mer, elle m'a pris
Comme on prend un taxi
Je ferai le tour du monde
Pour voir à chaque étape
Si tous les gars du monde
Veulent bien me lâcher la grappe
J'irais aux quatre vents
Foutre un peu le boxon
Jamais les océans
N'oublieront mon prénom
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en aillerons
Ho ho ho ho ho hissez haut ho ho ho
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prends l'homme
Moi, la mer, elle m'a pris
Et mon bateau aussi
Il est fier, mon navire
Il est beau, mon bateau
C'est un fameux trois mats
Fin comme un oiseau (Hissez haut)
Tabarly, Pageot
Kersauson ou Riguidel
Naviguent pas sur des cageots
Ni sur des poubelles
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en aillerons
C'est pas l'homme qui prend la mer
C'est la mer qui prends l'homme
Moi, la mer, elle m'a pris
Je me souviens un Vendredi
Ne pleure plus, ma mère
Ton fils est matelot
Ne pleure plus, mon père
Je vis au fil de l'eau
Regardez votre enfant
Il est parti marin
Je sais c'est pas marrant
Mais c'était mon destin
Dès que le vent soufflera
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en aillerons
Dès que le vent soufflera
Nous repartira
Dès que les vents tourneront
Je me n'en aillerons

(Renaud)
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Message  Feu follé Lun 4 Mai - 11:35

Gargote normande -

[RP] La vie en chanson



http://forum.renaissancekingdoms.com/viewtopic.php?p=93766470#93766470



Floriantis a écrit:- Port de Honfleur, le 3 mai 1468 - DELTA


    Lui ne sait pas l'heure qu'il est mais il attend depuis juliet.
    Pas celle de romeo l'italiano, mais l'heure des marins.

    Il est persuadé qu'on le fait attendre volontairement, pour le faire sécher sur place, sur sa nave génoise, l'Intrépide, magnifique navire digne de celui qui en utilisera un d'ici une vingtaine d'année pour traverser l'Atlantique.
    L'Atlantique, la mer des tempêtes, celle où il fait bon se perdre lorsque des vilains nous pourchassent, celle où l'on voit parfois surgir des flots des animaux presque plus grands que les navires et qui en retombant submergent la moindre barque imprudente qui voudrait les attaquer avec quelques harpons, pouvant la déchiqueter sans mal.

    Afin de profiter de la vue sur Honfleur, ce port où il s'est installé à l'automne 63, le blond cap'tain est monté tout en haut de la vigie et bien sûr il pense à sa jeune soeur, Vik, cette superbe jeune femme dont les points communs qui les lient le laisse perplexe.
    Comment peut on être autant en accord avec une personne, se ressembler autant dans les attitudes et les réactions, dans la façon de penser et de parler.
    Alors il tergiverse, il laisse sa flopée de questions faire le bordel dans sa tête.
    Il cherche dans ses souvenirs, lisant certains parchemins parmi la montagne qu'il garde au fil des ans dans ces coffres, cherchant à comprendre ce lien étrange qui les a de suite réuni comme deux complices. Ils se sont déclarés soeur et frère parce que c'est une évidence.
    Elle veut être à son bras pour qu'il la conduise à son futur époux et il en a été sacrément ému et fier de cette demande.
    Et puis il y a elle, la rouquine Cap'tain, la Flamboyante, une sacrée jolie femme avec une tête bien remplie et un regard qui ressemble à ces étendues d'eau qu'il côtoie et qu'il aime vert ou bleu il ne sait pas trop car il évite d'y plonger trop profond.
    Il n'arrive pas non plus à définir ce lien alors comme toutes relations faciles, ils sont amis et il ne réfléchit pas c'est bien plus simple. Et puis le Corsaire est par définition une espèce prudente qui connait la mer, imprévisible, houleuse et changeante, et un caractère bien trempé. Bon ça c'était facile.
    Et pour le blond Cap'tain, les femmes sont comme la mer, belles et imprévisibles. Et comme il a encore en tête son dernier naufrage, il se contente de naviguer en suivant le vent.
    Il est presque Echo, aucun signal du port, il va donc attendre encore.
    Il a terminé déjà deux missives. Les mots ne sont pas bleus mais toujours teintés de cet amour qu'il a pour la mer et ses découvertes qu'il aime partager.



Les Mots bleus

Il est six heures au clocher de l'église
Dans le square les fleurs poétisent
Une fille va sortir de la mairie
Comme chaque soir je l'attends
Elle me sourit
Il faudrait que je lui parle
À tout prix
Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Parler me semble ridicule
Je m'élance et puis je recule
Devant une phrase inutile
Qui briserait l'instant fragile
D'une rencontre
D'une rencontre
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Je l'appellerai sans la nommer
Je suis peut-être démodé
Le vent d'hiver souffle en avril
J'aime le silence immobile
D'une rencontre
D'une rencontre

Il n'y a plus d'horloge, plus de clocher
Dans le square les arbres sont couchés
Je reviens par le train de nuit
Sur le quai je la vois
Qui me sourit
Il faudra bien qu'elle comprenne
À tout prix

Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Toutes les excuses que l'on donne
Sont comme les baisers que l'on vole
Il reste une rancœur subtile
Qui gâcherait l'instant fragile
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles
Je lui dirai les mots bleus
Ceux qui rendent les gens heureux
Une histoire d'amour sans paroles
N'a plus besoin du protocole
Et tous les longs discours futiles
Terniraient quelque peu le style
De nos retrouvailles
De nos retrouvailles

Je lui dirai les mots bleus
Les mots qu'on dit avec les yeux
Je lui dirai tous les mots bleus
Tous ceux qui rendent les gens heureux
Tous les mots bleus
Tous les mots bleus

(Christophe RIP)





Dernière édition par Feu follé le Lun 4 Mai - 11:37, édité 1 fois
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Message  Feu follé Lun 4 Mai - 11:35

Floriantis a écrit:- Port de Honfleur, le 3 mai 1468 - INDIA


    Le blond cap'tain a abandonné son journal de bord, ses cartes et ses missives pour jeter un regard vers le port, sourcils froncés.

    pour me convoquer à l'échiquier ou aux Hommages ils savent que je suis normand.
    Mais pour me faire accoster... chez moi...


    Il peste, il déteste l'irrespect et le mépris car il est persuadé qu'on le fait attendre volontairement pour le punir du fait que son ex et les corsaires se soient installés en Bretagne.
    Sauf que lui non, il est toujours normand.
    Alors il sort sa longue vue et commence à observer les navires à quai : au moins trois navires des lablanche qui eux ne doivent pas attendre pense-t-il, un normand, puis celui de normandie, et ... et ... celui de ses amis gnouyoux qui lui déclenche un éclat de rire.

    Cré moé cré moé pas, comme dirait Loanna, quèqu'part en Normandie, y'a un blond qui s'ennuie en maudit. Sa blonde n'est pas partie de toute façon puisqu'il n'en a pas et ne connait principalement que des brunes et des rouquines, et elle n'est donc pas partie dans un cirque.
    Mais ce qui est sûr c'est qu'il est tout seul.
    Même pas un matelot avec qui boire quelques godets de rhum ou de ce whisky rapporté de Barnstaple, charmant port anglais où il a compris difficilement ce qu'on lui disait, mais où il a passé quelques jours bien agréables.

    Il range sa longue vue, et va s’assoir près de la roue. Il regarde le soleil qui descend doucement sur les quais en se disant qu'il est bon pour une deuxième nuit à quelques brassées de la terre et de sa bâtisse qu'il peut presque apercevoir.
    Normand et déjà une journée d'attente dans le port avec seulement quelques courriers d'Emmanuelle comme un soleil, qui s'excuse régulièrement de le faire attendre.
    Il en est presque gêné le Cap'tain de lui causer du tracas.
    Mais il doit récupérer ses affaires pour aller sur Avranches. Ou rester si c'est trop long.



La complainte du phoque en Alaska

"Cré-moé, cré-moé pas
Quèqu'part en Alaska
Y a un phoque qui s'ennuie en maudit
Sa blonde est partie
Gagner sa vie
Dans un cirque aux États-Unis
Le phoque est tout seul
Y regarde le soleil
Qui descend doucement sur le glacier
Y pense aux États en pleurant tout bas
C'est comme ça quand ta blonde t'a lâché


Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu'on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez
Ça fait rire les enfants
Ça dure jamais longtemps
Ça fait pus rire personne
Quand les enfants sont grands


Quand le phoque s'ennuie
Y regarde son poil qui brille
Comme les rues d'New York après la pluie
Y rêve à Chicago, à Marilyn Monroe
Y voudrait voir sa blonde faire un show


C'est rien qu'une histoire
Je peux pas m'en faire accroire
y'a des fois j'ai l'impression que c'est moi
Qui est assis sur la glace
Les deux mains dans la face
Mon amour est partie pis je m'ennuie

Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu'on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez
Ça fait rire les enfants
Ça dure jamais longtemps
Ça fait pus rire personne
Quand les enfants sont grands

Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu'on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez"

(Michel Rivard/Beau Dommage - version V. Paradis/M. Leforestier.)

    Cré-moé, cré-moé pas y'a pas que les phoques qui s'ennuient en maudit et le soleil a disparu pour laisser place à une nuit où les étoiles veilleront sur lui à quelques brassées du quai.
    Mais d'abord il va faire un courrier.



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Message  Feu follé Lun 4 Mai - 11:36

Floriantis a écrit:

- Port de Honfleur, le 4 mai 1468 - CHARLIE


    Un jour un homme chantera Charlie t’ iras pas au paradis.
    Lui espère bien connaitre ce paradis solaire dont il a du dessiner le chemin lorsqu'il était sergent de la garde épiscopale. Mais pour l'heure, il est sur son navire, accoudé au bastingage et il regarde les quais s'animer.
    C'est agréable un quai le matin, il a toujours aimé ça. Cette odeur d'iode qui vous emplit les narines, le bruit des coques contre le quai, des cordages qui murmurent en attendant d'être libérés avec les voiles et malmenés par l'équipage, cette légère brise qui vous fait vous sentir vivant.
    Un homme lui a fait signe sans doute étonné de voir le navire dormir à quelques encablures du quai, alors il a répondu en agitant son tricorne.
    Des ouvriers ont aussi changé le nom d'une caraque et il a aperçu des voiles au NO alors en parfait capitaine il a sorti sa longue vue et observé.
    Sait on jamais que l'italienne vienne le récupérer avec une Flotte pour passer ses nerfs.

    Mais la voile a filé vers le NO et ça le fait sourire lorsqu'il repense à la canonnade dans le port d’Angers pour couler deux navires sur ordres de la leffe. Deux bois flottés de plus dans sa collection.
    L'évènement avait attiré les badauds et certains gosses étaient montés à bord pour voir des Corsaires de près. Cette fois là sa brune et lui avaient fourni armes et nourriture à ses suzerains hospitaliers pour leurs compagnons. Les récompenses avaient ensuite coulé à flot, comme toujours avant que la malédiction ne frappe, pour les fidèles sujets.
    Sauf pour eux.
    Enfin si, Tani s'était encore fait remarquée avec sa rétrogradation de deux rangs.

    Un léger sourire étire ses lèvres, il pense à cette famille de marins depuis l'été 63. Ils en ont vécu des aventures, affronté des dangers, gagné des batailles et ça n'était sans doute pas fini.
    Il sait qu'un jour il disparaitra en mer, comme Evanice, et la boucle sera bouclée.
    Un regret pourtant, ne pas avoir connu sa mère. Elle devait être magnifique et il ne saura jamais la douceur de ses gestes.
    C'est important une mère.
    Alors il l'imagine.


Les yeux de la mama

Quand j'ai froid elle se fait lumière
Comme un soleil dans l'existence
Quand j'ai mal elle se fait prière
Elle me dit tout dans un silence
Quand je souffre, elle souffre avec moi
Quand je ris, elle rit aux éclats
Mes chansons sont souvent pour elle
Elle sera toujours ma merveille
Quand je n'suis pas à la hauteur
Elle m'élève plus haut que le ciel
Elle est la splendeur des splendeurs
Elle est la sève, elle est le miel
C'est son sang qui coule dans mes veines
Et des souvenirs par centaines
Bercent mon cœur de mille étoiles
Elle est ma quête, elle est mon Graal

Oh mon Dieu, laissez-les moi
Les beaux yeux de la Mama
Enlevez-moi même tout le reste
Mais pas la douceur de ses gestes
Elle m'a porté avant le monde
Elle me porte encore chaque seconde
Elle m'emportera avec elle
Je lui serai toujours fidèle

Quand je me blesse elle est douceur
Comme une caresse dans l'existence
Quand j'abandonne elle devient lionne
Et me relève avec patience
Quand j'ai la folie des grandeurs
Elle me ramène sans me faire mal
Elle est dans ce monde infernal
Mon étoile parmi les étoiles

Oh mon Dieu, laissez-les moi
Les beaux yeux de la Mama
Enlevez-moi même tout le reste
Mais pas la douceur de ses gestes
Elle m'a porté avant le monde
Elle me porte encore chaque seconde
Elle m'emportera avec elle
Je lui serai toujours fidèle

Oh mon Dieu, laissez-les moi
Les beaux yeux de la Mama
Enlevez-moi même tout le reste
Mais pas la douceur de ses gestes
Elle m'a porté avant le monde
Elle me porte encore chaque seconde
Elle m'emportera avec elle
Je lui serai toujours fidèle
......

(Kendji Girac)




    (pour mon étoile à moi, celle que j'aimerai jusqu'à la fin de mes jours)


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Message  Feu follé Jeu 22 Juil - 16:15

Floriantis a écrit:- Avranches la belle le 7 juillet 1468 - Delta


    Il vous avait manqué peut être. Ou pas.

    Tandis que la guerre des annonces et des insultes continue, et donc tandis que d'un côté des normands insultent les bretons, se vantant de bientôt "le mettre bien profond" dixit, donc sans doute aux femmes et aux enfants, tandis que des bretons rivalisent d'imagination pour chanter et ridiculiser les normands ou royalistes dans leur globalité, tandis que ceux se faisant appeler majesté des deux côtés rivalisent d'imagination en pondant des annonces, lui part à la chasse… aux bonbonnes d'air iodé.
    Sa Flamboyante de Captain n'est pas au mieux de sa forme, subissant les insultes graveleuses des ennemis.

    Soupir.

    Avranches, ce port qu'il affectionne est devenu le cirque d'un Ordre dit royal qui lave son linge sale en public. Les crieurs infatigables lui ont donné mal à la tronche.
    Il a la nausée, il a peur d'être enceint sait on jamais dans ce royaume incroyable, et il a besoin d'air.
    Il a rendu sa terre dans la plus parfaite indifférence et il n'est pas homme à oublier.
    Il a quand même eu le plaisir de saluer Samsa pardi et de faire la connaissance de quelques Dames Blanches. Des rencontres agréables pour le Captain Corsaire.
    Il reviendra faire le milicien bénévole, lorsqu'il aura peut être rendu visite aux petites anglaises.

    Une chanson pour les femmes, parce qu'elles le méritent bien et des pensées pour Elle.




Et un jour une femme


D'avoir passé des nuits blanches à rêver
Ce que les contes de fées vous laissent imaginer
D'avoir perdu son enfance dans la rue
Des illusions déçues
Passer inaperçu

D'être tombé plus bas que la poussière
Et à la terre entière, en vouloir puis se taire
D'avoir laissé jusqu'à sa dignité
Sans plus rien demander
Qu'on vienne vous achever

Et un jour, une femme dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules comme elle porte le monde
Et jusqu'à bout de force recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes

Et un jour, une femme met sa main dans la vôtre
Pour vous parler d'un autre parce qu'elle porte le monde
Et jusqu'au bout d'elle-même, vous prouve qu'elle vous aime
Par l'amour qu'elle inonde

Jour après jour, vous redonne confiance
De toute sa patience vous remet debout
Trouver en soi un avenir peut-être
Et surtout l'envie d'être
Ce qu'elle attend de vous

Et un jour, une femme dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules comme elle porte le monde
Et jusqu'à bout de force, recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes, vos plaies les plus profondes

Et un jour, cette femme met sa main dans la vôtre
Pour vous parler d'un autre parce qu'elle porte le monde
Et jusqu'au bout d'elle-même, vous prouve qu'elle vous aime
Par l'amour qu'elle inonde

Et un jour, cette femme dont le regard vous touche
Porte jusqu'à sa bouche le front d'un petit monde
Et jusqu'au bout de soi, lui donne tout ce qu'elle a
Chaque pas, chaque seconde, et jusqu'au bout du monde
Jusqu'au bout du monde

(F. Pagny)

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