1468-02 - Duché d'Ouessant - anoblissement de Vik

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Tuatha a écrit:La veille de l'anoblissement  prévu à Ouessant ,   la salle du trône avait fait un lifting complet .  
Depuis plusieurs jours , les petites mains  du Domaine avaient rendu  l'endroit rutilant de propreté et aménagé un petit coin buffet pour l'après anoblissement .

Des chaises avaient été disposées  pour les invités ,  des fleurs fraîches embaumaient déjà les lieux et les chandelles étaient prêtes pour être allumer et illuminer la pièce , en plus des vitres rutilantes de propreté .

Mathilde avait supervisé  tout çà avait attention , avant de se mettre aux fourneaux pour préparer les gâteaux et petites mises en bouche .


Jour de l'anoblissement  :

Elle n'avait personnellement pas envoyé d'invitations ,  c'était surtout à sa future vassale de le faire  , mais elle avait fait en sorte de prévenir quelques personnes de Ouessant  et son ami Floriantis .
Elle avait prit son temps pour se préparer , bain , coiffure , habillage   ,  il n'y aura pas de luxe ostentatoire , juste une très belle tenue offerte par son amie et vassale ,  Celeste .



Puis le moment venu elle descendit dans la grande salle , décorée pour l'occasion .

Un moment d'arrêt  devant la beauté du lieu  et les magnifiques bouquets floraux et un sourire qui s'esquisse sur ses lèvres .
Son fils et son frère seront avec elle  ,  ils ne remplaceront pas l'absent , mais ils seront là , tout comme Julliette certainement  , même si elle est en convalescence après sa longue maladie .  

Elle avança dans la pièce et prit place sur le trône ducal  ,  mentalement elle songea aux phrases qu'elle dira  .
En fait elle n'avait rien préparé d'avance , elle fonctionnait à l'instinct  , simplement à l'instinct .

Il était temps d'attendre le Roy d'Armes et les invités .

Earnan.. a écrit:

Présence du Héraut, check!

https://www.youtube.com/watch?v=5BmEGm-mraE

Comme tout bon synopsis de film, la scène commence avec la bonne musique (celle mise en lien), et sur un réveil dès potron minet. Le Brun grogne donc un bon coup tandis qu'il aperçoit les premières lueurs du jorn filtrer par la fenêtre. D'un geste, il se redresse dans son lit et repousse les couvertures d'un air décidé, comme toujorn. Puis la scène se coupe et on a droit à plusieurs actes de la vie quotidienne. Un petit déjeuner, l'ouverture de l'auberge, Castiel dont la garde est confiée à une personne de confiance... Ai-je besoin d'indiquer plus de détails?

On retrouve donc le Roy d'arme sur son cheval, un mantel de voyage bien serré autour de son corps histoire de pas expérimenter la congélation avec des siècles d'avance.
L'allure est rapide et maintenue jusqu'à la pointe de la pointe. Le bout du bout. Ouessant.
Notons une exception, il ne s'était pas perdu en route et n'avait pas perdu de temps. Grandiose n'est-il pas?

Mais l'homme ne prend pas la peine d'admirer le paysage, il est attendu. L'arrêt de l'animal effectué, les rennes donnés au palefrenier et le voila qui entre dans le Chateau, sacoche de cuir contenant les patentes à la main. Un vague signe de tête pour ceux qui le regardent bizarrement, il n'a pas le temps de leur grogner dessus plus en aval. Peut-être sur le retour....
Alors qu'il entre dans la salle dédiée - qu'on lui a indiqué plusieurs fois car disons le, les couloirs n'étaient pas comme des routes, on s'y perdait - il s’épousseta ou plutôt s'ébroua avant de saluer dignement la Duchesse et maîtresse des lieux.

- Lo Bonjorn Duchesse.
Va?

Un regard circulaire à l'environnement. Un œil pétille devant le buffet puis revient compléter le tableau de sérieux du gus. Tenant son rôle il demanda:

- Ou voulez vous que je me place?

Tuatha a écrit:Perdue dans ses pensées  - Pour ceux qui la connaissent vraiment , nul besoin de préciser lesquelles -  son regard faisait le  tour de la pièce , essayant de déceler une anomalie dans l'agencement , une tige de fleurs de travers ,  une bougie éteinte , une toile d'araignée pendue au plafond - désolée ^^ -  Ou tout autre désagrément qui pourrait gâcher la fête .

Lorsque Erwann pénétra dans la pièce , annonçant l'arrivée du Roy  d'Armes ,  la jeune femme se leva  pour l'accueillir .

Le bonjour Messire Earnan et bienvenu à Kergroadez    .

Elle se voyait mal dire  Messire Roy d'Armes , c'est moche non ?  Bref , revenons à nos moutons d'Ouessant .

Je vais très bien je vous remercie  et vous même ?

A la question posée sur l'emplacement  - Et là , la jd imagine la tente de camping , la table , les chaises , le réchaud et tout le tralala  -  Elle répondit .  

Je vous en prie , prenez place à ma droite   - Meuh non c'est pas la place du marié ! tssss

Les invités ne vont pas tarder et la future anoblie non plus , mais comme toutes les femmes , elle va surement se faire désirer  .

Un sourire amusé en lui indiquant la chaise où prendre place  .

Nolweene a écrit:Elle avait accusé bonne réception de l'invitation la veille.
Une cérémonie importante autant pour la Duchesse que pour la future anoblie.
Et pou rien au monde, elle n'aurait manqué ça.
Même si elle se voyait tomber dans le coma suite au duel du matin.
Par chance, ce ne fut pas le cas puisqu'elle avait gagné. Rousse Power !
Mais soit. L'heure était au réjouissance.
Elle profita donc de l'occasion pour porter une de ses nouvelles robes.

Spoiler:

Une broche en forme de fleur accrochée sur le devant de sa robe.

Elle arriva d'un pas léger dans la salle de réception.
Pas en retard, ouf.
Et salua les personnes présentes.

Bonjour Duchesse. Je vous remercie encore pour l'invitation.

Elle s'adressa ensuite au monsieur.

Le bonjour à vous. Je suis Nolweene.

Ses menthes se posèrent ensuite sur les nombreux bouquets et sur le buffet déjà présent.

Je vois que Mathilde a encore fait des prouesses ! Et très bon choix pour les fleurs. Elles sont magnifiques.

Viktoria.novgorod a écrit:Voilà, j’y suis.
Je ne peux plus reculer maintenant.

Renau ? t’es prêt ?

Un dernier coup d’œil dans le miroir. Je remets machinalement une mèche de cheveux derrière mon oreille. Il n’y a pas vraiment nécessité à le faire, c’est plus un tic nerveux. Oui, nerveux c’est le bon terme. Je suis nerveuse.

J’ai enfilé la belle robe bleue. Celle des grandes… grandes occasions. Et là, je peux difficilement faire plus. Quoique, le mariage tout ça…Mais je ne me vois pas dans ce genre de tenue en fait pour ça. Enfin Bref, ça fera l’objet d’un autre moment.

Je passe les mains sur le tissu. Nerveusement. Je n’arrive pas vraiment à me détendre.

Même les baisers, les câlins et autres preuves d’attention de mon cher mari n’arrivent pas à me détendre. C’est pour dire. Non parce que bon, en temps normal, je suis au top de la décontraction quand il pose ses mains sur moi… Enfin bref.

Je me regarde toujours.

Je repense au chemin parcouru.
Je pense à l’engagement formalisé.
Je repense à ce courrier, le premier, que j’avais adressé à Tuatha, lui disant que je ne voulais pas de titre. Que je voulais seulement trouver la paix et surtout la rédemption.

Au final, elle m’avait offert ma vie retrouvée. Et aujourd’hui, elle m’offrait une terre.

J’avais dit non, initialement. Et puis, j’avais discuté avec Renau. Lui aussi refusait, toujours, sans bouger sa position. Nous savons tous les deux que Duchesse en avait été déçue. Alors, on s’était dit qu’elle en aurait au moins un de nous.

Qu’est ce que ça changeait finalement ? Pas grand-chose. Mon engagement était le même qu’il y a un peu plus d’un an. Pour Elle, je traverserais toutes les mers. Je participerais à toutes les batailles. Et ça, je le faisais déjà sans avoir ployé le genou. Rien ne changerait. Si ce n’est un peu plus de responsabilité. Mais maintenant, je me savais bien entourée, épaulée… et terriblement bien accompagnée par mon Roux.

Il est là, tout contre moi. Je sens ses mains se poser sur mes hanches. Je sens sa force, sa chaleur. Je ferme les yeux et je suis rassurée. Il m’apaise. Avec lui, je suis plus sereine. Ça ne change pas. Je tourne la tête et je l’embrasse longuement. Alexeï est prêt aussi. Il est beau notre petit blond. Tout beau, tout propre. Et ronchon d’être ainsi habillé. Pas habitué.

La petite famille prend la direction de la salle du trône.
Je vois les portes et je marque un temps d’arrêt. Mon cœur bat plus vite, plus fort. C’est important pour moi. Pour certain c’est juste une finalité, un but fixé… un truc d’égo. Pour moi, c’est autre chose. C’est … c’est ma nouvelle vie. C’est mon engagement. C’est tout ce que représente Tuatha pour moi. Pour moi et ma famille.
Brest, Ouessant… Mon bout du monde qui m’a offert de me retrouver. Ma famille de cœur.
Je soupire et enfin je passe la porte.
Envolée la bout en train. Je suis bien trop nerveuse. Je ne sais pas si je réussirais à vraiment de détendre. Nerveuse, Anxieuse et la peur de me vautrer lamentablement.

Demat à tous.

J’avance, une main d’Alexeï dans la mienne et celle de Renau dans l’autre. J’ai peur. J’essaie de ne pas le montrer. J’avance Vers Duchesse et le Roy d’armes. Sans vraiment faire attention à la belle préparation, aux gens présents.

Je me la pète ?
J’ai un regain d’orgueil ?
Je prends la grosse tête ?

Non, pas du tout… j’ai juste les pétoches…

Un truc de dingue ! Je m'excuserais plus tard

Bon, ben je suis là.
ça va se passer comment ?

Je prends le temps de regarder autour de moi

C'est beau.

Je salue le monde déjà présent. Je souris, nerveusement. ça se voit en plus.

ça se passe comment exactement ? Je l'ai déjà demandé non ?
Albator est là ? Nikita aussi ? Ils sont arrivés ? Edoran et Céleste aussi ? il en manque non ? ils vont venir au moins ?!

Et là.. c'est le drame

Ooooh PUTAIN !!!! J'ai oublié d'envoyer les invitations !!!

vous la voyez ma gueule déconfite ? Les larmes aux yeux et tout et tout ?

Décomposition étape 1 : Check

Floriantis a écrit:-  A bord, un peu avant -


Libères toi des liens qui t’entravent (Albator)



Le bruissement d’une plume qui court sur un vélin trouble doucement le silence du début de journée de ce mois de février. Une de ces journées où rien ne bouscule les habitudes, où le temps qui passe semble s’alanguir et s’étirer doucement, éparpillant ses volutes semblables à cette brume qui entoure encore le navire et que seul le clapotis des vagues contre la coque semble transpercer doucement. Il aime ce moment où ses bottes foulent le pont encore recouvert de l’humidité de la nuit et qui craque par endroit sous ses pas comme pour lui rappeler qu’il est là.
Ce moment où ses poumons se remplissent de cet air salin qui vient doucement caresser son visage dont la finesse des traits est dissimulée sous une éternelle barbe de trois jours qu'il entretient soigneusement, visage parfois encombré de quelques mèches en bataille dont certaines plus foncées, tombent à peine dans son cou.
Le regard qui se pose sur vous a la couleur des horizons bleutés qu'il est habitué à côtoyer. Au premier coup d'œil, l’homme doit avoir un peu moins de trente ans.

La plume s'est posée, le livre de bord a été refermé et laissé sur le bureau, avant que le Cap'tain n'attrape sa cape et sorte de la cabine pour rejoindre le pont. Les voiles affalées, les drisses soigneusement enroulées, il a posé le navire contre le quai et l'a amarré soigneusement. Lorsqu'il accoste c'est toujours le même rituel quel que soit le navire qu'il barre, veiller à ce que tout soit en ordre, et le navire protégé.
Aujourd'hui, c'est contre le quai d'Ouessant qu'il a amarré l'Intrépide avant de s'appuyer quelques instants au bastingage pour laisser son regard parcourir les alentours. Il a souvent observé l'île à chacun de ses passages mais aujourd'hui c'est à une invitation qu'il a répondu. Celle de la belle et flamboyante Cap'tain, Duchesse de son état, et celle de Vik, sa vassale en devenir.

Un dernier regard vers l'Intrépide avant de se diriger vers le Domaine, profitant de cet air marin qui emplit les poumons même à terre. Si le bonheur est simple, il est dans cet instant, où ses bottes le mènent en toute simplicité vers d’autres amis que ceux qu’il côtoie chez les Corsaires depuis l’été 63. Ses amis, c'est sa famille.
Impatient de retrouver cette bande de doux dingues qui lui rappelle un peu les gnouyoux normands, il sort de la poche de son gilet un petit objet qu’il contemple tout en marchant, avant de le remettre à l’abri.

Vik.
Au fil de leurs discussions durant les nombreux jours qu’il a passé sur Brest et Saint Pol au début de l'an, elle est devenue son reflet. Sans rien de graveleux ou d’ambigu, les deux jeunes gens sont vite devenus complices, se trouvant souvent bien des points communs, et c'est donc le plus naturellement du monde qu’ils se sont déclarés frère et sœur. Il lui doit de plus son surnom, balancé à leur toute première rencontre à Honfleur et qui l’a amusé.
Il croit aux amitiés qui naissaient au premier regard comme si le lien était déjà là, n'attendant que la rencontre pour se concrétiser.

Et pour cette occasion il a revêtu sa tenue Corsaire, pantalon noir rentré dans des bottes de même couleur, et chemise du même ton sur laquelle il a passé un veston de cuir brun. Une cape à capuche de couleur marron couvre ses épaules, attachée sur le côté par un lacet de cuir.
Ses mains sont gantées de cuir pour se protéger du froid et pour compléter le tout, il a posé sur sa chevelure blonde indisciplinée, son tricorne fétiche sauvé de la noyade ce jour de janvier 1462 au large des côtes anglaises alors qu’il repêchait des débris de bois après une belle canonnade sur le Good Fortune.
Depuis, sa collection de tricornes et de bois flottés sur lesquels il grave le nom des victimes s'est bien étoffée.

Sa tenue serait incomplète, s’il n’arborait pas à sa ceinture, le sabre d’abordage offert par ses suzerains.
Un Corsaire sans son sabre, c'est un peu comme un godet sans rhum. Il lui manque quelque chose.  

Il se fait ensuite guider vers le lieu de la cérémonie, profitant pour observer les alentours, avant de le poser sur les présents.
La Duchesse qu'il salue d'un sourire complice, sa future vassale qui lui tourne le dos et ne le voit pas mais qui lui soutire un petit sourire amusé car il devine son anxiété et les autres personnes présentes qu'il salue d'un signe de tête.
Il s'arrête un peu à l'écart ne sachant si la cérémonie allait débuter, il aura tout le temps ensuite pour aller les retrouver.

Albator est dans la place.

Tybalt.aslyn a écrit:Le Rouge s'était réveillé avec une légère gueule de bois. Il se débarbouilla le visage, enfila une chemise propre, pris une tenue que Guillaume avait préparé au préalable.
Et tout en mettant ses bottes, le Baron descendait déjà limite à cloche pied les escaliers menant de ses appartements à la salle du Trône de Ouessant.

Juste avant d'y pénétrer, un léger coup de main, doigts écartés dans la tignace pour discipliner les quelques mèches rebelles qui pendaient au front.

Saluant au passage, les personnes présentes qu'ils ne connaissaient pas. Il alla se pointer à la gauche de Sa Flamboyante, tout en lui déposant une tendre bise. Et d'un murmure, il lui souffla " Tu es resplendissante Mon Autre."

D'un signe de tête il salua le Héraut,et sourit gentiment à Vik.

--Victor_T a écrit:

Victor veillait au grain. Dans la salle de réception attenante à celle du Trône, tout était paré. Les ptits plats dans les grands, les tapis moelleux, les poutres du plafond avaient été époussetées, la cheminée était rougeoyante, les nappes bien blanches, repassées couvraient les tables, les chandeliers, les verres de cristal, les bouteilles qui ne demandaient qu'à être débouchées, les mignardises. Mathilde était aux fourneaux pour les plats plus élaborés, bref, se serait splendide comme il se doit. La totale quoi.Victor ferait le service, et pour se faire avait mit son plus beau costume. Tiré à quatre épingles, de la gomina dans les cheveux, il avait mit son nœud papillon d'un blanc immaculé et était prêt pour l'après cérémonie à circuler entre les invités en leur proposant un petit quelque chose à boire, un plateau dans la main.

Pour l'heure, Victor restait dans la salle du trône, près d'une fenêtre, impassible et prêt à intervenir si le besoin s'en faisait sentir, l’œil sur la duchesse.

Tuatha a écrit:Elle venait à peine de reprendre place sur le trône ducal quand sa Dame de Compagnie fit son entrée  .

Un sourire lui fut adressé  alors qu'elle se leva à nouveau pour accueillir les invité(e)s et quelques mots de bienvenue .

Demat Nolweene ,   je suis ravie de vous voir à l'occasion de ce bel  événement au sein de Ouessant .
Mathilde a en effet  fait des prouesses  ,  nous allons nous régaler , comme toujours .

Elle lui indiqua l'un des sièges disposés autour de la pièce .
C'est à ce moment là que la Reine de la journée entra  , revêtue d'une très jolie tenue .

Un sourire amusé en voyant bien que la rouquine était stressée  et pas très à l'aise .
Il est vrai qu'elle lui avait joué un tour pendable en lui offrant une terre alors qu'elle savait très bien que ce n'était pas ce qui intéressait Vik  .
Mais cela lui faisait plaisir et puis elle et Renau l'avaient bien mérité cet endroit rien qu'à eux .

A toutes les questions de Vik , elle répond , enfin elle essaye ...

Tout va bien se passer Vik ,  tu vas voir c'est simple comme tout , ne t'inquiètes pas .
Et j'espère que les invités viendront , ceux qui ne viendront pas manqueront quelque chose  c'est clair .

Un rire manque de sortir de sa gorge aux dires de Vik , mais elle se retient , espérant secrètement que les amis et amies viendront  , ce serait moche s'ils n'étaient pas là ...

Son regard fut soudain attiré par l'entrée d'un Capitaine Corsaire .
Vous la voyez la mâchoire qui tombe là ?  
Bouche bée elle est la Flamboyante  , car c'est bien la première fois qu'elle voit Flo dans cette tenue .  
Fichtre l'allure qu'il a  !  
Elle lui adresse un sourire complice à cet ami qu'elle a appris à connaître au fil des mois.
Elle est heureuse qu'il soit là  pour l'anoblissement de Vik  . Elle sait qu'ils sont proches tous deux , comme le sont un frère et une soeur  .

Pas le temps de se perdre dans ses pensées que son frère , son Autre ,  fit lui aussi son entrée .
Un sourire tendre , suivit d'un baiser tout aussi tendre sur la joue du Roux  .
Un murmure : " Tu est très beau aussi mon frère "

Elle observa ensuite Victor faire son entrée dans la salle et rester près d'une fenêtre , gardant un oeil sur la salle et les invités .

Un regard qui se pose à nouveau sur le Roy d'Armes  .

Je pense que nous pouvons procéder à  l'anoblissement Messire Earnan , les retardataires prendront la cérémonie en cours .

Oscar_kaerell a écrit:Y avait de l'animation aujourd'hui !
Mais bon, hein, une fois n'est pas coutume, la biture de la veille n'avait paaas vraiment aidé. Ah ouais, mais le soleil était haut comme ça ?
Alala. Terrible vie, terrible désespoir. Bon, pas du tout, fallait juste foutre la tenue et se glisser l'air de rien dans un coin.
L'avantage d'être garde, c'est qu'on pouvait faire croire qu'on bossait juste avant ! Ou pas, m'enfin, si on essaye pas aussi ...

En rentrant dans ses quartiers, l'Oscar se retrouva plus ou moins avec les rennes d'un sieur fort pressé !
Il le regarda s'éloigner en trombe avant d'hausser les épaules. C'était partie pour aller mettre la monture en lieu sûr.
Pis ça semblait quelqu'un d'important. Enfin, fallait l'supposer vu la dégaine.

Une fois le bourrin mis là ou il fallait, et entre les mains d'un vrai palefrenier, Oscar parti sans hâte changer de tenue, pour revêtir une tenue de garde plus seyante à son ... Bah à son boulot quoi.

Une fois cela fait, il se glissa l'air de rien dans la salle, sans excès pour une fois, et adressa un simple signe à la Duchesse, avant de laisser balader son regard dans la pièce, observateur.  

Nikita.novgorod a écrit:

Ailleurs

C'est au bord d'une mare qu'elle quitte son nénuphar... état végétatif avancé qui la nichait, au creux d'une ville Pique, elle-même blottie en Anjou. Quand ? Comment ? Pourquoi ? Sans importance, d'autant qu'elle n'en n'a pas la moindre idée. Une lubie, probablement, qui l'aura motivée, l'espace d'un instant, le temps d'un trajet, pour que finalement, l'hystérie blondesque ne retombe comme un soufflé râté.

Rien d'étrange en vérité. Impulsive, elle ne réfléchit guère avant d'agir, ça se saurait sinon... et puis, parfois, la Grâce vous touche. L'Illumination. De celles qui balayent la torpeur pour vous secouer la couenne... c'est ce jour !

La Bretonnie

Le Grand Duché. Elle connait plus qu'elle ne le croit, à force d'y aller, d'en revenir, de l'arpenter, d'y investir... Rennes, une escale à l'appartement. Rohan. Brest... Elle tourne, elle vire jusqu'à, enfin, dénicher les infos qui la mèneront à sa Cousine.
Evidemment, avec Novgorod, rien ne se passe jamais comme prévu, encore moins quand il s'agit de la Punaise... aussi, devinez qui fait son entrée triomphale en poussant, très royalement, un rugissement bestial... aheum, manquerait plus que ça, elle sait se tenir keumême...

- HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIiiiiiiiiiiiii Ma RousseuUUUUUUuuuuuuuuuuuurrrr!

... ou pas. Et d'afficher un charmant sourire, ô combien innocent. La Blondeur est dans la place !

Earnan.. a écrit:Un fantôme de sourire s'esquisse sur son visage brièvement. Le Roy d'arme hoche la tête et répond à la question de la Duchesse par un habituel:

- On fait.
Mercé.

Puis le temps semble s’accélérer pour le brun, ma foy c'est ça quand on se carre des trois quarts de ce qui fait ce monde. Peu d'attention mais une attention portée sur les détails. Un peu comme Sherlock Holmes dans la série de la BBC. Hem. Hastag pub gratuite. Perdu dans ses pensées délirantes et tortueuses, le gus ne s'ébroue mentalement qu'aux paroles de la Maitresse des lieux.

Je pense que nous pouvons procéder à l'anoblissement Messire Earnan , les retardataires prendront la cérémonie en cours.

Brièvement, il secoue la tête comme pour se resituer et se souvenir des préceptes du C.A.  "La cérémonie d'anoblissement pour les nuls". Conscient d'être observé, il se redresse, s'avance et rive son regard dans ceux de Tuatha et de Viktoria.

- Bien, commençons.
Nous sommes réunis ce jorn pour célébrer....
quoi c'est pas la bonne? J't'emmerde Simone.
... je disais donc célébrer l'union vassalique de la Duchesse d'Ouessant avec la Dona Viktoria.

Nous allons laisser nos deux protagonistes du jorn parler si elles le souhaitent.
Peut-être veulent-elle se dire dans les yeux et devant tots pourquoi elles sont liées, leur rencontre.
Ou que sais-je encore, la recette secrète de Kouign amann façon Mémé Dé Danann?

Un fantôme de sourire passe à nouveau. Dans le cas ou la recette est livrée sans conditions, un calepin attendait sagement dans la poche du Roy d'arme. Fallait bien proposer un désert original à l'auberge, toutes les occasions sont bonnes à prendre. Mais conscient à nouveau que l'humour avait fait son oeuvre et que les regards se tournaient encore vers lui, il dû ajouter quelques menus détails, toujorn tirés de la Bible du C.A..

- Lorsque le temps des discours sera révolu, viendra ensuite celui du serment pur et dur. La Dona Viktoria devra inclure les trois notions suivantes dans ses paroles: Auxilium (aide), Consilium (conseil), Obsequium (fidélité).

En retour, la Dona Tuatha prononcera ses devoirs de Suzeraine en incluant les préceptes de Protection et de Subsistance. Elle validera ensuite le serment par les mots ou le geste de son choix.

Tuatha a écrit:Oscar venait d'arriver , se calant dans le fond de la pièce , sous le regard amusé de la Flamboyante ,  puis ce fut l'arrivée de la cousine de Vik , Nikita ...Pour sur la rousse doit être ravie de la voir  , elles sont proches , même si elles ne se voient pas très souvent .

Entre temps ,  Earnan avait  entamé les hostilités !
Elle l'écouta attentivement , se retenant de rire en entendant parler de la recette secrète de  Mémé dé Danann .
Pour sur la cérémonie commençait fort  et elle aimait  ce côté déjanté il fallait l'avouer .

Mais le moment était quand même solennel  et reprenant son sérieux , elle regarda Vik dans les yeux , alors que celle çi s'était approchée .


Ma chère Viktoria ,   cela fait maintenant plus d'un an que tu est  à mon service  et je dois avouer que  ton arrivée parmi nous fut l'une des plus belles choses qui soient arrivées pour Ouessant .  
Tu me diras que tu  n'est pas parfaite , certes , mais au final qui est parfait ?
Je pense justement que ce sont toutes vos personnalités et vos caractères différents qui font la richesse de notre Mesnie  , ainsi que l'amitié qui nous lie tous .  

Elle adresse un sourire à la jolie rousse , il est temps de faire cesser le supplice .

Vik , je veux te remercier pour ta fidélité à mon encontre , ta loyauté ,  ton investissement près de moi ,  pour ton amitié et ton soutien en toutes occasions et aussi pour ton amour de la Bretagne   , notre Bretagne et l'amour de Ouessant .
Je sais que tu fais tout çà pour moi et non pour obtenir quoi que ce soit , mais ce jour , j'aimerais que tu acceptes de devenir ma Vassale  .  

Un regard franc , plein d'encouragement  se pose sur la jeune femme .

Avances toi  Viktoria Novgorod  , Baronne de Plougonvelen  et viens prêter serment d'auxilium, consilium et obsequium je te prie .

Et oui  la surprise était là c'est vrai , mais surtout sur la terre octroyée et son emplacement . Elle avait songé à ses  deux marins , amoureux des mers et océans ,  ils allaient pouvoir profiter de la vue sur l'Iroise ...

Viktoria.novgorod a écrit:Quand je vous dit que Ouessant c'est magique !

Je n'aurais jamais pu penser un jour être là. Jurer pour des invitations, être stressée… Avoir auprès de moi un mari attentionné et aimant. Notre petit prince, porter un second enfant, ce lui de l'homme de ma vie, de mon alter égo… et pas seulement parce qu'il est Roux… non, parce qu'il est mon autre. La partie de moi qui me manquait pour vivre pleinement heureuse…

Et puis, Albator, Mon frère. Ce lien fraternel qui ne s'explique pas. Je lui sourit. Les larmes aux yeux. Je viens le serrer dans mes bras. C'est la première fois que ça arrive.

Merci d'être là, mon frère, tu ne peux pas imaginer comme c'est important pour moi.

Je suis émue. Peut être qu'ils verront tous cette sensibilité, profonde, que je cache, du mieux que je peux. Ma fragilité, c'est peut être aussi ma force finalement. Je suis entière ce n'est pas pour rien.

Et puis, il y a ça…. Ce "Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii" que je pourrais reconnaitre entre tous ! C'est le hi cousinesque. Elle est là, elle est venu. Je relâche albator et je fonce sur elle en hurlant aussi mon…

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

Je saute partout, oubliée la robe, oubliée la bien séance… Oubliée tout, enfin presque !

Ma blondeur ! Comme je suis heureuse !!

Et voilà, je pleure… avant l'heure et mon petit doigt me dit que ce n'est que le début… ouais ouais… heureusement que j'ai planqué quelque mouchoir ici et là - Bon par contre c'est ma taille naturelle de poitrine. Non parce que je vous connais bande de petit coquin.

Je la serre contre moi. Je crois que j'ai jamais autant fait de câlin de ma vie qu'aujourd'hui.

Alexeï, tend les bras vers Tata. Oui, il l'aime aussi la blondeur. Je pense qu'ils ont entre eux des secrets de blond.

Nikita, je te présente mon mari, Renau… je t'expliquerais.

Je préfère couper court à la question qui allait pointer le bout de son nez, ben ouais, c'est ma blondeur quand même… Et puis bon, Duchesse lance les hostilités. Si si, c'est une bataille.

Je prends place devant Duchesse, ma Duchesse… Elle est tellement plus que ça pour moi et elle dévoile la surprise. Baronne… baronne d'une terre bordée de mer. Tout ce dont on rêve avec Renau… Vivre entre terre et mer. Des responsabilités mais surtout un avenir pour nous et nos enfants. Je crois bien que j'ai les yeux toujours aussi rougit. Je respire, je cherche les mots…et puis je fais comme d'habitude je laisse parler mon cœur.

Duchesse, Tuatha… Je ne saurais jamais te remercier assez de l'honneur que tu me fais. Tu es bien plus que ma suzeraine… tu es une grande sœur pour moi. Je te le dis souvent, mais tu m'as offert ce que j'ai eu tant de mal à trouver. Ma cousine Nikita pourrait en témoigner… tu m'as donné la chance de pouvoir me retrouver, d'être enfin moi. Tu m'as offert une autre famille, une famille de cœur. Tu m'as aussi à trouvé l'amour de ma vie et une maison pour Alexeï.

Je déglutit, ma voix tremble et mon regarde ne se détache pas de celui de la Rousse

Tu sais aussi, je te l'ai dit, que je n'ai pas besoin de titre ou de terre pour te donner tout ça. Je crois bien que, inconsciemment j'ai prêté serment d'auxilium, consilium et obsequium. Ma famille et moi sommes tout acquis à ta cause. Pour toujours. Je ne suis pas auprès de toi par obligation, par nécessité ou par opportunité… Je suis avec toi, près de toi, parce que tu fais partie des personnes qui compte le plus pour moi et que je t'aime comme on aime une sœur. Je donnerais ma vie pour toi, sans aucun regret.

Je laisse un larme rouler sa ma joue et je souris, vraiment. Je crois que tout en moi sourit, même mon cœur. Et même si ce n'est pas la convenance, je prends les mains de Tuatha dans les miennes, Je la regarde, elle devant son trône et moi quelques marches plus bas.

Tuatha dé Danann, Duchesse d'Ouessant, terre bénie des Dieux, Je prête serment d'auxilium, de consilium et d'obsequium. Et j'accepte humblement cette terre de Plougonvelen pour ma famille et moi, je te promet d'en prendre soin et de tout faire pour en être digne.

Fontaine… fontaine qui coule sur mes joues.

Edoran. a écrit:Juste tout juste avant le début des discours, se glissa un couple dans la salle du trône de Ouessant. Et oui ils étaient là, forcément. Edoran plus qu'un autre, savait combien Tuatha avait pour Viktoria une tendre affection et une estime importante. Il avait approuvé ce projet ci tôt qu'elle l'avait évoqué. Son épouse au bras, le barbu se positionna près de Floriantis auquel il adressa un salut amical. Il était temps que Ouessant accueille ce genre de cérémonie. Pour cause, ça prouvait que malgré les aléas de la vie, les départs, d'autres savaient rester et s'accrocher auprès de la duchesse. Tuatha méritait ces amitiés sincères.

Le brun délaissa le bras de sa blonde pour le glisser autour de sa taille. Ils y étaient passés tout deux, des souvenirs remontaient. Le second surtout pour lui, Gabe, Tua, leur blague alors qu'il ne se sentait pas plus méritant qu'un autre. Ça restait malgré tout un de ses plus beaux souvenirs. Il étira un sourire aux paroles des deux rousses. Plus d'un an déjà.. Le temps passait à une vitesse. Il n'y avait qu'à voir l'arrondi ventrale de son épouse, bientôt ils accueilleront leur premier né, et au finale ces neuf mois auront été rapides. Il ne voyait plus le temps passer, c'était une bonne chose.

Il sourit davantage aux réponses de Vik, tout elle ! Un bon choix, une présence comme il lui avait déjà dit évidente parmi eux. Une amie qui sait etre précieuse, et tant d'autres qualités que lister prendrait trop de temps. Elle s'était faite une place, elle était devenue un des piliers de la mesnie. Aujourd'hui, c'était son jour, et un jour plus que mérité à son sens. Il était bien heureux que finalement, ils aient réussi à se trouver avec Renau. Bref, pour résumer tout ça, il leur souhaitait l'un comme l'autre que du bonheur.

Celeste.rosenthals a écrit:Elle était entrée au bras de son époux, une évidence dirons-nous. Discrète, elle avait suivi ce dernier non sans avoir déjà salué toutes les personnes présentes. Certains avaient eu le droit à un respectueux signe de tête, d’autres le tout accompagné de son fidèle sourire et d’autres encore à une bise furtive pour ne pas empêcher le début de la cérémonie. Naturellement elle avait également salué le Roy d’Armes présent en ces lieux avant de venir se lover contre le corps de son époux attentive à la cérémonie.



Sa main venant rejoindre celle de son époux posée discrètement sur l’une de ses hanches, elle lui adressa un sourire amoureux avant de reposer ses lunaires sur l’échange entre les deux rouquines. Elle pouvait aisément, à son tour, deviner ce à quoi penser l’Ange Brun à ses côtés car elle aussi avait alors une certaine nostalgie de cet évènement qui semblait déjà si loin pour elle. Assurément les paroles avaient été dites naturellement. Personne ne pouvait se forcer quand il s’agissait de Tuatha. Elle était l’image même d’Ouessant, l’image d’une personne au cœur énorme et à la bienveillance incarnée quand bien même la vie ne cessait pas de l’épargner.

Aujourd’hui, ils étaient tous réunis pour cette magnifique cérémonie d’allégeance. Vik méritait plus que quiconque les terres qu’elle se voyait offrir. Un instant, touchée par les paroles qui venaient d’être dites, sa main se resserra un peu plus dans celle de son époux. Aujourd’hui ils étaient une grande famille. Une grande famille qui faisait lien entre chaque membre pour donner aux uns et aux autres la force suffisante pour apporter du soutien à ceux qui, parfois, en avait le besoin. Et si une chose était certaine, Vik avait toujours été présente.

Floriantis a écrit:- un peu avant que ça ne débute -


Il a reçu l'étreinte de sa petite soeur avec surprise et émotion qu'il dissimule du mieux qu'il le peut. Les effusions publiques il n'est pas habitué et en parfait sauvage parfumé d'embruns qu'il est, bien plus habitué aux ponts d'un navires qu'à la foule terrestre, il répond par un léger sourire, auquel il ajoute quelques mots murmurés.

tu n'espérais pas que je manque ce jour.
Courage matelot ! le cap'tain est de valeur.

Un sourire amusé en la regardant aller vers une jeune femme et puis prendre sa place.
Un salut amical à Edoran accompagné de Céleste avant de reporter son attention sur la cérémonie.
Des mots qui sonnent vrais, tellement simples, comme il les aime.

Tuatha a écrit:Emue elle l'est assurément la Flamboyante ,   ce n'est pas tous les jours qu'elle anoblie sur Ouessant , certains diront que ce n'est sans doute pas assez , elle elle dira plutôt que pour anoblir il faut que la personne face à soi en vaille le coup et participe à la vie de la Mesnie dans un premier temps et surtout qu'elle soit fidèle à la Bretagne .

Les paroles de Vik  ne sont pas feintes , elle le sait .  Elle connait la valeur de sa future vassale , elle sait qu'elle sera toujours là quoi qu'il arrive .
Il y a des gens comme çà , qui vous transporte dès le premier regard  , la jeune femme , face à elle , est de ceux là .

lorsque leurs mains se joignent  ,  loin du protocole je vous l'accorde  , la Flamboyante se rapproche et se mets à hauteur de la nouvelle Baronne , avant de prendre la parole .

Relèves toi Viktoria Novgorod , Baronne de Plougonvelen
Je te confies ces terres  car je sais que tu en est  digne et que tu sauras les faire prospérer et les protéger .
Je sais que je pourrais compter sur toi  à mes côtés  et crois  bien que c'est un honneur pour moi que de t'avoir comme vassale Vik .
J'accepte ton  serment et t'accorde protection , justice et subsistance à toi , ton époux -sous entendu Renau ^^-  et ta  petite famille  .

Un sourire et .... Ah oui c'est le moment du baiser vassalique  ...  
Les souvenirs remontent à sa mémoire alors que son regard se pose un bref instant sur Edo .  Mais cette fois  il n'y aura pas de plaisanterie le Consort n'est plus là .
 Elle  enserre dans ses bras  la jeune Baronne et  lui dépose un baiser affectueux sur la joue  .
C'est comme çà à Ouessant ,   les serments se font  au grès des envies et des humeurs ,  avec joie , respect et tendresse .

S'écartant ensuite , elle laisse place au Roy d'Armes  qui va donner la patente à  la nouvelle Baronne .


Edit pour rajout

Earnan.. a écrit:Un beau serment oui, y avait pas à dire. Pas qu'il en ai fait des tas le Brun, mais il imaginait que celui ci faisait partie des beaux. Ses pensées vagabondaient en ce jorn mais l'une parmi les centaines de ses personnalités dissociatives montait la garde derrière les yeux et les oreilles pour ne pas risquer de manquer son tour. Lorsque le silence se fit, il observa brièvement avant de s'avancer.

- Hem.
Actons tots ensemble la naissance d'une Baronne en Ouessant.
Félicitations à vous deux c'est Plougonvelen!

Puis d'un ton solennel.

Voici le document actant de votre noblesse officielle. Le Collège d'arme y reconnait là ce droit et le consignera dans ses registres.
D'ailleurs, on s'y revoit pour causer blason et assemblage hein.

Qu'on les célèbres toutes deux comme il le faut!

Nous, Earnan Dehuit de Malemort - Ploarmael, Roy d'armes et Héraut de Bretagne,
attestons des serments mutuels prononcés le 11 Février 1468, à Kergroadez concernant:

Tuatha Dé Danann
Duchesse d'Ouessant

et

Viktoria Novgorod


Par le présent document nous témoignons des serments vassaliques entre Tuatha Dé Danann, Duchesse d'Ouessant et Viktoria Novgorod.

Nous validons et actons que suite à ces serments Viktoria Novgorod se voit anoblie Baronne de Plougonvelin, fief mouvant situé dans le Duché d'Ouessant.

Les armes de Plougonvelin (Plougonvelen) se représentent
« De sinople au cheval marin ailé d'argent avec en chef
une face ondée d'argent accompagnée de trois trèfles de sable. ».





Fait à Kergroadez
Le 11 Février 1468

Renau a écrit:

Bien sûr qu’il serait là pour l’épauler, l’accompagner, la rassurer, sa rousse…Oui ils avaient parcouru énormément de chemin, tous deux avaient fait la même erreur, croire qu’aimer un autre corps ferait d’eux des âmes comblées, mais depuis leur premier regard, leur premier échange, le roux l’avait dans la peau, dans le cœur. Et c’est par désespoir surement qu’il avait posé les mots un jour d’été, ce baiser qui avait tout changé, sachant qu’elle allait épouser un autre, qu’elle attendait aussi un enfant, et voilà après quelques mois qu’ils vivaient enfin cet amour incontournable, l’évidence de leur vie.

Dans cette histoire, il y avait aussi leur Duchesse pour qui les deux amants vouaient un amour inconditionnel, sans aucune jalousie ni même discussion possible à ce sujet, c’était ainsi, le roux avait refusé avant même qu’on ne lui propose la moindre terre, le moindre titre, surement pour rester libre mais ce n’était qu’illusion, son attachement il l’avait déjà pour Ouessant, sa famille, son clan. Il le savait et pour lui, c’était suffisant, personne ne pourrait dire qu’il est là pour autre chose que la fidélité envers celle qui lui avait tendu la main sans hésiter.

Main dans celle de sa rousse jusqu’au trône, et quand elle avait pris place au moment de l’appel du maître de cérémonie, il avait repris la mini main de leur fils, Alexeï, cinq minuscules doigts dans sa main, il avait eu un sourire élargit en le regardant et lui faisant signe qu’il fallait rester sage. Les regards des deux hommes avaient ensuite fixé leur amour, surement que le fiston avait eu quelques distractions oculaires mais le forgeron lui, fixait la silhouette tant aimée le cœur serré de la sentir si fragile, les hormones surement...

Elle qui lui semblait si forte au quotidien, si franche et tellement réactive, à la limite parfois de l’insolence, mais là, ressortait toute sa fragilité, un craquèlement de cette armure qu’elle portait si souvent, pas avec lui, mais régulièrement, en public. Le roux avait un pincement au cœur de la sentir envahie par ces vagues d’instabilité. Il aurait voulu la prendre contre lui, la rassurer et lui souffler qu’elle était parfaite, digne et sans craintes vis-à-vis de sa suzeraine. Malgré tout, il était si fier d’elle.
Renau avait salué ses amis présents, son poto et sa femme, la tournée des salutations de rigueur, et il avait entrecroisé le regard d’une blonde…Cousine à qui il faudrait expliquer apparemment…Ces mots-là, l’avait fait sourire…Et ce serment, déclaration d’amour pour tous…N’était-elle pas Magnifique sa rousse ?

Nikita.novgorod a écrit:Bon, dans l'absolu, quand la cousine fonce en poussant le signal strident, la Slave se dit qu'elle aurait aussi bien pu rugir. Ouais, bestiale, toussa toussa !! Que même pas ça aurait choqué. Hin, hin, on atteint des sommets avec le duo de choc et ça, c'est bô, toutafé !!!

Bref, les voilà qui sautillent comme deux... kangourous ? Sauterelles ? Puces hystériques peut-être... sans doute, en insistant bien sur l'essentiel : hystériques.

Viktoria.novgorod a écrit:Ma blondeur ! Comme je suis heureuse !!

- Ouais, une chance que j'sois géniale... parce que l'invit', elle viendrait pas un peu à pieds?

Elle l'asticote pour la forme et, accessoirement, ça lui évite de chouiner bêtement pendant le câalin cousineque... Tout cela ne dure qu'un court instant, durant lequel les prunelles d'or jaugent l'assemblée jusqu'à repérer son petit Prince et le tendre sourire de balayer définitivement le tremblement de la lippe.

- Mon Poussin, comment tu m'as manqué...

Alors, elle s'accroupit pour prendre le Mini dans ses bras, après qu'il ait laché la main d'un rouquin et de le câliner à son tour, sussurant quelques mots qu'ils sont seuls à comprendre.

Viktoria.novgorod a écrit:Nikita, je te présente mon mari, Renau… je t'expliquerais.

Haussement de sourcil. Le regard se pose sur la truffe dudit Renau, perplexe, et la Punaise s'apprête à déverser un flot de paroles que, déjà, la cérémonie débute et Viki s'éloigne. Fronçant le museau, elle ronge son frein et de suivre sagement les échanges, tout en observant attentivement sa Rousse cousine. Emue tant qu'émouvante, la toute nouvelle baronne rayonne et la Platinette loue la Bretagne, pour le bonheur qu'elle lui apporte, d'autant qu'Alexeï pétille également et semble s'épanouir... d'ailleurs, de lui murmurer :

- Ona tolstaja mama, verno?*

* Maman a grossi, non ?

Viktoria.novgorod a écrit:Et voilà, mon sort est scellé, je suis liée jusqu’à ce que la mort nous sépare à Duchesse ! Quoi ? comment ça je me suis trompée de cérémonies ? Mais pas du tout, c’est un peu ça quand même. C’est d’autres mots, mais la finalité est la même.

Et comme on ne fait rien comme les autres à Ouessant, je fais aussi une bise sur la joue de MA Duchesse. Ça c’est pour tous ceux qui voudraient me la piquer – Même Renau !

Je lui souris. Et puis le Roy d’armes me tend le papier d’officialisation. Il y a un truc qui me saute aux yeux de suite

Hey ! Mais c’est encore un symbole entre terre et eau !! On aurait voulu le faire on y serait jamais arrivé !

Et oui, j’avais choisi un triton pour mon blason familial. Un soldat de la mer… c’est parlant non ? Et ben mon triton, maintenant, il a un cheval marin pour naviguer ! Elle est pas belle la vie ? Encore une accolade à Ma Duchesse et je rejoins les invités. Je suis plus détendue. L’épreuve est passée et mis à part les invitations, je n’ai pas foiré grand-chose.

Je regarde Albator et lui fait un sourire et un pouce en l’air (ça change de mon majeur qui n’a pas d’humour…) et je viens me glisser contre mon mari. Je l’embrasse à perdre haleine. Ce n’est pas protocolaire ? Vous devriez savoir que ça je m’en fous. Si je veux rouler une pelle à mon homme, je le fais. Bon d’accord, on n’est pas si expressif que ça en public… quoique… des fois on s’oublie. Mais c’est tellement bon.

Je me retrouve cambrée, tout contre lui, limite renversée à en perdre ma coiffe. Un des invités osera t’il siffler ? je n’en doute pas un seul instant.

Je me redresse et le regarde, toujours plus amoureuse et lui souffle un « Merci mon amour, merci d’être toi » je caresse son visage doucement. Le monde est oublié un court instant « Merci de me comprendre et d’être un parfait compagnon de vie pour moi… »

Je vous l’ais dit que j’étais très amoureuse de Lui ? oui hein… il me semblait bien.

Je vais me servir un jus de pomme… Et revient près de mes hommes et de ma cousine.

Je colle une bise à ma blondeur et un gros câlins. Ceux qui nous connaissent savent parfaitement que les marques d’affections bisous and Co. Ce n’est pas vraiment notre truc à nous…mais là, j’en ai envie. Je pourrais même lui en faire plein, rien que pour la faire râler la blondeur. J’en profite aussi pour faire des bisous peteur à mon petit prince. Si ils ne petent pas, c’est moins marrant. Je m’éclairci la voix.

Ouaiiiiis j’vais faire un discours ! Vous ne l’aviez pas vu venir celui là hein ? Eh ben vous savez quoi ? moi non plus… pareil, ça va être à chier !

Mes amis, Ma famille… je voulais vous remercier pour être venu ce jour, même si j’ai oublié les invitations. Ouiiii Niki, je les ais oubliées ! Mais ce n’est pas grave parce que vous êtes là et c’est tout ce qui compte pour moi

L’armure s’ouvre, c’est rare…

Il y a un peu plus d’un an, je suis arrivée à Ouessant, complétement perdue. Blessée, blasée par la vie. Je n’avais que mon fils à qui me raccrocher. Et bien des fois, j’ai songé à plonger de la falaise, mais il y avait Alexeï. Ce petit bonhomme, je lui dois tant… Il est la prunelle de mes yeux.  

Je souris toujours, c’est naturel. Ma voix tremble un peu mais les idées sont posées. C’est limpide pour une fois.

J’étais perdue en fait depuis de nombreuse année. Niki, tu le sais, j’étais si mal depuis tant d’année et je me suis bercée de pas mal d’illusion, de mauvaises actions, d’erreurs… mais si on tient compte du fait qu’elles m’ont toutes menées ici, alors, je referais tout pareil. A peu de chose près…

Je ris un peu, s’il n’y a pas de l’humour dans le discours, c’est qu’il n’est pas vraiment de moi… et là, je peux vous dire qu’il vient de moi et qu’il vient tout seul, je ne l’avais pas du tout prévu avant…Maintenant.

Ici, à Ouessant, j’ai trouvé une famille, j’ai trouvé des gens qui ne m’ont jamais jugés… vous auriez tous pu le faire quand j’ai rompu avec Ragnvald pour courrir, y a pas d’autre mot, dans les bras de Renau. Bon en même temps c’est de sa faute, à Renau… Mais une bonne faute hein. Du coup Niki, l’explication tu l’as là. Faudra t’en contenter pour l’instant. Sache que Renau est mon alter ego, personne ne me convient autant que lui. Que je porte son enfant, tu vas être tatie courant été si tout va bien et t’as intérêt d’être dans les parages sinon je t’arrache les yeux. J’suis cap !

Un sourire à ma blondeur. Je sais qu’elle sait. Et je reprends le fil, après une nouvelle déclaration d’amour à mon amour… comment ça je me suis dispersée, c’est pas mon genre.

Mais je crois surtout que vous ne m’avez pas jugée parce que vous saviez que c’était une évidence lui et moi…et on a du bien vous faire chier avec nos hésitations. Edoran ! fais pas non de la tête j’te vois !

Ici, à Ouessant, j’ai aussi trouvé une autre personne. Je me suis trouvée moi. Celle que je n’aurais jamais dû cesser d’être. Celle que j’ai toujours voulu être… celle qui est un 19 février, que l’on a tuée et que j’ai enfin retrouvée.

Ici, Vous m’acceptez comme je suis. Avec mes grains de folies. Avec mon verbe haut… ou bas. Avec ma manie de donner des surnoms à tout le monde… Avec mes conseils sérieux. Avec ces oreilles que je vous prête volontiers. Rêvez pas ! une seule ne suffit pas. Vous êtes aussi chiant que moi avec vos histoires… Mais… putain que j’aime ça. Et pour rien au monde je ne voudrais le perdre.

J’aime Ouessant, j’aime chacun de ses membres. Certains plus que d’autres…mais je pense que la réciproque est vraie en même temps. Il est pas là le jumeau maléfique ? Va m’entendre lui, tu parles d’un intendant.

Je ne voulais pas de titre, ce n’était pas pour moi. Et puis, vous connaissez Tua… Renau a refusé, il lui a brisé le cœur…mais vous n’inquiétez pas, je l’ai puni pour ça ! Plusieurs fois ! Et moi, j’ai cédé. Elle m’a fait ses yeux de chiot blessé et j’ai craqué. Non, sérieusement, Je savais Duchesse que ça te tenait à cœur. Je savais que ça avait une grande importance que Renau et moi soyons récompensé… Sauf que, ce n’est pas une récompense pour nous. C’est la signature d’un engagement sincère envers toi.

Lui comme moi, c’est pareil et tu le sais. Je sais ce que je te dois. Et toujours, je t’accompagnerais dans les bons et les mauvais moments. Et toujours je serais ton quartier maître.

Je souris à Duchesse et je lève mon jus de pomme

J’ai qu’une dernière chose à dire finalement pour Ma famille et moi

Et je cris, chope levée bien haut – ça serait plus classe avec du rhum mais bon…

OUESSANT GARDE !

Je ne l’ai pas choisi pour rien ce cry là… Et il faut bien avouez que la pointe de Saint Mathieu est idéalement placée pour que j’honore ce cry.

C'est quand même mieux que : C'est bon, buvez tout et bouffez tout !

Tuatha a écrit:La cérémonie était terminée , mais le petit buffet débutait  , il y avait à boire et à manger pour tous .

Mais elle n'eut pas le temps de le clamer la Flamboyante , car Vik y alla de son petit discours imprévu  et quel discours .
Un sourire attendri en l'écoutant presque religieusement !  Bon peut être pas , faut pas déconner non plus .  Mais cela faisait du bien de savoir que l'amitié et surtout l'affection était réciproque .
Pour ceux qui ne le savent pas encore , Ouessant est le paradis des Roux , mais aussi le paradis de tous ceux qui ont eu le coeur en vrac à un moment ou un autre .
Après certains arrivaient à panser leur plaie , d'autres non , mais jamais elle ne mettait les gens dehors , pour ceux qui partaient un jour , c'était de leur propre chef  .

Alors qu'elle faisait allusion au jumeau diabolique , du regard la rousse fit le tour de la salle et constata en effet que son intendant n'était pas présent .  
Mais il n'était pas seul à avoir déserté l'endroit , le précepteur était lui aussi absent .
Fichtre !   Ca ne le fait pas pour des membres d'Ouessant . Il va y avoir de la remontée de bretelles là !  Foi de Tua !

Un sourire fut adressé à Vik alors que celle çi terminait son petit discours improvisé , mais si émouvant , car sincère .

OUESSANT GARDE !

C'est joli et çà résonne dans la pièce  , alors que tous lèvent leurs verres pour trinquer à  la nouvelle Baronne .

A Ouessant et à  sa nouvelle Baronne  , ainsi qu'à vous tous mes amis ! - Y compris le Roy d'Armes - Le banquet est ouvert , servez vous  .

Elle laissa les invités aller féliciter la Reine du Jour  et  fêter tout çà dignement avec elle et Renau  .   S'approchant du buffet elle prit un verre de cidre  pour trinquer elle aussi  , un sourire fut adressé

Floriantis a écrit:-  après le grand saut  -


Un clin d'oeil a répondu au regard et au pouce en l'air de Vik alors qu'il la suit du regard, retenant un rire à la voir bien plus légère qu'avant la cérémonie. Il retrouve celle qu'il a connu, blagueuse, avide de discussions tout en étant attentive avec cet humour déjanté par moment qui les a sans doute rapproché.
Il est un peu dingue lorsque ça l'arrange.
L'être permet de passer bien des caps tumultueux sans que personne ne se rende vraiment compte que le navire est en perdition. Transformer des moments teintés de gris en des moments hauts en couleur, il aime ça, et c'est une très bonne thérapie qui au fil des semaines porte ses fruits.
Et parmi celles ou ceux qui lui ont lancé quelques bouées de sauvetage, il y a Vik et Sa Duchesse et quelques autres avec qui échanger est d'une simplicité désarmante. Les semaines qu'il a passé sur Brest en début d'an, lui ont fait chaque jour remonter de quelques pieds. On a beau lui dire que ça n'est pas normal après tant de mois, il remonte à son rythme prenant soin des paliers à respecter afin de ne pas se sentir à nouveau entrainé dans les profondeurs.
Et ça marche.

Les mots ça n'est pas vraiment son fort, il les sème avec parcimonie même si parfois dans sa tête c'est toujours tempête force cent sur une échelle de dix.
Alors il profite d'un petit moment de répit tandis que Tua s'est dirigée vers le buffet, alors que les prunelles bleutées du Corsaire croisent celles de sa jeune soeur, pour lui faire un petit signe de la main, genre viens voir ici.

Un petit sourire mystérieux et empli d'une tendresse qui l'étonne à chaque fois, comme avec la petite Lily, accueille la jeune femme alors qu'il la prend doucement par les épaules pour l'entrainer quelques pas plus loin et lui faire ensuite face, plongeant son regard dans le sien.
Non non il ne va pas lui faire une déclaration, tout juste une légère grimace.

J'ai quelque chose pour toi.

Sa main glisse dans la poche de son veston pour en sortir une petite sacoche de cuir brun sur laquelle est gravé le prénom féminin.

ce petit objet te guidera où que tu sois, il est utile et puis il ne tient pas beaucoup de place.

Entre ses mains, la petite sacoche de cuir n'attendait plus que sa future propriétaire s'en empare.
Lorsqu'elle l'ouvrirait elle y découvrirait une boussole en laiton munie d'un couvercle à l'intérieur duquel le jeune blond avait fait graver tout simplement le nom Albator. Ça l'avait amusé et il était certain qu'elle ne pourrait pas le confondre avec quelqu'un d'autre.

Son regard suit les gestes de son vis à vis, il est un tantinet inquiet.
Et s'il avait tout faux ?
Alors d'ajouter sur un ton désarmant et un sourire mutin.

hum c'est pour que tu ne perdes jamais le nord et que tu saches où te mènent tes pas. Et nonchalamment. Tu n'es pas blonde mais sait on jamais.

Viktoria.novgorod a écrit:Tout est parfait. Oui, ça fait un peu culcul la praline, mais en même temps je vais pas aller dire que ça merde alors que ce n'est pas le cas juste pour contredire ceux qui aimerait cracher sur ça. Moi, j'assume. J'aime cette journée. J'aime Plougonvelen. J'aime les gens qui m'entourent. C'est peut être con pour certain mais c'est vrai. Et je n'ai jamais vécut quelque chose d'aussi vrai en réalité.

Alexeï dans les bras, je salue tout le monde. Je les remercie chaleureusement. Je suis heureuse, je ne m'en cache pas et je ne m'en prive pas. La vie apporte toujours assez de lot de merde pour savourer et profiter des bons moments. Et là, j'engrange.

Je tourne le regarde et croise celui de mon frère de cœur. Il y a quelque chose entre lui et moi. Un truc inexplicable. Je me suis ouverte à lui comme je le fais avec peu de personne. Il n'y a aucune ambiguïté. C'est fraternel. Et de toute manière, lui comme moi, je crois bien qu'on enverrait bien chier toutes personnes qui trouveraient à y redire.

Je confie Alexeï à son père et je suis le corsaire. En même temps je n'ai pas eu trop le choix.

Merci d'avoir fait le déplacement Albator, tu sais combien ça compte pour moi… même si le normand que tu es vient se perdre dans des terres Bretonnes… Bon, je crois maintenant que tu sais que c'est le meilleur bout du monde qui existe, tu y viendras toi aussi.

Je lui souris et naturellement ma main se pose sur son bras. Je ne suis pas tactile, tout le monde le sait, sauf avec mon mari…. Mais là… Et puis, il me surprend, je ne m'y attendais pas. Rien que là, les larmes montent de nouveau. Les doigts glissent rapidement et fébrilement sur le cuir… et je trouve le précieux présent.

Je pince mes lèvres, je ne peux pas empêcher mes larmes. Il a visé juste le corsaire. Je le regarde en souriant, les mots me manquent sur l'instant. Alors je me pends à son cou et le serre plus fort que de raison contre moi.

Je ne perdrais pas le nord… et je saurais toujours te retrouver… C'est parfait.
Merci mon frère….

Et oui, j'suis une grande émotive.

Floriantis a écrit:Il a d'abord souri aux premières paroles de Vik.
Il adore rebondir sur des trucs qui accrochent son attention.

c'est vrai que j'oublie souvent que je suis normand car pour moi c'est une appartenance comme une autre. Si je m'installe en Bretagne serais je vraiment breton ?
j'avoue que tous ces trucs me passent au-dessus du tricorne.
J'ai été champenois, béarnais, bourguignon, guyennais, breton même avant de devenir normand. Mais c'est vrai qu'en Bretagne surtout avec vos dirigeants, être normand c'est une tare.
Je te rassure ce sont des idioties et je suis un gars tout à fait normal.

Il a terminé sa phrase dans un petit rire et une grimace.

Blond mais normal.
Et tu as raison, c'est un très beau bout du monde bien que la Normandie soit aussi très belle.
Comme quoi il faut toujours différencier une terre, et son peuple, de ceux qui la dirigent, moi c'est ce que je fais.

Il a visé juste, elle est touchée il le voit dans ses yeux et ses gestes et il est heureux.
Il reçoit son étreinte surpris et comme il le fait chaque fois avec la petite Lily il reste les bras ballants avant de lui lancer en riant.

Ne m'étouffe pas je suis encore trop jeune pour mourir !
j'espère que cette boussole vous guidera toi et Renau sur ce chemin que je vous souhaite jonché de bonheur.

Il ne les a pas vraiment félicités pour leur mariage, les mots n'étant pas toujours évident pour lui, mais avec elle c'est tellement facile de parler.

on ne se perdra jamais je t'en fais la promesse.
Bon si on allait rejoindre Ta Duchesse et ton roux ? ils vont se demander ce qu'on trafique sinon.

Tout en discutant il l'entraine vers le buffet et tout son petit monde.

Tuatha a écrit:Si la vie te semble vide
Observe et réjouis toi
Car tu n'est pas seule


C'était un peu l'état d'esprit de la rousse duchesse , qui justement observait ceux qui l'entouraient et bien sur le moment de tendresse échangé entre sa nouvelle Baronne et le Capitaine Albator ne pouvait passer inaperçu face à un regard acéré et curieux .

Un léger sourire en portant ses émeraudes sur Renau , l'époux adoré de Vik , l'homme de sa vie , sa moitié de pomme , son tout .
Ils s'étaient bien trouvés ces deux là et formait l'un des plus beaux couples de Bretagne - Oui oui elle le pense vraiment - Certes il fut un temps où elle faisait elle aussi partie du classement matrimonial , mais le temps avait coulé de depuis , désormais elle faisait partie du classement des veuves , c'était un peu moins glamour pour sur .

Le verre toujours à la main elle savourait son whisky , souriant à droite et à gauche , heureuse de voir tout ce beau monde manger , boire , parler et rire .
La joie à Ouessant , oui çà aussi elle aimait qu'il en soit ainsi , il faut l'avouer .
Certes rien n'est jamais parfait , mais elle n'avait pas non plus à se plaindre , rares étaient les sujets de discorde au sein de la Mesnie .

Bien sur il y avait eu beaucoup de changement depuis un an , mais elle tenait quand même bon la barre , malgré certains moments de découragement .
Elle avait eu des propositions , mais elle n'avait jamais pu franchir le cap de l'amitié , elle n'était tout simplement pas prête à céder la place qu'avait occupé Gabriel .

Il était partout entre ces murs , chaque recoin de Kergroadez ou du Domaine le lui rappelait , elle avait l'impression de le voir partout . C'est ce que certains appellerait " le grand amour" , surement .

Et pourtant petit à petit elle y pensait moins , elle le voyait moins ...
Doucement son image s'estompait et les souvenirs qui revenaient à sa mémoire n'étaient plus que les plus beaux , les meilleurs .
Elle avait lâché les mauvais et avait pardonné l'abandon de son russe .
Bien sur elle l'aimera toujours , car on oublie pas les gens que l'on a aimé , mais la page était en train de se tourner et elle regardait l'avenir avec sérénité .

Elle envisageait à nouveau cet avenir , entouré par ceux de sa Mesnie , sa famille , ses amis , par tous ces gens qu'elle aime et apprécie un peu plus chaque jour , même les plus chiants - ouaip - :mrgreen:
Elle était en train de refaire des projets de voyage , de recrutement et sans doute d'adoption pour un enfant orphelin .
Elle avait envie de donner de l'amour à ceux qui en ont besoin , qui sont en manque de tendresse .

Voyant revenir Vik et Albator vers le buffet , elle leur sourit et prend deux bolées , avant de les tendre à la Reyne de la journée et à son frère de coeur .

Santé à tous deux et à Ouessant !

Le cadeau de Vik l'attends chez elle ...Elle aura la surprise en arrivant à Plougonvelin . Le regard se fait un brin amusé et taquin .

Alors comment tu te sens Baronne ?

Viktoria.novgorod a écrit:Il m'a fait rire mon Albator, oui, je dis "mon" parce que je suis la seule à l'appeler comme ça. Vous savez bien, ma manie à moi de donner des surnoms à toute le monde. Et puis, je ne sais pas, ça ne s'explique pas ce lien. Cette évidence là aussi a quelque chose de merveilleux. Je me sens proche de lui, même si on ne se parle pas tous les jours. Oui, je le considère comme mon grand frère. Je n'avais accordé ce rang qu'à Ignace - Repose en paix mon frère .

Le cadeau est rangé, conservé précieusement.

Tu sais, j'suis slave, avec mon accent, je ne ferais jamais croire à personne que je suis Bretonne pure souche… et pourtant, ma terre est ici. Non.. Ce n'est pas une question de lieu de naissance, de maison de naissance. C'est bien plus fort que ça. Ma maison se trouve où réside mon cœur. Et c'est ici, irrémédiablement… irrévocablement. C'est ça l'important… où se trouve ton cœur !

Et de tapoter de l'index sur la poitrine du blond. Le sourire est là. Je sais qu'il comprendra le sens de cette phrase. Tout se répare un jour, même les cœurs… il faut juste le temps. Je rejoins ma suzeraine soulagée heureuse, cherchant du regard mon amoureux. Il a toujours Alexeï dans les bras. Un baiser soufflé. Aaaah que j'aime ma vie…

Ah Ouessant !

Et bien, Duchesse, je t'avoue que je suis bien soulagée. Un peu déçue de ne pas avoir eu droit au baiser mais bon, on ne peut pas tout avoir dans la vie et là, j'suis quand même pas mal lotie.

Je me mets à rire.

Finalement, ce n'était pas si compliqué et puis le buffet est parfait. Je crois qu'on est tous très content. Il ne me faut rien d'autre… Si ce n'est la chaleur de mon mari… mais ça c'est juste parce que je n'en ai jamais assez de lui.

Je ris de nouveau, les choses ont bien plus légères maintenant. Plus simple. Les jours à venir ne le seront pas forcément mais je sais que je suis à ma place. Et pour rien au monde, je ne la céderais à qui que ce soit.