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1465-11 - [RP] La Mer pour unique Serment

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Message  Feu follé Ven 23 Juil - 9:21

Le coin des aRPenteurs (RP)

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1465-11 - [RP] La Mer pour unique Serment 359915cartemarensin13eme-53624ec


Spoiler:


Posté le: 27 Oct 2017
.mathilde. a écrit:
1465-11 - [RP] La Mer pour unique Serment 409219enttemarensin


Son projet était né quelque part entre son chemin de vie et ses passions. En effet, suite à une vente aux enchères d'un précieux objet antique, rapporté par le capitaine de l'époque au service de la duchesse, le regretté Ithère, elle avait développé une vive curiosité, puis une véritable passion, pour les objets rares et précieux. De ces reliques aux légendes époques, ces bijoux de manufacture inégalable, et toutes ces pièces possédants de bien mystérieuses propriétés . Elle s'était promis qu'un jour, elle posséderait une flotte toute entière pour parcourir les mers et dénicher les plus beaux trésors.


Le duché* du Marensin se trouvait aux confins de la Gascogne, le long de la côte océanique. Ce fut un véritable coup de coeur de la duchesse, et choix stratégique, quand elle avait du visiter les terres disponibles de la région pour choisir celle qui lui reviendrait.
Le relief y était totalement plat. Si bien que l'on pouvait, depuis la hauteur du château de Castets, y voir à perte de vue. Un moyen idéal pour surveiller les mouvements sur le terrain. Ainsi, ni tempête océanique, ni incendie, ne lui échappaient. Quand à ses troupes, elles étaient fort peu nombreuses en ce coin du Royaume. Et au sol, les denses forêts du Marensin suffisaient à dissimuler autant de corps d'armes que l'on désirait.

En dehors de cela, le Marensin était principalement une terre de pêche et de commerce. On y comptait bien plus d'hommes de la mer, que de paysans. C'était une immense étendue recouverte de forêt, et le long des côtes de longues plages de sable. On y trouvait même, entre l'Adour et l'océan, des bancs de sables d'où provenait le meilleur vin de la région : le vin de sable, qui allait jusqu'à concurrencer le sempiternel vin de Bordeaux. Moins connu, mais tout aussi délicieux.
Artisans, bucherons et marins étaient légions. Principalement dans le domaine du textile, et du bois. Sources principales du Marensin.

C'est en ce lieu, et particulièrement au Plech, venant du gascon "plage", un quartier de Messanges, que Mathilde décida de procéder à deux grands changements majeures. Le premier, serait l'émancipation de ce qui pré-existait déjà, à savoir la transformation de l'humble port de pêche de Boucault**, situé au Plech, en véritable Arsenal de guerre. En effet, de tout temps étaient passés ici des navires à en faire pâlir la Reine d'Angleterre, alors il était grand temps que Boucault, ne soit plus le simple avant-port de Bayonne.

Le second, venait de voir le jour sous la forme d'une architecture très simpliste en comparaison avec son prestigieux château d'Allègre, dont la beauté et la singularité des mâchicoulis tréflés faisaient de lui une pièce unique et sublime.
En effet Mathilde venait de faire importer suffisamment de pierre pour bâtir un fort de moindre importance, mais qui suffirait aux réceptions et au logis des hommes affectés à la sécurité des côtes et la surveillance du port.
Dans une décoration et conception qui se voulait rustique et authentique, on y trouvait plusieurs chambres, et autres pièces que la duchesse ne manqueraient pas de faire visiter à ses invités si ceux là venaient à rester pour la nuit.

En attendant, tandis que du vin de sable issu des barils stockés dans les caves du château - comme tout bon château qui se respecte - était remonté vers la salle principale, préparée spécialement pour l'occasion, Mathilde alla se vêtir d'une robe aux couleurs du Marensin, d'un rouge profond ouvragé d'un immense navire brodé d'argent.
Ainsi elle se rendrait sur la jetée, pour guetter l'arrivée de ses convives.

La tête haute, le regard aigue-marine droit sur l'océan, elle observait les mouvements marins depuis l'un des pontons de l'arsenal maritime, qui accueillait déjà sa flotte personnelle. Pas moins de dix caravelles et quinze caraques de guerre, mêlées aux bâteaux de pêches et de commerce des locaux, qui semblaient avoir très bien accueilli la nouvelle dame des lieux.


[hrp]* baronnie historique
** "Boucault" (embouchure), deviendra Port-d'Albret (nom des seigneurs de l'époque qui s'étendra sur plusieurs siècles), puis Vieux Boucault .[/hrp]

Floriantis a écrit:- En mer, peu avant l’arrivée -

Dernière sommation !! Si vous ne vous rendez pas, on… euh… on… on… On mange les otages !(De Cape et de Crocs)



Si en mer il ne connaissait guère la peur quel que soit le navire qu’il barrait, à terre c’était tout autre chose. Les habitudes des terrestres il n’y était plus habitué, ou pas du tout concernant certaines choses. Et l’évènement pour lequel ils étaient attendus lui mettait un peu les nerfs à rude épreuve. Les honneurs il n’y était pas habitué n’en recevant pas, et là, c’était sans doute le plus bel honneur qu’on lui ai fait depuis belle lurette, si on ne comptait pas la prétendante au Trône aujourd’hui Reyne, lui agrafant son petit badge de soutient personnellement. Quel sentimental !  

Pirate à babooooooooooordddd !
Préparez les canons ! on ne fera pas de prisonniers que des prisonnières !


Et le blond capitaine, délaissant la barre quelques minutes, fixait la mer sur babord, longue vue rivée à l’œil, un léger sourire au coin des lèvres. Nul doute que sa brune allait débarquer sur le pont le sabre à la main, ce qui l’amuserait une fois de plus. En mer, il fallait passer le temps comme on le pouvait lorsque tout était calme, et s’ils avaient bien quelques occupations importantes et surtout très divertissantes, l’Alcapari aimait bien taquiner sa belle, guère rassurée sur une nave. Elle en usait le pont à guetter les voiles de tout côté, tant habituée aux caraques de guerre que la moindre voile l'inquiétait.
Lui aimait se déplacer en nave, il avait débuté sur ce navire et le danger ne lui faisait pas peur, où peut être était ce de l’inconscience comme elle aimait à le lui dire.
Il avait insisté pour prendre l’Idéfix et ne pas devoir embarquer tout un équipage, et c’était donc en riant qu’il avait accueilli ses protestations.


Allez moussaillon feu !
Réduis moi ces trois caraques à pavillon pirate en menus brindilles ! Nous aurons du bois pour l’hiver !


Une puissance de feu inégalée pour l’Idéfix qui avec un peu de chance éraflerait un tant soit peu la coque de l'ennemi imaginaire avec ses boulets, quand il en recevrait une flopée trop nombreux pour les compter.

Mais ! pour ta peine tu gardes la barre jusqu’au port lui avait elle répondu.
Ce qu’il avait fait avec plaisir, profitant pleinement de cette escapade à deux.

Le précieux courrier de Mathilde avait rejoint la poche de son veston et c’est avec un sourire sur les lèvres qu’il vit les côtes se rapprocher. Le paysage n’avait rien à voir avec la Normandie ou la Bretagne. Des plages de sable, des forêts à perte de vue bordaient les côtes de Gascogne et ses aciers bleutés s’attachèrent un moment à la longue vue afin de trouver leur destination. La description faite par la Duchesse lui permit de reconnaitre le Fort et de diriger le navire vers la jetée.

Tandis qu’il manoeuvrait pour poser le navire à quai avec le plus de précautions possibles, il en profita pour inspecter ses vêtements. Pour faire honneur à leur amie, il avait tenu à garder ses habits de Corsaire, noirs et nuancés de brun, tenue composée d’un pantalon noir rentré dans des bottes marrons, d’une chemise couleur terre sur laquelle il avait posé son veston aux deux tons assortis. Son sabre d’abordage dégoté sur un marché italien était accroché à sa ceinture, tintant légèrement lorsqu’il marchait. Il avait longuement hésité entre cette tenue et celle plus légère offerte par Harpège, mais le temps frisquet de cette saison l'avait décidé.
Sur le pont, un tonneau de calva sauvé de sa taverne et des mains de Sinbad, serait apporté à leur hôte, boisson que le jeune Capitaine dégustait grandement avec le rhum, depuis son installation en Domaine Royal, et puis les pommes étaient bonnes pour la santé.

Un sourire à sa brune toujours aussi belle, alors que la passerelle de l’Idéfix touchait le quai, et un salut à Mathilde qui les attendait, avant de descendre à quai derrière sa compagne afin de la rejoindre.

Blackbird a écrit:La nouvelle avait été dure à avaler pour les quelques Bretons de Tréguier encore attachés au capitaine Istovas. Il avait annoncé une prise de décisions les plus égoïstes mais aussi les plus déterminées de sa vie : quitter la Bretagne.

Ses responsabilités dans la formation d'une flotte au service de la duchesse de Vaucanson l'avaient déjà éloigné des terres bretonnes, et sa présence n'y était plus qu'épisodique.
La vie l'y ennuyait, et bien qu'il demeurât attaché à certaines amitiés, l'offre de Mathilde était une véritable porte de sortie, en plus d'être une opportunité intéressante.

Erwin arpentait pensivement le pont de la Blanche Hermine, et le bruit régulier de ses bottes sur le bois rythmait ses songes. Il avait amorcé une nouvelle rupture dans sa vie, et une fois encore ce mauvais marcheur qui avait été son premier navire personnel l'y accompagnait. La Blanche Hermine avait survécu à tout depuis son acquisition par le jeune capitaine. Le modeste navire avait été témoin de son ascension sociale, avait accueilli sa première épouse, vu grandir leur fille Shaë, accueilli la nouvelle passion d'Erwin avec Cléo, les avaient transportés sur toutes les mers, amené son père : Frédéric Istovas, jusqu'à Alexandrie et l'en avait ramené ! Le Percepteur, une nave génoise de combat à bord de laquelle Erwin avait commis quelques méfaits, n'avait pas eu une telle longévité. La Blanche Hermine était même passée au travers des gouttes lorsqu'Erwin avait pris part à l'insurrection de Tréguier en Bretagne et que les deux camps : loyalistes comme rebelles s'employaient alors à couler dans leurs ports les navires ennemis.

Maëllia avait quitté ce monde, laissant Erwin veuf et Shaë orpheline de mère, le grand père Istovas avait disparu mystérieusement, la passion d'Erwin et Cléo trouvait visiblement son terme, et le jeune homme laissait de nombreux amis derrière lui. Bien qu'il ne fut pas très superstitieux pour un marin, la longévité du modeste navire, qui voguait alors tranquillement vers le sud en direction du Marensin, impressionnait son capitaine qui avait dès lors renoncé à s'en séparer, quand bien même il aurait obtenu le commandement de la plus grande flotte du monde.  

Le vent frais agitait la plume de son chapeau de feutre, ainsi que la cape revêtue par dessus son pourpoint le plus élégant. Erwin fut sortie de ses rêveries sentimentales par la protestation d'un marin, qui vociférait après... sa gamine. Le jeune capitaine aperçu alors le seau renversé du marin qui récurait le pont, et Shaë qui courrait en criant :


-Touché ! Coulé !

Sept ans, et déjà la mascotte de l'équipage leur menait la vie dure comme si elle était leur capitaine, en miniature. Après soupir dépité, Erwin cavala après sa fille qui n'était visiblement pas décidée à se laisser attraper. Mais les jambes d'une enfant de sept ans ne tiennent pas la distance en comparaison à celles de son père, qui l'attrapa par le bras et la tira jusqu'au saut renversé :

-Il me semblait t'avoir donné de la lecture pour t'exercer, je ne peux vraiment pas m'absenter une seconde... Tiens ! Puisque ça t'amuse...

Le jeune père tendit alors une brosse à l'enfant, qui commençait à déchanter

-Tu vas l'aider ! Fais ça correctement et tâche de le faire vite ! Tu dois encore te préparer.

En effet, sur le navire de son père, Shaë n'avait jamais l'obligation de revêtir l'une de ses robes. Bien qu'elle les aimât beaucoup, elles étaient peu pratiques pour s'amuser. Seulement pour se présenter devant une dame comme Mathilde de Vaucanson, il le faudrait. Laissant la petite à son ouvrage, Erwin rentra un instant dans sa cabine pour arranger sa longue chevelure et ajuster son chapeau, avec la coquetterie qui le caractérisait. Il serait bientôt en Marensin pour y recevoir les honneurs les plus importants qui lui furent jamais attribués. Cela avait l'attrait d'un accomplissement double : personnel bien sûr, mais aussi parce que cela posait les bases d'un avenir pour sa famille, bien que sa descendance ne se résumât pour l'heure qu'à la petite Shaë, à une époque où les enfants étaient aussi fréquemment et brutalement fauchés par la maladie que les blés.

Alors que l'on annonçait sur le pont que l'accostage était imminent, le capitaine vérifiait que ses armes demeuraient bien sous clé : bien entendu on ne se présente pas en armes en public lorsque le rang ne le permet pas. Il sortit également quelques robes pour Shaë, lui laissant le soin de choisir, et l'appela aussitôt.


-Shaë ! Viens s'il te plait, il faut te préparer.

Pressant un peu l'enfant, il attendit un moment à l'extérieur pour lui laisser le temps de se changer, et revint pour la coiffer. La petite ressemblait à son père en bien des points, et aimait elle aussi avoir ses cheveux châtains bien apprêtés. Alors que le capitaine s'éternisait à tresser en couronnes les cheveux de son unique fille, un marin tambourinait à la porte.

-Capitaine ! Vous allez vous faire attendre, nous sommes en train d'accoster.
-Oui oui ! J'arrive...


Autant de mots qui sonnaient comme « fout moi la paix, je suis occupé » de la part d'Erwin qui allongea encore de longues minutes l'instant de coquetterie père/fille. Grignotant quelque morceau de nougat, il embrassa le front de la petite et observa le reflet dans le miroir.

-Ça te convient ?

Hochant la tête avec un sourire, la petite détourna rapidement son attention vers les friandises.

-Et moi je peux en avoir aussi ?
-Hmm, tu te tiens bien d'accord ?


Ayant d'abord eu l'envie de refuser, compte tenu des bêtises de la gamine, Erwin se laissa attendrir, d'autant que l'enfant reprenait naturellement un sérieux qui lui rappelait sa défunte mère, notamment dans leur naturelle tendance commune à se tenir droites, de dos et d'épaules, ce qui leur donnait malgré elles un air un peu strict.
On commençait à s'impatienter dehors, et lorsque père et fille sortirent, la passerelle était déjà abaissée. Tenant Shaë par l'épaule, ils posèrent alors en premier le pied dans le port.

Orion.l.p. a écrit:Orion avait été convié à une festivité.  Enfin si on peut nommer cela ainsi, mais toujours était que sa mère requérait sa présence en tant qu'héritier. Le môme il aimait pas trop quand il entendait ce mot. Héritage, héritage... y en a qui en aurait rougit de plaisir lui cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Il n'avait pas honte de cela, mais ce sont avant tout les domaines de sa mère et il n'a pas envie de songer au jour où il devrait perdre sa mère ou bien son père. Il a que onze ans et il a mieux à songer ! Avant il doit devenir un véritable cavalier d'ordre de chevalerie et peut-être même un chevalier. Il faudra aussi probablement que sa mère le mari mais c'est comme l'héritage il préfère pas y penser même si le mariage risque de se pointer avant l'héritage.

Il était depuis déjà plusieurs semaines en voyage sur les routes de France avec son maitre d'armes, le chevalier Guillaume de Jeneffe, mais alors qu'ils remontent vers les Flandres, sa mère requiert son attention. Heureusement c'est facile de faire un crochet par la Gascogne avant de remonter encore plus au Nord Est du Royaume.

Il arriva au domaine de Marensin la veille au soir ce qui lui permit de se reposer et surtout d'être présentable le lendemain pour la réception. Sa mère lui avait conseillé une tenue aux couleurs du domaine et la bonne avait tenté de dompter la tignasse rebelle du Joncheray Vaucanson, mais elle avait seulement tenté bien évidemment.

Il arriva un peu après sa mère sur le port mais pu admirer l'amarrage du bateau. Il ouvrit de grands yeux ronds, la chevalerie l'intéressait bien plus mais un jour peut-être il mettrait un pied sur ce type de navire, après tout la chevalerie peut aussi requérir un voyage par bateau. Un géant des mers puissant permettant à une foule de gens de voyager le long des côtes parfois plus vite que par  la terre..

Cleopatre2 a écrit:Enfin la date avait été définitivement arretée pour la cérémonie sur les terres de la Duchesse de Marensin. La brune espérait ne pas arriver en retard, elle venait de Normandie pour justement des octroys de seigneuries.

Ahhh ma Normandie, comme tout cela était bien loin. Sa petite maison au bord de l'eau, comme elle pouvait lui manquer. Elle n'avait pas osé y passer, ne pas voir qui habitait chez elle maintenant. Et la plage ou son époux lui avait fait sa demande en mariage.. oui tout cela était un passé révolu.

Elle pensait à tout cela pendant le voyage. Son carrosse faisant des siennes, depuis le temps qu'il était bringuebalé sur les routes du royaume que lui aussi allait certainement rendre l'ame un jour ou l'autre. Cleopatre espérait seulement que ce n'etait pas aujourd'hui. Ce n'était pas le moment.

Les paysages défilaient à vive allure.. tout comme les villes, villages. Elle n'avait pas bien le temps d'en profiter. Arrivée sur place, le garde à l'entrée, lui indiqua que la Duchesse se trouvait sur le port à attendre des navires qui devaient amener du beau monde.

Ainsi, elle attendit aux cotés de tout le monde.

Aimelin a écrit:[Des champenois sur les chemins]


Aie aie !

Si Géralt pouvait éviter les trous ça serait vraiment bien pensait le brun tout en laissant son regard vagabonder sur le paysage qui défilait au rythme du carrosse peint aux armes et couleurs de Sézanne.
S'échapper quelques jours de Champagne allait leur faire le plus grand bien car les voyages se faisaient bien trop rares depuis 59 que le couple s’investissait plus que régulièrement dans leur Province.
La maréchaussée avait donc été confiée à son compagnon de garde, les enfants à la nourrice au Domaine et le couple accompagné de leur amie qui avait aussi accepté l’invitation du Capitaine, avait pris place dans la voiture avec deux gardes qui se relayaient pour conduire les chevaux.
Ils avaient donc traversé l’Orléanais, la Touraine, le Poitou, le Périgord et la Guyenne avant d’arriver en Gascogne où ils avaient fait halte pour la nuit afin d’arriver frais et dispo pour ce grand jour.

Il avait bien sûr pris peine de ne pas répondre au Flottant, d’une part ne sachant trop s'ils pourraient faire le voyage, et d’autre part, préférant lui faire la surprise de leur venue.
Il était heureux que quelqu’un d’autre qu’Aliénor et lui ait eu l’idée de récompenser celui qu’il avait rencontré il y a une dizaine d’années du côté de la Bourgogne. Un bon gars, fidèle et loyal, droit dans ses bottes que la vie et quelques donzelles avaient suffisamment malmenée et qui malgré tout était resté celui qui ne manquait pas d’humour à chaque fois qu’ils se voyaient. Peut être qu’il y avait vraiment quelqu’un là-haut qui finalement faisait son boulot.

Un regard vers ses deux compagnes de voyage, un peu plus appuyé pour son épouse et accompagné d’un sourire amusé.


Mon amour si cet enfant ne vient pas plus tôt c’est qu’il n’est pas bien pressé de voir notre Royaume.

Et de laisser échapper un rire tout en lui prenant la main. Et puis l’arrivée s’était faite sur les lieux et les trois compères s’étaient fait annoncer. Après avoir été avertis que la Duchesse n’allait pas tarder à arriver avec ses invités, ils prirent place aux côtés des personnes présentes non sans  les avoir salué et s’être présentés.

Tyara.mh a écrit:Un peu avant la cérémonie ~

Tyr avait été conviée par sa mère, à assister à une cérémonie supposément importante. Sa mère avait le don de rendre les choses importantes, en limitant les informations à deux nouveaux seigneurs, mais avec aucuns noms d'inclus. Elle se demanda lequel des proches de sa mère allait devoir plier le genoux devant elle. La phrase dans le bas de sa lettre qui lui disait de bien s'habiller lui fit esquisser un sourire en coin. Il fallait avouer que tout ce qui est féminin et Tyara, ça faisait littéralement deux. Cela faisait quelques temps qu'elle refusait TOUT ce que fille devait faire, au grand dam de sa mère. Pourtant, elle ne le faisait pas contre sa mère, elle voulait simplement être bien et faire ce qu'elle aimait. Depuis le jour où son jumeau était parti sous la tutelle d'un chevalier, Tyr avait commencé à porter les vêtements de son frère, qui était franchement plus confortable que les corsets et les robes. Même en cachette, ça lui arrivait de subtilisé une arme d'entrainement et de s'amuser avec quand les serviteurs avaient le dos tourné. Puis voilà, devoir s'habiller pour cette journée là allait surement être redoutable pour les serviteurs puisqu'elle ne voulait rien savoir des robes qu'on lui avait amené.

- Je vous ais déjà mentionné que je ne porterai pas de robe ! Dit-elle en haussant la voix avec un refus catégorique. - Mais, c'est une robe que vous devez porter, jeune maîtresse ! Répondu une des femmes qui était là pour la rendre toute belle pour la cérémonie. - Je les lancent toutes au foyer si vous tenté de m'en faire porter une ! - Jeune maîtresse... ! Vous allez manquer la cérémonie à ce rythme ! - Pas grave, je dirai que c'est de votre faute ! Dit-elle en croisant les bras, tout à fait contre l'idée d'enfiler une horreur.

Et oui, les serviteurs n'étaient pas aux bouts de leurs peines, si bien qu'elles sorties pour discuter entre elles et ne revinrent qu'avec un des habits qui avait été destiné pour son frère. Lorsque les femmes revinrent pour l'habiller, Tyr était alors toute contente qu'elles aient comprit le message. Pendant que l'une l'aidait à enfiler les vêtements, l'autre avait commencé à tenter de peigner ses cheveux ultra ondulé par l'humidité de la mer, elle abandonna qu'après les avoirs démêlé le plus possible. Tyr parti en trombe par la suite, gambadant dans les corridors à la recherche de sa moitié, de son jumeau.

Tanissa a écrit:[Honfleur]

- Il n'est pas question qu'on part avec l'Idéfix!

Pas qu'elle n'aurait aimée une croisière à deux sur une coquille de noix, avec les goélands et son blond Capitaine pour seule compagnie, mais c'étaient désormais si tant ceux qui auraient aimé lui faire boire la tasse et exposer son corps momifié sur le nez de propre vaisseau en sort de figure de proue, que l'idée de partir sans escorte l'inquiétait toujours. Il ne fallait pas donner aux vilains pas beaux la satisfaction de piquer "le Bras armé de la loi" avec les braies baissés!


- NON NON NON! A' moins de six navires armées je ne vais même pas faire pipi!

Et à démonstration que l'Amiral de France savait TOUJOURS imposer sa volonté, la voilà préparer en grognant les bagages à faire charger sur la faible génoise: un costume élégant (BEURK!) pour le jour de la cérémonie, car son bon sens lui disait qu'elle n'aurait pas pu s'y présenter en tenue de bataille,  son plus beau sabre, souvenir récupéré de l'épave d'un pirate turc - ah il fallait bien dire que là bas ils savaient bien travailler l'acier! - sa ceinture d'oreilles, deux bouées de sauvetage...  


[Duché du Marensin, l'Arsenal]

Et c'est avec un de ses plus beaux sourires à l'adresse de Flo, comme à lui dire: "t'as vu que rien est nous arrivé?"que l'Amiral descend la passerelle avec nonchalance, et en pensant qu'elle aurait du se forcer ne pas embrasser le sol une fois arrivée à terre, qu'elle se tourne vers lui chercher son bras.

Aurait été un plaisir revoir Mathilde et profiter de l'accueil gascon pour prendre un peu de vacance des officies du Louvre et des batailles en mer.


Posté le: 11 Déc 2017
.mathilde. a écrit:Le vent marin caressait le visage de la brune, tandis que les effluves iodées de l'océan, berçaient ses sens. La sérénité l'envahissait, face à cette étendue d'eau sans fin. Alors que la silhouette d'un bateau s'avançait, son fils l'avait rejointe. Elle sourit, le gratifiant d'un "bonjour" puis, continua de regarder vers le bleu aux reflets de ses yeux. La mère posa naturellement un bras protecteur autour des épaules d'Orion, comme pour l'inviter à regarder dans la même direction qu'elle, ce que peut-être un jour il aurait la chance de côtoyer. La mer était calme et rendit cet instant de partage encore plus inscrit dans le temps et les souvenirs à venir. A force de manoeuvres, une nave génoise venait d'amarrer et ce n'est qu'en apercevant Floriantis et sa belle surgir sur la passerelle que la duchesse pu comprendre à qui appartenait ce bateau. Elle avança donc à leur rencontre pour aller les saluer.

Floriantis, Maquise Tanissa, heureuse de vous revoir !

La joie de la duchesse était perceptible. Elle attendait ce moment depuis un certain temps. Assez de temps pour avoir passé plus de deux ans à organiser ce grand jour. Pas uniquement pour Floriantis mais, de façon plus générale, pour les futurs seigneurs qu'elle rêvait d'accueillir en ces terres, et dont elle savait pertinemment qu'ils se révéleraient à elle comme une évidence. Des amoureux de la mer. Tanissa lui avait si longuement parlé, lorsqu'elles s'étaient rencontrées, de ce monde si particulier qu'était celui des marins, avec des codes biens à eux et des valeurs communes. La grande amirale lui avait si bien conté son monde avec tant de passion, que la duchesse, l'espace d'un instant, s'était vue transportée à milles lieux vers l'océan. Un monde qui lui était jusqu'alors totalement inconnu.

Il faut le dire Mathilde n'était pas une grande navigatrice. Elle avait du passer le cap des quarante ans pour ne plus avoir le mal de mer. Et avait un bien mauvais souvenir de son premier voyage en bateau. Heureusement pour elle, son obstination était plus forte que ses mauvaises expériences. Et il avait suffit d'un proposition à l'autre bout de la terre, en Grèce, pour que s'envole toute appréhension du mouvement des flots, disons le, clairement instable.
Tyara, débarqua alors en courant, à la recherche de son frère très certainement. Mais quand Mathilde aperçut sa tenue, elle fit des gros yeux, et fit volte-face vers le couple de  navigateurs hors paire.


Orion, accepterais-tu d'accompagner notre cher Floriantis, que je te présente et sa chère et tendre, jusqu'au fort ? Je dois ... parler à ta soeur, et par dessus tout, attendre une dernière personne qui ne devrait pas tarder.

Confuse, elle s'excusa peut être trois fois succinctement auprès des tourtereaux.

Du vin de sables vous attend, vous m'en direz des nouvelles.


Elle sourit. Puis se tourna vers sa fille, attendant qu'ils s'éloignent un peu avant de dire.

Jeune fille. Allez vous changer immédiatement.


Et comme si, elle avait voulu couper court à toute contestation, elle ajouta après quelques secondes.

Maintenant !

Elle secoua la tête. Elles finiraient par la rendre chèvre. Elle n'eut pas trop le temps de se déconcentrer qu'un veilleur sur le port cria l'arrivée d'un nouveau bateau. Impatiente, la duchesse tourna de nouveau les talons vers les eaux océaniques. Et aperçut finalement après quelques minutes, le breton accompagné d'une fillette. Mathilde se demanda où pouvait bien être la mère, mais n'en fit aucun étalage. Elle se contenta d'accueillir chaleureusement, ou en tout cas, d'une politesse très sincère, le père, et Shaë.

On attendait plus que vous, venez c'est par là. Bienvenue à vous deux.


Elle sourit et les invita à la suivre. Fougerit n'était toujours pas là, elle espérait qu'il attendait au fort avec les autres. La balade n'était pas très longue. La route menant au fort était principalement faite de terre sableuse et de cailloux et jonchés de branches d'arbres parfois ici et là. On pouvait y entendre les mouettes et longeant le long de la côte, avait tout d'une promenade en bord de mer. Car malgré la fraîcheur du vent liée à l'automne qui s'avançait avec fermeté, le soleil était encore au rendez-vous et brillait bien haut dans le ciel.

Floriantis a écrit:Nous n’avons pas coulé tu as vu ? avait il dit à voix basse à sa belle italienne en riant de son regard entendu. Il savait ce que c’était qu’être coulé par un pirate, et il chassait ce mauvais souvenir en riant de cette mésaventure. Et puis une grosse caraque ici aurait peut être fait peur aux habitants.

Quelques pas plus tard, ils étaient face à la Duchesse que le jeune corsaire salua d’une inclinaison de tête et d’un franc sourire qui fit pétiller ses aciers bleutés lorsqu’ils se posèrent sur son vis-à-vis et le jeune garçon qu’elle tenait affectueusement par les épaules.

C’est toujours un plaisir de vous revoir Mathilde. Nous espérons que vous allez bien.
Et de laisser son regard embrasser les alentours tout en survolant la nave posée à quai. Cet endroit est bien agréable. Avant de poser à nouveau  son regard sur le jeune garçon et de le saluer d'un bonjour.

L’arrivée d’une jeune fille un peu plus jeune que Syn détourna son attention et il ne put s’empêcher de jeter un regard amusé à sa belle italienne. Nul doute que le point commun était là côté vestimentaire et la nouvelle arrivante marqua un point. Un petit salut de la tête à la jeune fille avant de répondre à sa mère.

du vin de sable ! alors ne le faisons pas attendre.
Enchanté Orion nous vous suivons de ce pas.

Mahauline a écrit:Ma maman a dit que je devais venir pour la cérémonie. Je ne savais pas vraiment ce que c'était, mais je devais mettre une belle robe et ça me suffit pour me rendre joyeuse. Bien évidement, cette robe sera rose. Je me laissais habillée et coiffée puis comme d'habitude, sous haute surveillance, je me fis emmener au port. J'aimais pas le port ça sentait mauvais le poisson. Et puis dehors, il commence à faire froid. Normalement, pour des fêtes, ça se fait dans des grandes salles bien décorées, des grandes tables avec plein de chose à manger et à boire. Mais là, c'est au port qu'on doit se rendre.

Me voilà donc là où maman a demandé que je sois. Je regarde les personnes que je ne connais pas, arriver. Puis je me mets à rire à m'en tenir les côtes. Tyara Marie-Hélène en tenue de garçon qui arrive à une grande fête organisée par maman. Elle ne pensait pas sérieusement que ça passerait? Je continue de rire à la voir sans arriver à me calmer. Puis au ton de maman, je m'arrête tout de suite. C'est qu'elle ne rigolait pas pour une bêtise.

Puis je regarde la fillette qui semble de mon âge sortir d'un bateau. Peut être que si la fête était ennuyante, je pourrais jouer avec elle.

Blackbird a écrit:Aux yeux du capitaine Istovas, le paysage du Marensin était devenu presque familier. Tout le contraire de la petite au prénom anglois qui découvrait, un peu brumeuse, les grandes plages landaises et les forêts de pins à perte de vue, bien loin des falaises et du paysage rocailleux breton. Ce départ avait été pour elle un changement dans sa vie au moins aussi important que dans celle de son père et c'est un peu contrariée qu'elle baladait ses grands yeux bleus autour d'elle avant de croiser le regard de la petite Vaucanson Joncheray. Elle semblait du même âge, et elle lui rappelait même la petite Yseline de Montfort-Laval, partie sans donner de nouvelles avec les trois autres quadruplés et leur grande soeur Loanne. Même Erwin ne savait pas ce qui était advenu de son filleul, le plus rebelle des quatre. Mahauline avait comme Yseline les mêmes cheveux blonds et les yeux bleus d'une fille sage, mais Shaë ne savait pas trop si elle pouvait la saluer pour l'heure. Alors que le vent frais soufflait dans sa chevelure châtain, elle resserra son manteau d'hiver autour de son cou et sans quitter le bras de son père, elle se contenta, pour l'instant, d'adresser à la fillette un sourire canaille.

Plus à l'aise,  Erwin s'avança auprès de leur hôte avant de se fendre d'une très élégante révérence à son endroit.


Bonjour Vostre Grasce. J'espère ne pas vous avoir trop fait attendre, nous aurions dû arriver en Gascogne quelques jours plus tôt, mais j'ai malheureusement été retenu par quelques affaires au point d'étirer jusqu'au jour même... J'espère ne pas vous avoir trop fait attendre.

La disparition de Cléo avait été son frein majeur, sans compter l'accident qui invalida momentanément un des matelots au moment de charger le navire. Éclipsant volontiers ces pénibles explications, le jeune capitaine enchaîna habilement.

Nous vous suivons. A ce propos je vous présente Shaë : mon unique fille. Shaë voici la duchesse Mathilde, dont je t'ai parlé.

La fillette salua alors, sans grande aisance, en répétant les quelques paroles d'usage de son père. L'intimité de la famille avec la baronne de Montfort-Laval l'avait habituée à moins d'étiquette. Les mises en garde de son père sur l'attitude à avoir et la solennité de la rencontre la rendaient beaucoup moins téméraire que d'ordinaire.

Bonjour votre Grâce.

Alors que son père tenait la conversation avec la Vaucanson, elle regardait de temps à autre, un peu curieuse, la fillette aux cheveux blonds.

Ainsi donc tous vos invités sont arrivés ? C'est une joie pour moi de revenir ici, de façon plus définitive.

Tyara.mh a écrit:Tyr arrêta de gambader sèchement quand sa mère l'aperçu et lui fit les gros yeux, continuant le chemin en marchant et en roulant légèrement les yeux. Elle eut à peine le temps d'avoir déposé son regard sur son jumeau, que sa mère l'envoyait ailleurs ! L'envie de protester était présente, mais le ton autoritaire de sa mère la garda d'un silence de plomb. La réplique facile sur le bout de la langue, elle se retenait pour ne pas la lui lâcher haut et fort. Elle n'avait pas encore bougé de là que l'attention de sa mère se porta sur l'arrivée du nouveau bateau. Le bon côté de la chose, c'était de voir sa petite sœur Mahauline rire dans sa barbe. Elle fit demi-tour, prenant le chemin vers sa chambre, tout jetant un dernier coup d’œil sur le débarquement des invités de sa mère...

Après quelques tournants dans les couloirs, elle entra dans sa chambre et retira l'habit de son jumeau de sur son dos. Elle le plia avec une certaine attention, car elle ne voulait tout de même pas l'abimer. Elle prit ensuite un livre de sa bibliothèque personnel et alla s'installer à plat ventre sur son lit, pour en faire la lecture. Le livre en question était un conte, Yvain le chevalier au lion. Dans ce livre où il était raconté les épreuves subies par un chevalier qui entend prouver à sa dame toute la force et la sincérité de son amour. La jeunesse ne s'imaginait pas être la dame de l'histoire, mais bien le chevalier... Avec une certaine attention aux détails, l'on pouvait constater l'absence de Tyr, depuis que sa mère la renvoya se changer.

Orion.l.p. a écrit:Orion observait la mer et froncait les sourcils attendant un signe de l'arrivé des bateaux tant attendu. Ben  oui il avait bien compris qu'il s'agissait de bateau que l'on attendait par la mer il ne peut arriver grand chose de plus.

Une dame arriva cependant par voie de terre mais ne pipa mot. Orion la salua d'une révérence digne de ce nom et patienta. Et d'un groupe de trois également par voie de terre. Orion les salua à nouveau avant de voire débouler son double. Il haussa un sourcil et regarda sa tenue de haut en bas. Le môme ouvrit grand la bouche, puis la referma. Il avait envie d'éclater de rire, de donner une tape virile sur l'épaule de sa jumelle ou bien de se moquer d'elle. Mais à quoi bon se moquer ? Il a toujours eu horreur des filles qui font leur précieuse alors à quoi bon en vouloir à Tyara de ne pas être ainsi ? Au contraire il devrait être ravi. Mais il allait falloir attendre que le choc soit passé. Cependant il glissa sa main dans celle de sa soeur.

Mais voilà qu'un premier navire arrive. Orion ouvre de grands yeux, faut dire qu'il en a jamais vraiment vu voguer sur les mers. Peut-être qu'un jour il aura le plaisir de fouler le plancher de l'un d'entre eux.  Leur mère confia à Orion le loisir d'accueillir les invités pendant qu'elle voulait voir sa soeur. Orion lui adressa un sourire enourageant avant de lacher la main de Tyara et d'aller au devant des invités.


- Bien sûr mère.

Déclara-t-il d'une révérence.

Puis il se tourna vers les invités.


- Le bonjour à vous dames et sires. Je suis Orion fils de la Duchesse Mathilde. Je vous prie de bien vouloir me joindre afin de pouvoir vous restaurer.

Puis il conduisit le petit groupe vers le fort dans la salle de réception préparé pour l'occasion.

Le mioche avisa l'arrivé de sa soeur Perrine et l'attrapa par la main afin de l'emmener avec lui vers la salle de réception.

Il invita ensuite les inviter à entrer dans la pièce et les invita à se diriger vers les tables qui se composait de verre empli d'un vin de sable et de diverses friandises à manger en accompagnement.


- Je vous en prie, servez-vous à votre guise le temps que ma mère la Duchesse nous rejoigne.

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1465-11 - [RP] La Mer pour unique Serment Empty Re: 1465-11 - [RP] La Mer pour unique Serment

Message  Feu follé Ven 23 Juil - 9:21

Posté le: 05 Fév 2018
.mathilde. a écrit:Quelle pagaille ! Elle avait prévu toute une entrée en musique pour ses invités d'honneur. Un buffet post-cérémonie et, des cadeaux.
Résultat, l'attitude de sa fille l'avait empêché de donner le signal à temps, et son fils, avait malencontreusement incité les personnes présentes à entamer le buffet. Aïe, aïe, aïe. Il ne faisait pas bon être perfectionniste dans cette famille ! D'ailleurs, où était-elle passée Tyara ? Et sur ce, ne voilà pas son fils aîné, qui après lui avoir envoyé une lettre de mécontentement, disant qu'il ne viendrait pas à la cérémonie, arrive comme une fleur, et s'annonce, comme ça. Comme si de rien était.

Même la zumba est plus organisée ! Bon bon bon, réfléchit. Ah mais, tient, qui sont ces gens ? Mathilde, aperçoit alors le couple de ducs champenois. Confuse d'être passée à côté d'une invitation, elle va se présenter.


Sa grâce Mathilde de Vaucanson, enchantée,
Soyez les bienvenus.


Elle inclina respectueusement la tête, espérant une réponse identitaire, car si les gardes, les avaient laissé entrer, c'est qu'ils devaient avoir, au minimum, un lien avec une des personnes présentes ce jour. Erwin ? Floriantis ? Elle le saurait bien assez tôt.
Rouergue, était arrivée. Le tout, allait donc pouvoir commencer.

Elle se plaça donc au devant du grand fauteuil de bois sculpté de figures symboliques relatant des scènes antiques, et finalement, la musique commença. Quelques notes de -busines retentirent pour annoncer l'ouverture de la cérémonie.

La duchesse prit donc place, souriante, face à ses invités. Et après deux ou trois longues secondes, son regard bienveillant passant de Florantis, à Erwin, allant se perdre inexorablement sur la petite Shae et puis sur Tanissa, elle inclina acquiesça de la tête silencieusement, en joignant ses mains devant elle, en guise comme pour remercier.


Bonjour à tous.

Oui, ça surprend. Elle avait l'air si calme, qu'on avait du mal à imaginer que Mathilde était capable de donner de la voix ainsi. Surtout qu'ici, il n'y avait même pas la résonance d'une grande voûte pour l'aider. Une nouvelle seconde de pause s'échappa, puis elle reprit.


Je vous remercie d'avoir répondu présent en ce jour. Un jour important.
Aujourd'hui, sous la protection du Très Haut, et par la volonté de deux Hommes et d'une Femme ...


Léger amusement. Oui parce que bon, si la patronne n'avait pas voulu ... vous vous doutez que ... Comment ça elle fait de l'humour ?!!! Meuh paaaaaaas du tout ! Un peu, d'accord. Pardonnez-là, elle n'est vraiment pas faites pour ça.

... le Marensin va avoir l'immense honneur et la précieuse chance, de se voir pourvu de deux nouveaux seigneurs, qui veilleront à la protection, au bien-être et à l'émancipation, de cette terre, et de chaque habitant qui la compose.
La Marensin est une terre de liberté. Comme l'esprit des deux Hommes qui m'ont fait l'honneur de leur présence en ce jour.

Erwin Istovas , Floriantis Alcapari, veuillez vous avancer.


Sur ces paroles, la musique retentit. (<-- Cliquez ici Very Happy)
Et une allée s'ouvrit pour eux au milieu des invités, laissant libre passage aux deux marins du jour.

Floriantis a écrit:Après avoir remercié Orion, il avait entraîné sa brune vers ses amis champenois, heureux de les voir.

Bonjour vos Grasces. Il adorait appeler le couple Millelieues ainsi, bien qu’il sache que ses amis n’étaient pas de ceux qui aimaient à rappeler leurs titres. Un baise main des plus respectueux aux deux jeunes femmes et une franche accolade pour le brun. Merci d’être là bande de vilains cachotiers. Je vous présente Tanissa.

Et comme Mathilde s’avançait  vers eux il en profita pour les présenter aux deux jeunes femmes.

je vous présente les Ducs Aliénor et Aimelin de Millelieues. Ce sont les amis champenois dont je vous ai parlé.
Et voici la Duchesse Jujoss, hum dont je ne me rappelle jamais le nom, champenoise également.


Oui il avait vidé la Champagne tant pis pour elle.

Et malgré ses propos, il se sentait nerveux. Aujourd’hui était bien pire que ce jour où Harpège lui avait dit d’embarquer sur le Stella Marina en compagnie du petit capitaine Pom’ afin de passer de la théorie à la pratique.
Et pourtant il avait eu droit aux sardines à la fraise un étrange et vilain truc rapporté par la gamine des terres angloises.
Ca avait été l’épreuve ultime et il s’était dit qu’après ça, la mer allait être du gâteau. Enfin presque.
Alcapari et les habitudes des terrestres ça faisait deux, et de la noblesse ça faisait moins douze même s'il en fréquentait un petit noyau, même s’il savait se tenir, et se vêtissait toujours avec goût.

Lorsque la  musique retentit après que la Duchesse ait pris place et qu’elle les appela, il marqua une seconde d’arrêt, assez impressionné par le passage qui s’ouvrait. C’était la première fois que ça lui arrivait un truc pareil. Il lança un regard complice à sa brune, et après une petite inspiration lâcha sa main et s’avança d’un pas sûr vers celle qui les appelait laissant trainer dans son sillage quelques effluves marines son parfum préféré.
Et une fois passé les derniers invités il fit affaler la voilure pour jeter l'ancre à quelques encâblures de la Duchesse, se doutant qu'ils allaient passer l'un après l'autre. Il attendit donc l'autorisation du Chef de Port pour s'approcher du quai et accoster.

Blackbird a écrit:Suivant leur noble hôtesse jusqu'à la salle de cérémonie, le père et la fille Istovas redécouvraient ou découvraient le noble domaine du Marensin. Un brin nerveux, le jeune homme avançait d'un pas régulier et le plus assuré qu'il put et découvrit en arrivant le cadre d'une cérémonie qui lui apparût fort bien réglée et d'une grande rigueur, loin de se douter des ratés et des imperfections qui n'échappaient pas à la maîtresse de cérémonie.

Visiblement, son pair l'avait précédé, alors Erwin s'en approcha, ainsi que des personnes l'entourant, pour se présenter brièvement en se fendant de courtoises salutations.


Mes hommages, messires & dames, je suis Erwin Istovas et voici ma fille Shaë. Vous êtes Floriantis ? Je présume.

Bien que la témérité habituelle de la fillette fut refroidie par ce cadre si solennel dont elle n'était pas coutumière, elle adressa aux adultes une correcte révérence telle que cela lui fut enseigné. Les politesses ne purent s'éterniser plus longtemps, puisque la voix assurée de la duchesse de Vaucanson imposa à l'assemblée un respectueux silence, et n'était ponctuée que par le son des busines résonnant puissamment.

La jeune Shaë se trouvait impressionnée par l'autorité naturelle de la dame, elle qui se rêvait déjà en capitaine de navire inspirée, à la suite de son père. Se hissant de temps à autres sur la pointe des pieds pour observer les musiciens qui attiraient son attention, elle la reporta assez rapidement sur le coeur de la cérémonie, avec la droiture élégante qui rappelait feue sa mère.
Lorsque les deux hommes furent invités à s'avancer auprès de la noble dame, la petite fut peu aisée de rester seule, même quelques pas en arrière alors que le jeune capitaine s'exécutait, non sans un geste tendre à son égard. A la caresse aimante se joignit un sourire qui se voulait rassurant, puis Erwin laissa son égal faire le premier pas qu'il emboîta immédiatement. Politesse et courtoisie élémentaire que de laisser le premier arrivé s'avancer également le premier au coeur de la scène.

Le jeune Istovas se plaça aussitôt à la gauche de Floriantis, restant comme lui à disposition des indications de la duchesse. Les bras tendus et les mains lâchement jointe devant son bassin, l'homme affichait une apparente décontraction élégante, bien que son visage fermé et sérieux traduisit une soupçon de nervosité que sa fonction de meneur d'hommes de mer l'avait habitué à dissimuler.

Cleopatre2 a écrit:Les bateaux étaient entrés au port... sur le quai la Duchesse attendait... il y eu un remu ménage impossible qu'on ne savait meme pas qui, quoi arrivait.. et ce qu'il était de la suite.
La Maréchale suivit le mouvement en direction de la demeure ou tout le monde se jeta sur le buffet..

Puis la Duchesse de faire son entrée.. meme pas un bonjour pour elle, qui était quand meme la, pour etre le témoin de cette cérémonie.. Et d'entamer la dite cérémonie.. sans lui accorder un seul regard.. Eh bien cela promettait d'etre joyeux... Elle se demandait si elle n'allait pas faire demi tour.. depuis le temps qu'elle attendait.. et que personne ne lui avait adressé la parole.. comme si elle était une étrangère. Etrangère oui, mais elle ne passait jamais inaperçu avec sa tenue. Surtout qu'elle était officier royal, et la... on l'avait  totalement ignorée.

Soupire... Elle alla s'installer dans un coin près du buffet.. Peut etre qu'on ferait appel à elle.. De toute façon.. rien ne pourra etre définitif sans son aval et sa signature. Donc si elle voulait .. elle pourrait très bien... retourner sur le quai... regarder les mouettes.
C'était bien la première fois, qu'on la traitait de cette manière aussi cavalière...
Et d'écouter les présents se présenter entre eux.

Fougerit a écrit:Adalric après avoir arpenté le port d'un bout à l'autre scrutant l'horizon , regardant la ligne bleu au loin respirait a plein poumon cet air iodé qui aide a revivre et nettoie les poumons de ses impuretés et vous donne un coup de fouet

Le domaine du "Marensin"  est une exception, avec ses vignobles qui l'entourent, elles produisent un nectar digne des plus  grand vin, très recherché et apprécié des connaisseurs.  

La vue imprenable sur la mer permettait de voir les bateaux accoster, et deviner par leur pavillon d'ou il arrivaient .

Adalric allait revenir car, de plus il est très en retard. . . Il croisa plusieurs personnes  en tenues de cérémonies qui  arrivaient. Le domaine ne recevait, pour ainsi dire jamais  d'homme de la mer, ces marins au visage marqué, tanné par l'air salé et le soleil brûlant, était reconnaissable.

Arrivé a la demeure "Hengiven" s'assis a l'entrée restant dehors attendant son maître le temps qu’il faudra. Il lui fallait maintenant aller dire bonjour à Mère pensa t'il, qu'elle sera sa réaction, du courroux, un sermon ou bien tout simplement   un sourire de pardon.

Il entra saluant d'un léger coupe de tête les uns et  les autres à l'entrée; puis voyant Dames et Messires il s'inclina légèrement allant droit vers la maîtresse des ses lieux sa Mère le Duchesse.

Bonjour ma Mère, Adalric s'inclina mettant un genoux a terre et resta ainsi quelques secondes

Puis se relevant la regardant droit dans les yeux  il s'adressa a elle en disant poliment.


Mère j'espère que vous pardonnerez ce  retard, et de vous avoir oublié . . .

Vous savez bien que l'amour que porte un fils a sa mère pardonne toutes les pensées et les paroles que l'on puisse prononcé, Merci de votre compréhension, pour ce moment.

Adalric se retourna vers les invités puis s'inclinant devant les Dames et Messires il se présenta  tout en souriant

Bonjour Dames et Messires excusez moi de ce retard, pardonné mon arrivé en pleine cérémonie, et permettez que je me présente car Mère à déjà due faire les présentations. Je suis Adalric Wigérie Fougérit fils de  Ma Mère Mathilde De Vaucanson Duchesse de Marensin.
 

Puis se retournant Adalric vit une Dame plus loin prêt du buffet, seule mais sa tenue le laissa pas indifférent et alla la saluer et se présenta

Dame Permettez que je me présente Il s'inclina respectueusement et se présenta  

Je suis Adalric Wigérie Fougérit fils de  Mathilde De Vaucanson Duchesse de Marensin. et de Silec de Joncheray mon père. Permettez que je vous offre une coupe de ce délicieux nectar afin que vous portiez a vos lèvres tout le soleil et l'air marin reviviant qu'il contient. . . Mais  veuillez m'excuser; je vous laisse, car je ne voudrais vous importuner plus longtemps, merci  Dame   Adalric courba la tête et prit congé, car il n'était point le maître de maison, mais il aimait toujours a saluer et à se présenter., par politesse et respect des invités.

Après avoir salué les invités à cette grande et importante cérémonie pour sa mère, Adalric se fit discret en allant rejoindre Orion son frère, et ses sœurs Mahauline, et Tyara.Mh et leurs sourit avec plaisir et joie  de se voir rassembler, en la demeure familiale.

Cleopatre2 a écrit:La Maréchale suivait de loin le déroulement des événements.
Trompettes, grande allée pour les futurs vassaux allant jusqu'au trone de la Duchesse.

Et un jeune homme qui se présente devant elle


Dame Permettez que je me présente

Je suis Adalric Wigérie Fougérit fils de Mathilde De Vaucanson Duchesse de Marensin. et de Silec de Joncheray mon père. Permettez que je vous offre une coupe de ce délicieux nectar afin que vous portiez a vos lèvres tout le soleil et l'air marin reviviant qu'il contient. . . Mais veuillez m'excuser; je vous laisse, car je ne voudrais vous importuner plus longtemps, merci Dame


D'incliner la tete.

Bonjour Messire Fougérit, fils de la Duchesse de Marensin. Ravie de vous renconter.
Cléopâtre dePayns , Maréchale d'Armes dicte Rouergue. Nous sommes ici, sur la demande de Madame Votre Mère afin d' etre témoin héraldique pour cette cérémonie d'octroy. Et je vois que icelle a sortie le grand jeu.


De prendre le verre qu'il lui tend.

Nous allons gouter de ce fameux nectar....

De boire avec délice le liquide ambré qui lui chatouillait le palais. Puis de se rendre à son pupitre, non loin du trone de la Duchesse. Pendant que le jeune homme allait discuter avec les invités.
Elle se demandait ce qu'elle lui avait réservé comme surprise. Et d'attendre la suite.

Aimelin a écrit:Lui attendait simplement aux côtés de son épouse, un peu à l'écart du buffet, ne connaissant personne parmi les présents, et s’inquiétant surtout sans cesse qu’elle ne fatigue pas,  la naissance étant prévue vers la fin décembre. La venue vers eux du Corsaire interrompit leur discussion. Il avait fière allure et le jeune Duc répondit à son accolade un franc sourire sur les lèvres.

Tu es superbe le Flottant j’en serai presque jaloux. Et de rire avant d’ajouter.
Nous ne savions pas trop si Aliénor pourrait faire le voyage et puis nous aimons bien faire des surprises.

Et de saluer donc les deux femmes d’une inclinaison du buste accompagné d’un sourire, après que les présentations eussent été faites.

Votre Grâce, enchanté, et merci pour cet accueil.
Tanissa enchanté et heureux de faire votre connaissance.


Un coup d’œil autour d’eux pour se rendre compte que le Héraut sans doute croisé à la Ligue , était là et donc la cérémonie n’allait pas tarder. Des pensées pour ce jour de juillet 58 où Dotch lui avait confié ses premières terres champenoises et un léger pincement au cœur en pensant à son amie.
Il saisit doucement la main de sa blonde pour suivre ce qu’il se passait.

Posté le: 04 Mar 2018
.mathilde. a écrit:Mathilde était outrée. La musique avait été lancée, les deux hommes s'étaient avancés et son fils, non content d'être en retard, bavassait, de la façon la plus irrespectueuse possible dans un tel contexte. Rouergue, se prenait au jeu, et Mahauline, s'y mettait.
La duchesse n'aimait pas faire dans la dentelle. Son regard noir se dirigea vers son fils, mais ses traits eux, si ils avaient perdus leur courtois sourire, ne montraient plus qu'un visage de lin impassible. Mais froid. Elle cessa de parler, un bon moment. Espérant que cela ferait réagir son fils, sur le fait qu'il était en train d'indisposer une cérémonie en cours, mais, rien y faisait.

Les gardes qui regardaient sur le côté la duchesse, eux même divisé entre intervenir pour rétablir l'ordre ou ne rien faire car il s'agissait du fils aîné, regardaient fixement la tête brune dans l'attente d'un signe, d'un ordre leur permettant de faire leur travail.
Au bout de quelques minutes, Mathilde fit un signe de la tête en guise d'approbation, et c'est cinq gardes qui se dispersèrent pour se rassembler autour du fils aîné, l'emmenant droit vers la sortie, sans contestation possible. Et pendant ce temps, pour recouvrir ce remue-ménage, la duchesse se tourna d'abord vers Rouergue, en regardant le verre ... mais ne dis rien sur le sujet, et se contenta entre quatre yeux de demander.

Nous pouvons commencer ?

Visiblement il fallait l'autorisation, pour lancer une cérémonie. Mathilde, était contrariée.
Confuse vers les deux hommes, en se demandant quelle sorte d'image ils pourraient bien se faire d'elle avec un tel spectacle malheureux, elle s'avança vers les deux hommes. Sur sa droite se trouvait Erwin, sur sa gauche, Floriantis. Elle leur sourit, fermant les paupières une longue seconde en guise d'excuses et d'apaisement. Et puisque, Rouergue semblait vouloir ne pas être dans un coin invisible, Mathilde se plaça face au trône, entre les deux hommes, et donc tous trois face à Rouergue. Et Mathilde annonça à haute voix.


Si vous le voulez bien, Rouergue ici présente va nous rappeler le déroulement de la cérémonie.

Et donc, elle resta là, sans un mot, regardant Rouergue qui donc, ferait la cérémonie à sa place, ou à peu de chose près. Au moins, cela éviterait que ce soit le bazar.  Par la même occasion, dès que Rouergue aurait commencé le rappel des serments, Mathilde attrapa Perrine et la pris juste à côté d'elle. Elle posa une main sur son épaule et murmura :

On reste silencieux quand une cérémonie commence, demoiselle.

Son regard, toujours porté vers la maréchale d'armes, et sa fille, punie à ses côtés. Le fils aîné, ayant été sorti de la pièce.

Oui oui, elle avait probablement mit toute l'assemblée mal à l'aise, et encore que, si bien dure elle pouvait paraître, la musique avait repris puis s'était arrêtée, pour laisser la parole à Rouergue, face à tous, qui l'écoutaient religieusement, elle y compris, s'étant fondue dans l'avant du public, auprès d'Erwin et Floriantis.
Cleopatre2 a écrit:La Brune Maréchale attendait à son pupitre que la Maistresse de maison, lance la cérémonie... et il y avait du beau monde, et un brouhaha que plus personne ne s'entendait parler.

A la demande de la Duchesse, Rouergue incline la tete en guise d'assentiment pour prendre la parole.


Fort Bien Votre Grasce

Frappe très fort avec ses caducées afin d'avoir le silence.

Un arret


Le bon jour à tous. Pour ceux qui ne me connaissent pas je suis Rouergue, Maréchale d'Armes. Je serais le témoin héraldique pour ces octroy.

Nouvel arret, et de faire signe aux futurs vassaux de se placer devant la Duchesse de Marenisn.


Maistres Blackbird et Floriantis Alcapari   avancez vous devant la Duchesse.

Un regard vers Marensin

Puis reprenant son sérieux, commence la cérémonie.


Nous sommes réunis ce jour car la Duchesse de Marensin souhaite octroyer des terres vassales de son Comté à des personnes méritantes.

S'arrete de nouveau

Je vais simplement vous rappeler simplement les étapes de la cérémonie comme le veut le protocole.

Tout d'abord, le Suzerain (désigne Mathilde) , dira pourquoi elle décide de prendre vassal.

L' impétrant (désigne les futurs vassaux) pose genou à terre, tete nue et sans épée, devant son futur suzerain et lui tend les mains.

Le suzerain, en lui prenant les mains lui demande si il souhaite devenir son vassal.

Celui-ci répond et jure auxilium (aide), obsequim (respect/fidélité), consilium (conseil).
Ensuite le suzerain lui promet alors à son tour bonne justice, protection et subsistance. (et lui remet une couronne qu'il dépose sur sa tete).

Suite à cela le vassal se relève, lui et la suzeraine échangent  ; soit un baiser de paix (baiser sur la bouche) soit une accolade vassalique symbole de clôture du serment.

Si tout ceci est clair pour vous, je suis prête à témoigner de cet octroy et Votre Grasce nous vous écoutons.



18 Mai 1466 - 6 mois après
Floriantis a écrit:Le temps avait suspendu son vol et c'est un pigeon déposé qui attira son attention. Une rapide lecture et son visage changea d'expression.
Il recula et se dirigea vers ses amis champenois puis vers sa brune à qui il murmura quelques mots, avant de se diriger vers Mathilde. Tant pis pour le protocole.


Je suis désolé je dois absolument partir et ne pourrais honorer mon serment.
Vous m'en voyez désolé ... peut être une autre fois.


et de s'adresser à l'assemblée.

navré pour ce dérangement, je ne peux rester.

Et de s'incliner avant de regarder le Héraut pour lui faire également ses excuses.
Il y avait des choses dans la vie qui ne vous laissaient pas le choix.

Il retourna vers son italienne et la prit par la main avant de sortir de la salle et de se diriger vers la nave sur laquelle ils embarquèrent pour filer dare dare vers l'urgence.



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hrp : je suis désolé mais je ne suis plus du tout dans le rp qui rend celui de mon pantin incohérent.
Flo ne reviendra pas à la cérémonie.  Un grand merci à jd Mathilde pour tout et peut être une autre fois.





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Posté le: 17 Nov 2018
.mathilde. a écrit:Puisque le premier était parti, la duchesse se concentra sur le second. Erwin Istovas était celui qui connaissait le mieux le Marensin des deux vassaux qu'elle escomptait prendre en ce jour, et ce pour la simple et bonne raison qu'il avait passé près de deux ans à bâtir et construire une flotte impressionnante pour le compte de la duchesse. En effet il s'agissait de pas moins de 25 navires majestueux tant par la qualité des matériaux que l'ingénierie de leur construction, devenant alors la plus grande flotte que le Marensin n'ai jamais porté jusqu'alors, leur permettant de développer leur commerce bien au delà des provinces voisines, dans le but d'acquérir une véritable renommée internationale. Mais cette flotte avait bien d'autres avantages, parmi eux celui de pouvoir à présent compter sur une véritable défense pour protéger leurs navires des bateaux pirates qui pénétraient dans la baie de Messanges et mettaient pieds à terre pour aller piller leurs maisons et leurs églises.

À présent le Marensin revêtait l'âme d'un peuple serein et fier, tant par leurs origines que leurs libertés acquises auxquelles la duchesse n'avait pas touché. En effet ici la coutume prenait le pas sur le droit. Contesté partout ailleurs comme étant une terre "trop libre" et sans justice, ceux-là avaient acquis au fil des ans et des générations toute une organisation qui leur permettait de chasser ou pêcher librement, mais également de cultiver les terres vacantes de façon libre, sans autorisation nécessaire de qui que ce soit, pas même du seigneur. Ainsi, les labours et terres cultivables déjà peu présentes par une terre peu propice à la culture, étaient au moins pleinement rentabilisés.

À présent, avec le nouvel arsenal financé par la duchesse dont elle ne rechignait pas à user comme escorte des gros marchands pour assurer l'arrivée à bon port des marchandises clés, et par la même occasion permettant de bâtir de façon fiable et durable une alliance de confiance entre les marencinots et elle, le duché revêtait une face nouvelle de son potentiel. L'import de pierre avait permis non seulement de bâtir le premier castel de pierre du duché où tous se trouvaient présentement réunis, mais également d'en faire construire pour les fiefs vassaux qui l'accompagneraient dans la veille et la quête de resplendissement de cette terre alors méconnue. Une trouvaille assurément. Les églises avaient également toutes été renforcées, permettant ainsi aux pèlerins de Compostelle qui étaient nombreux à fouler la terre chaque année, mais également aux habitants, de trouver un refuge en cas de conflit ou bien même des soins et des hospices pour se faire soigner. C'était un véritable chamboulement dont la duchesse était très fière. Restait à présent à concrétiser de manière durable tous ces changements majeurs si les terres océanes, et le premier indispensable était le choix des seigneurs qui aiderait ce peuple à grandir mais aussi à s'enrichir, pour devenir prospère.

Le duché abondait en sable et en forêt, ce qui permettait une source inépuisable en bois. Les locaux étaient devenus des spécialistes en commerce de gros et en chantiers navals, et rien de tout cela n'aurait vu le jour sans l'organisation et la mise en oeuvre de la flotte ducale par les soins d'Erwin Istovas. Autant vous dire qu'il aurait pu en demander une statue.  

Ce jour était donc arrivé, celui où ce capitaine et érudit venait à se voir récompensé de son investissement pour le duché du Marensin, mais également confié les responsabilités qu'impliquaient le rang de seigneur vassal.

La musique retentit de nouveau, et à la 12 ème seconde, la musique s'arrêta et la duchesse prit la parole.
Elle s'était avancée au tout devant de l'homme, se trouvant alors à tout juste 3 pieds du capitaine, puis par ses mots elle l'invita, à faire son serment.



Capitaine Istovas.

Un silence de quelques secondes venant appuyer son propos.

En ce jour, nous la duchesse Mathilde de Vaucanson, souhaitons vous élever au rang de seigneur. Ainsi, de part cette terre de Léon vous deviendrez le tout premier vassal du Marensin et aurez pour principal devoir de veiller à l'équilibre et la prospérité de cette terre, ainsi qu'à la survie et au bien être de ses habitants.

Cette terre est à une lieue de l'Océan, et puisque le duché du Marensin dont elle relève se trouve aller lui, jusqu'à la côte, qu'il soit su que vous aurez libre droit de voyager jusqu'à l'Océan, ainsi que de vous servir des différentes installations maritimes qui ont vu et verront le jour au sein du duché.

Nous vous enjoignons donc à ployer le genoux et à prononcer votre serment, si vous acceptez l'honneur qui vous est fait ce jour.


La Duchesse pouvait paraître froide à qui ne la connaissait que peu, la tête haut et le regard aigue-marine droit et imperturbable. Les déceptions étant la coutume de la vie, elle avait occulté rapidement le départ de Floriantis pour éviter d'en charger le reste de la cérémonie. Elle aurait aimé pouvoir dire au revoir, et donc lui écrirait plus tard. Ce qui était le plus embarrassant restait au final la présence des amis de l'amirale royal venu le voir pour ce grand jour, mais la duchesse ne manquerait pas de les accueillir tout de même avec une invitation au repas et à dormir, ce sera peut-être qui sait là, l'occasion de faire de nouvelles connaissances.

Blackbird a écrit:Le départ du capitaine et homologue Floriantis avait installé un flottement teinté de malaise au cœur de la cérémonie, de courte durée seulement. L'imperturbabilité de la duchesse qui maintenait fermement les rennes de celle-ci, eu tôt fait de le dissiper.  Cet incident ne déplut cependant pas à tout le monde, puisque la petite Shaë pour qui l'attente et la longueur protocolaire lassait, vit son impatience satisfaite.

Retentissant entre les murs, le solennel air des trompettes héraldiques précéda de peu l'appel de la dame à son futur vassal, qui y répondit en s'avançant d'un pas symbolique. Ces derniers mois, Erwin avait été auprès d'elle l'agent assidu de ses ambitions relatives au développement et à la prospérité de ses terres par la mise au service pleine et entière de ses compétences maritimes et navales. S'il n'avait, à première vue, aucune raison de s'investir autant pour des terres et des habitants totalement étrangers à lui, sa rencontre avec la Vaucanson, comme un heureux concours de circonstance, avait offert au jeune capitaine une porte de sortie à une vie devenue routinière en Bretagne, semée de pertes et disparitions régulières parmi ses proches, qui avaient fait naître chez lui des envies d'ailleurs. Le témoignage de sa gratitude envers la dame pour cette opportunité avait alors été la raison première de cet investissement.

De plus, ce travail pour lequel il s'était acharné en ermite le passionnait. Voir grandir sous sa coupe ces édifices flottants constituait pour lui une grande fierté et offrait à ce passionné de la mer la diversion d'esprit dont il avait besoin. Partagé entre cette tâche et l'éducation de son enfant, il ne sortait presque plus, et s'était surtout échiné à faire venir d'ailleurs les chênes nécessaires à la construction des coques. Ironiquement, et malgré leur abondance, le capitaine Istovas n'avait pu compter uniquement sur les pins des Landes pour cet ouvrage, tant la construction d'un navire nécessite une diversité de bois aux propriétés toutes aussi diverses. Cette abondante ressource locale n'avait cependant pas été inutile, bien au contraire, puisque transformée en braie utilisée pour combler les interstices entre chaque planche d'une coque de navire, elle pourvoyait au besoin primordial de leur étanchéité.

En supervisant ces travaux, Erwin avait par ailleurs en tant qu'étranger, fraternisé peu à peu avec cette population gasconne aux us bien ancrés. Ces artisans forestiers et autres terriens cultivateurs étaient ceux qui lui étaient le plus étranger, en tant qu'homme de mer, et par conséquent ceux qui demanderaient le plus d'intérêt et d'effort pour se familiariser avec eux. Toutefois, une proportion non négligeable d'entre eux étaient les cultivateurs viticoles qui produisaient le fameux vin de Sables aux saveurs de framboise, et il avait alors été heureux que le capitaine Istovas fut amateur de vins fins : porter autant d'intérêt au fruit du travail de quelqu'un attire nécessairement sa sympathie.

La majorité de gens de mer qui composait la population de ces terres lui facilitait la tâche, et il se sentait ici comme un poisson dans l'eau. L'identité des gens de mer et la reconnaissance ayant cours entre eux avait en effet tendance à transcender les frontières. La liberté dont jouissaient ces gens l'enthousiasmait à l'idée de devenir leur seigneur, quand bien même cela signifiait pour lui une autorité réduite, et donc de potentielles difficultés. Le jeune Istovas devrait en effet davantage faire office d'arbitre et de garant de l'équilibre entre ces gens, que de figure d'autorité classique. Bien qu'il entretenait un bon contact avec ces terres et ses gens, la position délicate de rapport de force dans laquelle le précipitait une telle fonction serait indubitablement à l'origine de défis dont il ne fallait sous-estimer l'importance. Très justement, de ce titre il ne sous-estimait aucune des responsabilités, et plia alors solennellement le genou avec une appréhension teintée de l'excitation du défi. Les mains jointes en direction de celle qui voulait faire de lui son vassal, Erwin prononça haut et distinctement son serment de fidélité.


-En ce jour, moi, Erwin Istovas, déclare que j'accepte les honneurs qui me sont octroyés, et jure de les employer au service et pour le bien de Léon, du Marensin et de ses gens. Je promets devant le Très-Haut d'être fidèle dès à présent à sa Grasce la duchesse Mathilde de Vaucanson, de devenir son homme, de lui apporter mon conseil face au besoin, et le secours de mon bras armé dans l'adversité, et ainsi lui consacrer entièrement mon hommage, sans détour ni tromperie.

Son cœur tambourinait activement dans sa poitrine, éprouvé par la solennité de l'événement. Heureusement il était parvenu à parler sans trembler, ni en son corps ni en sa voix.
Achevant la prononciation de son serment, à la fluidité servie par les souvenirs du jeune homme de la cour de la Baronne Mimilia de Montfort-Laval, Erwin attendit un signe de la duchesse afin de se relever pour transiter très naturellement vers la suite de l'hommage

Posté le: 12 Juin 2019
.mathilde. a écrit:Elle épiait l'homme avec une discrète curiosité, si bien qu'elle en oublia son départ. Elle devait répondre, mais ses aigues marines hypnotiques observaient encore le capitaine. Une première note de musique lancée maladroitement pour combler le silence permis à la duchesse de reprendre ses esprits et de répondre.

Elle avait en ce jour un écu tout particulier à confier à cet homme. Erwin Istovas se verrait attribuer un lion sur fond d'azur, issu de l'histoire et probablement prémisse d'une destinée que seul l'avenir déterminerait. La duchesse avait de grandes ambitions pour son vassal, pas en tant que tel mais plus en tant que future amiral de sa flotte personnelle, bâtie dans l'idée de dénicher les plus précieuses reliques que la terre eu portée et rapporter à sa suzeraine autant d'histoires et de souvenirs que les livres ne sauront jamais en comporter. Des histoires de marins, me direz-vous, mais des histoires épiques celles-là. De l'allure et de la richesse dans un monde de franchise et de batailles. Une idée toute à elle qui aurait pu la faire songer des milliers d'années durant.

Bien, on y était.


En ce jour solennel du 27 octobre 1465, nous, sa Grâce Mathilde de Vaucanson, Duchesse de Chantelle et de Marensin, Comtesse de Bresteau, Baronne d'Allègre et de Loué, recevons et acceptons votre serment, et vous promettons en retour Protection, Justice et Subsistance, aussi loin que vos aventures vous porterons et ce jusqu'au bout des océans. Ainsi nous faisons de vous Erwin Istovas le premier seigneur de Loun depuis notre arrivée dans le duché de Marensin. Nous vous confions la terre, mais aussi évidemment son peuple. Veillez à sa sécurité et faites en un lieu où l'air marin embaume chaque nez curieux. Conquérez voyageurs et sédentaires, vents et marées, bêtes sauvages et familles nombreuses. Puissent vos nouvelles armes flotter au vent des plus beaux bâtiments navals et faire la fierté du Marensin.

Elle porta sur le haut de son chef la couronne seigneuriale sertie de grenats. Un anneau d'or parfaitement à sa taille.

Erwin Istovas, désormais Seigneur de Léon, relevez-vous.

Elle s'avance vers lui et opte pour l'accolade vassalique. Elle l'entoure de ses bras assez pudiquement, puis d'un tapotement dorsal au niveau de ses omoplates, elle lui murmure au creux de l'oreille si proche que lui seul pouvait entendre : Mes félicitations.


Elle poursuit ensuite son discours en faisant apporter deux immenses bannières ainsi qu'un bouclier de métal et de peaux mêlés.


Voici les armes que vous devrez porter en toutes occasions. Celles-ci doivent être reconnaissables. Faites-en de nobles choses, nous vous avons choisi pour cela. Elles sont D'azur au lion d'or tenant une ancre d'argent entre ses pattes.




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Vous pouvez désormais jouir de vos appartements icelieu dans le castel en pierre de Messanges où votre fille y trouvera sa chambre également pour cette nuit. Quand au reste, chaque vassal dispose d'une suite icelieu puisqu'il s'agit du lieu de réunion de chaque territoire afin de gérer au mieux le Marensin et veiller sur ses côtes. D'ici et depuis le phare nous avons une vue sur toute la baie et pouvons ainsi prévenir les arrivées inhabituelles.

Certainement y aurait il des tours de garde les uns après les autres en cas de besoin mais aujourd'hui, place aux festivités.
Elle tapote dans ses mains et la musique se lance à nouveau, tandis qu'à peine terminé, des valets et servantes commencent à se frayer des chemins parmi les invités pour les inviter à se diriger dans la grande table.

Ce soir dîner pour tout le monde ! En grandes pompes s'il vous plaît.

Cleopatre2 a écrit:D'avoir vu certains partir car pressés, d'autres occupations les attendaient ailleurs.
La cérémonie enfin touchait à sa fin, et la brune Maréchal de remettre le titre au nouveau vassal de Marensin.


Voici pour vous, Loun, votre titre de noblesse, ne le perdez point, il n'en sera pas délivré d'autre.


---------------------------------------  1465-11 - [RP] La Mer pour unique Serment Contre10
 P ar la présente,
 

    Nous, Cleopatre dePayns, Vicomtesse de Villeneuve la Crémade, Dame de Bourghelles, d'Enfruts, de Salmiech et de La Bastide Pradines,  Maréchal d'Armes Royal dicte Rouergue  Faisons acte de la demande de Dame Mathilde de Vaucanson * Duchesse de Marensin,  

    • quand à l'octroi de la seigneurie de Loun   sise sur les terres  de son Duché à  Blackbird  **

     Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Loun  est bien seigneurie vassale du Duché.  Après consultation d'armoriaux, les armes se référant à la dite seigneurie sont: "   D'azur au lion d'or tenant une ancre d'argent entre ses pattes.    

               



 

    Ci-joint une lettre patente du  dûment authentifiée attestant de sa volonté d'octroi d'une seigneurie. [rp]Nous, sa grâce Mathilde de Vaucanson, duchesse de Marensin,Annonçons notre décision d'anoblir sur nos terres de Marensin, le dénommé Blackbird , en lui attribuant la terre de Loun .Qu'il puisse ainsi veiller sur les mers comme sur terre, sur le fief accordé. Nous ne doutons pas que ses capacités de marins et sa fine instruction seront une valeur sûre pour l'épanouissement du Marensin. Afin que nul ne puisse contester notre autorité, nous apposons notre scel.Fait le 14 septembre 1465, à Mont de Marsan[/rp]


 

    Par notre scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements héraldiques et attestons avoir été témoin de l'échange des serments vassaliques entre l'octroyant et l'octroyé. Fait le 27e  jour du mois d'octobre de l'an 1465 sous le règne de Sa Majesté Keyfeya Romanov.  Cleopatre dePayns.  Héraut d'Armes dicte Rouergue.


 1465-11 - [RP] La Mer pour unique Serment Cleopa10
 1465-11 - [RP] La Mer pour unique Serment Cleopa13

 * IG : .mathilde.
 ** IG : blackbird


Soyez juste et bon avec vos gens et ils vous le rendront.
Vous avez un mois pour mettre à jour vos armoiries, et je vais déposer ce jour votre titre en bibliothèque du Louvre afin que tous vous reconnaissent avec votre nouveau titre.


Un arret et de laisser la fin à la Duchesse.


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